La malédiction du dolmen

Récit écrit par des élèves

     Il était une fois, en l’an deux mille quarante-et-un, un dolmen: le dolmen de Bouery. Il était gardé par Galy, un petit homme barbu vêtu d’un bleu de travail. Nul ne connaissait son âge ni son nom de famille. C’était un personnage mystérieux, renfermé, à demi-sauvage. Il habitait dans une cabane près du dolmen.

     Il vivait heureux en entretenant les environs de son dolmen. Tous les jours, il coupait l’herbe, les ronces, il débroussaillait.
Un matin, alors qu’il vaquait à ses occupations, il vit une ombre s’approcher de lui. C’était son frère Farouck qui venait l’inviter à passer quelques jours chez lui. Ce dernier ne lui ressemblait pas. Il était grand, imberbe et souriant. Galy resta quinze jours en sa compagnie. Lorsqu’il revint, il resta stupéfait: son dolmen était transformé en soucoupe volante rempli de martiens jaunes, hauts comme trois pommes. Ils avaient trois yeux qui brillaient dans l’obscurité, deux antennes orange fluo mesurant un mètre cinquante chacune. Ils était hideux et avaient un air sinistre.
Pétrifié, paniqué, Galy alla se réfugier chez lui. De là, il observa les événements. Il resta longtemps perplexe, puis une idée lui traversa l’esprit. Il fit appel à son frère. Galy lui expliqua ce qui se passait. Farouck n’en revenait pas. Ils se renseignèrent sur la gravité de cette curieuse invasion. Une nuit, tandis que les martiens exploraient la forêt limousine, Galy et Farouck s’introduisirent dans la soucoupe. Soudain Galy vit écrit sur un mur: « Nous n’avons peur que d’une chose: la Pierre diabolique sur la planète Oslo dans la septième galaxie. » C’est alors qu’il chercha comment s’y rendre. Il vit un scooter aérospatial.
Ils décidèrent donc de partir à la recherche de cette pierre pour provoquer la fuite des martiens et retrouver leur dolmen.
Galy y monta, mais ne trouva pas comment démarrer. Farouck appuya sur un bouton rouge et le scooter s’envola dans le ciel puis fut projeté dans l’espace.
Farouck murmura à Galy: « Sais-tu où se trouvent les freins ? »
Galy répliqua: « Ils doivent être à côté des vitesses. »
Farouck vit de loin une météorite venir droit sur eux. Il cria à son frère:  » Regarde ! »
Galy vociféra: « Dévions sur la gauche ! »
La météorite passa très près du scooter et ils continuèrent à avancer rapidement. Puis ils débarquèrent sur la planète Oslo. Ils virent la pierre diabolique étinceler du haut d’un volcan. Ils remontèrent sur le scooter qui, malheureusement, ne démarra pas car l’eau de cet autre monde se mélangeait avec l’essence. Alors, ils firent le chemin à pied. Le volcan entra en éruption. Ils se réfugièrent dans une grotte. La lave bloquait l’entrée mais dans la caverne, il existait trois tunnels. Ils ne savaient pas lequel prendre.
Galy décida d’emprunter le droit. Ils parcoururent cinquante mètres et tombèrent dans un trou rempli de dix monstres d’Argos qui avaient cent yeux et deux antennes. Galy trouva une idée: Pour tuer les monstres, il fallait couper les antennes à l’aide d’une arme. Farouck vit un grain étincelant et le ramassa. Il découvrit dans une ouverture dix poignards d’or pur. Il visa avec dextérité les antennes, tira et tua un monstre. Les autres se précipitèrent vers eux… Après les avoir tous détruits, ils essayèrent de sortir de l’orifice. Ils remontèrent jusqu’au croisement des trois tunnels et choisirent le gauche mais ils arrivèrent devant un cul-de-sac. Ils restèrent bloqués mais, par chance, un habitant de la planète Oslo apparut, il sembla surpris mais peu agressif et il accepta volontiers de les guider dans ce labyrinthe. Il leur demanda ce qu’ils cherchaient sur sa planète. Une fois les explications fournies, l’habitant d’Oslo les aida à trouver la pierre. Ils arrivèrent au sommet du volcan, ils ramassèrent le caillou magique…

 Galy et Farouck firent leurs adieux à leur bienfaiteur et rentrèrent chez eux. En arrivant à la cabane, ils sortirent la pierre maudite, les martiens prirent peur et essayèrent de s’enfuir. Mais c’était trop tard, ils partirent en fumée. La soucoupe redevint dolmen. Farouck rentra chez lui. Galy continua de s’occuper du mégalithe. Tout reprit son cours comme avant. Galy menait sa petite vie tranquille et Farouck également.

Classe de 6ème 1998
Beaubert Damien
Bonnet Olivier
Debur Charles
Destours Nicolas
Philippon Anthony
Texier Alexandra