Article du 3 juillet 2008

Le Populaire

Une belle fête de fin d’année au collège

Bonne retraite M. Dalewski

Fête de fin d'année

Souvenirs. Une fête de fin d'année qui laissera de bons souvenirs à Michel Dalewski

Des chants, de la danse et du théâtre, la fête de fin d’année du collège Fabre-d’Églantine a été un grand moment pour les élèves et leurs professeurs.

A l’occasion de cette première édition pour le principal Claire Canoz, affectée à la direction de l’établissement en septembre 2007 les collégiens n’ont pas économisé leur inventivité et leur énergie. Les titres de la variété internationale, ont résonné entre les murs de l’établissement. Autant dire que cette manifestation constitue aussi un bon exercice pour les « classes franco-britanniques » de l’établissement, qui alternaient chants et petites pièces instrumentales pour flûtistes ou avec quelques saynètes dans la langue de Shakespeare : The New pupils, The candidates (on n’est pas très loin des épreuves du brevet), Brian Bond 009… Cette soirée avait été préparée avec soin par Christine Fourton, professeur de Musique, Stéphanie Duplouich et Marie Céline Roy, professeurs d’Anglais, Emmanuelle Lacour, professeur de Mathématiques et Clarisse Gauducheau, professeur de Français avec le coup de main des parents d’élèves, notamment Jean-Louis Boutant qui s’occupait de toute la sonorisation.

Un bel hommage pour un jeune retraité

Le clou de la soirée fut sans nul doute le spectacle des germanistes qui ont rendu un hommage sensible et drôle à leur professeur d’allemand, Michel Dalewski, qui prend sa retraite. Enseignant à La Souterraine et à Saint- Sulpice-les-Feuilles, exigeant et plein d’humour, fidèle à sa blouse blanche depuis le début de sa carrière, il s’est trouvé de l’autre côté de la classe, dans le rôle de l’élève tandis qu’il se faisait interpeller par une élève transformée en prof.

Pour clore cet hommage affectueux, les élèves avaient déployé une banderole « bonne retraite » devant la scène tandis que la salle applaudissait à tout rompre. Dans l’armoire de ses souvenirs puisés dans l’Éducation Nationale, il est certain que Michel Da­lewski conservera celui-là dans la pile des meilleurs et certainement des plus émouvants.