Lieux habités (Grds Chézeaux)

BOIS-ROBIN
Lieu noble relevant de La Salle-de-­Jançay, suivant dénombrement du 23 janvier 1572, rendu par le seigneur de La Goutte-Bernard.
Il joignait le chemin des Chézeaux à Lagebeaudeuf.
Appartenait encore à ces seigneurs en 1759.

LE BOST
1 m, 7 h
Mentionné en 1565.
Le 2 mars 1580 Jean Agenet, seigneur du Courry, cède au seigneur de Rhodes une dîme de blé au Bost et “ le droit de retour aux bœufs que debvoient les hommes couchants et levants en lad. dixmerie qui iroient labourer au mas du Corps du Bost  ”  (9401).

LES BUSSIERES
7 m, 28 h
Les Bussières doivent des rentes à La Salle en 1486.
Sur une maison on voit une croix de lorraine avec la date 1668 et les lettres « P.P.C.D.C. » Peut-être « Pierre Perrot, curé des Chézeaux » (Cf. Manuscrits de l’abbé Dufour.)

CHEZ-GAILLARD
1 m, 7 h
Cité en 1649.
Antérieu­rement appelé Les Petits-Moulins
Tire son nom de Denis Gaillard, prêtre, demeurant aux Petits-Moulins en 1532.

CHEZ-REDON
11 m , 39 h
La dîme appartenait à La Salle.
Cheulx-Reddons, 1579
Les Redons, 1624
les Reddons, 1650-1656

LA CLIDIERE
4 m, 15 h
Annexée aux Chézeaux en 1847
Dépendait autrefois de Saint-Georges.

LE CLUZEAUD
3 m, 5 h
Le 7 mai 1565, Gabriel de Fougières, capitaine de la vicomté de Brosses, donne bail à Jean Aupetit, des Cluzeaulx, les cens que les sujets de la Terre-aux-Feuilles doivent à Brosses comme droits de guet, moyennant 25 l.

LA CROIX DU DOGNON
Une tuilerie y fut construite vers 1840, mais elle ne dura pas longtemps la tuile n’étant pas bonne (Cf. Manuscrits de l’abbé Dufour.)

LA FORET BRUNE
5 m, 30 h
La dîme dépendait de La Salle.
La métairie du Bastide, située dans ce village en 1583, dépendait de la seigneurie des Chézeaux.
Le mas de la Fourest, 1487
la Fourest Brune, 1536

LA GOUTTE-BERNARD.
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JANÇAY
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LES GRANDS-MOULINS
1 m, 9 h
Le 10 septembre 1410, Olive de Saint-Georges, dame de La Tour Saint-Vourie et de la terre des Chazaus en partie, « dame bien prouebve et bien aconseillée« , fait don à Guillaume Charpentier, paroissien des Chézeaux, pour ses bons et agréables services, des héritages de Pierre Lasson et André Babus, au village du Moulins, et lui baille à rente le moulin à drap appelé le moulin de Leycluse, situé en l’héritage du Moulins (9397).
Les Grands-Moulins, 1521.

LES JOYEUX
Village cité en 1654.

LAGEBEAUDEUF
2 m, 10 h
L’Age Beauduc, 1447
L’Age-beaudeuf, 1478.

LES LANDES
1 m, 11 h
Domaine autrefois sur Saint­-Georges, reconstruit sur Les Chézeaux
Suivant dénombre­ment du 26 mars 1597, le fief des Landes comprenant bâtiments et héritages dépend de la seigneurie des Chézeaux et est possédé par le seigneur de Puylaurent.

LAUROT
1 m,2 h
Au XVIes, les terres du mas de Loreau ou autrement les communautés des Landes de Jan­çoys, contenant 300 s., étaient contestées entre le seigneur de Lavaupot et celui de Rhodes. En 1573, Guillaume Pot, accompagné d’hommes en armes, s’était emparé des blés et des rabbes du seigneur de Lavaupot, avait battu ses gens et tué leurs bêtes (9391).

LA LOGE
1 m, 6 h
Jusqu’en 1847 comprise dans Saint-Georges.

LA MECANIQUE
2 m, 10 h
En 1824, M. Bruno Gravier établit une filature de laine au lieu dit La Plante-à Macoux ; elle fut longtemps florissante, dit l’abbé Dufour, et fut une source de commerce pour le bourg. Un incendie, dans la nuit du 7 au 8 oct. 1856, dévora le manège où l’on mettait les chevaux qui faisaient tourner l’arbre ; un second incendie l’acheva dans la nuit du 20 au 21 avril 1860. Elle a été reconstruite depuis et il y existe encore une filature de laine à 120 broches.

MOULIN-NEUF DES AUDOUCETS
1m, 7 h
Une sentence du sénéchal de Poitou du 17 juin 1500 pour le seigneur des Chézeaux attribue à celui-ci, faute de payement des devoirs fonciers, le moulin neuf des Audoulcets, apparte­nant à Pierre Audoulcet. Cette sentence ne fut sans doute pas exécutée, car ce dernier vendait le 27 janvier 1503 au même seigneur une rente de 1 s. seigle sur un moulin situé au-des­sous du village des Grands-Moulins, appelés le Moulin-Neuf des Audoulcet, sur la rivière de Mascort. En 1600, ce moulin est à blé et à drap; au XVIIIe siècle, il était en ruines. Il a été reconstruit depuis (9397).

LES PAGES
1 m, 7 h
Construction récente.

LA PENDUE
1 m, 6 h
Dépendait de Jançay.
Le 25 octobre 1472, la dame de ce lieu donne à rente à Jean Martin le jeune le mas de terre de La Pandule, qui était naguère en bois, avec droit d’usage dans les bois de Jançay, mais seulement ce qu’il pourra porter au col ;
La Pendule, 1486;
La Pandule, 1650 (9390).

LA PERONNE
Moulin mentionné en 1660-1674*.

*  Deux lieux dits de La Peronne figurent au cadastre: l’un 844 B. au-dessous du Bost; l’autre 789, près du Prémartin.

LES PETITS-MOULINS
Les Petitz Malins, 1476;
Mé­tairie des Petits-Moulins alias de Chez-Gaillard, 1649.

LA PLANCHE-MAQUOT
Autre nom de la Mécanique.
Ce nom de Maquot doit provenir de l’ancien nom du ruis­seau sur lequel se trouve ce hameau : rivière de Macor ou Mascort, au XVIe siècle, d’autant qu’on trouve en 1500 un Gué de Macort dans cette région.

PREMARTIN
2 m, 10 h
Anciennement le Moulin Neuf des Charpentiers.
Sans doute le moulin à drap appelé de Leycluse, donné ci-dessus en 1410.
Le 26 janvier 1514 (n. s.), Marie Barton, dame des Chézeaux, permet à Guillaume et Macé Charpen­tier de bâtir un moulin à blé sur la place où se trouvait jadis un moulin à drap, sur la rivière de Macor, près des Chézeaux, sans payer de devoirs. En 1528, ce moulin était édifié, mais comme les Charpentier tenaient déjà à rente le moulin banier du Refour, les hommes de la seigneurie ne vou­laient aller à leur moulin neuf et ils ne pouvaient les y contraindre « parce qu’il était en main  roturière ». Pour faire cesser cet état de choses qui leur était préjudiciable, ils passaient le 3 mars 1528 un compromis avec le seigneur des Chézeaux. Ils lui abandonnèrent le Refour et reconnurent tenir en la main du seigneur le nouveau moulin, à charge de lui payer 1 s. seigle et 1 s. froment. Cette déclaration, acceptée par le seigneur, permettait aux tenanciers de jouir du droit de contrainte sur les habitants. Ce moulin, désigné depuis sous le nom de moulin neuf des Charpentiers, était encore à blé et à drap en 1553;
Au XVIIe s., il était appelé le moulin de Prémarin, 1653 (9397).
André Petipied, seigneur de Pré-Martin (1659);
Valentin Peuchaud (1758-1772).

PUYCHAFFRAT
8 m, 37 h
Suivant déclaration du 26 mars 1523, les habitants de ce village sont hommes cou­chants et levants roturièrement de Rhodes, astreignables à moudre au moulin du seigneur et à faire le guet à son château ; ils devaient une corvée par semaine.
Podium Chaffroy, 1282.
« Le fort beau et grand village de Puychaffray, aveu de Rhodes, 1597;
Une tuilerie est mentionnée aux Gorces de Puischaffret en 1717.
Faisait partie de Saint-Georges avant 1847 .

LE REFOUR
1 m, 5 h
C’était le moulin banal de la seigneurie des Chézeaux situé sur le chemin de la Poste; il est mentionné dès 1514.
En 1528, le reffourt est affermé par le seigneur 12 s. seigle et 12 b. froment; en 1588, 5 s. froment, 43 s. seigle, 6 chapons et un gâteau; en 1720, 220 l., un gâteau et 2 chapons.

LES RUES D’EN BAS
Ancien nom de la partie des Chézeaux groupée autour de l’église.
La dîme des Rues d’Embas (1588)
Appartenait à la seigneurie de La Salle.
Ce nom ne figure pas dans les documents antérieurs.

LES SANDETS
1 m, 9 h
Domaine de construction récente.

PUYLAURENT
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LA SALLE DE JANÇAY
2 m, dit un mémoire du XVIe siècle .
Est un démembrement de Jançois qui a fait le partage d’un puîné ; Ce n’est qu’une petite maison basse qui avoit autrefois esté bastie près le chastel de Jançoys, voire à dix pas près ; mesme elle prit l’étymologie de son nom sur led. chastel comme estant. descendue dud. chastel, d’aultant qu’elle s’appelle la seigneurie de la salle du chasteau de Jançoys ”.
Un autre mémoire de la même époque la nomme la seigneurie de la Celle de Jançois (9391). Elle aurait pu tirer son nom de celui de la famille la possédant, tout comme Lavaupot, mais les documents antérieurs portent tous La Salle ; on ne petit donc s’arrêter à cette étymologie.
Un aveu sans date, mais du XVe siècle., rendu par Raoulin de la Celle, pour la Salle de Jehançoys, détaille l’hôtel et aber­gement de La Salle, colombier, droit de justice comme les autres seigneurs de la Terre-aux-Feuilles ; sa part des pla­çages des foires et marchés des Chézeaux et de la commande de la Terre-aux-Feuilles, valant 6 l. par an, une pêcherie sous ledit hôtel tenant au grand étang et à la fontaine dud. lieu ; sa part du bois de Jançai étant tant en bois de serpe et taillis qu’en bois de ligne et de haute futaie, situé entre les Chézeaux et Jehançoys et joignant au chemin de la justice* de Johençoys à Saint-Benoît ; le Bois Garnault avec la grande garenne de La Salle ; l’étang de La Rue ; les grandes dîmes des Chézeaux et de Saint-Sulpice ; des tenues serves et de serve condition, aux us et coutumes de la vicomté de Brosse, sur Seuger, Montraignault, la Ville-­au-Jay, les Gouges, les Bussières, les Petits-Moulins, etc.

*  Un terroir dit des Justices figure au cadastre 271 B, entre Chez­-Redon, la route de Mailhac et les Bussières.

Seigneurs : autre Raoulin de La Celle, époux de Marguerite de Bridiers ; Gabriel de La Celle, 1527-1528, leur fils, d’où Raoulin vivant en 1568 ; Guillaume Pot, seigneur de Rhodes, dès 1572 ; il rendait aveu le 26 mars 1597 pour ce fief noble de La Salle de Jançays qui comprenait une grande maison haute et basse. Réunie aux immenses domaines de cette puissante maison, La Salle de Jançai, à laquelle vint plus tard s’adjoindre le fief de Jançai, eut dans la suite le sort de Rhodes et de Mondon.
Au hameau de La Salle on voit encore, à quelques pas des ruines de Jançay et séparé seulement par l’emplacement d’une pêcherie, un bâtiment construit sur une cave voûtée en ogive déformée à laquelle une porte ogivale aujourd’hui murée donnait accès ; c’est sans doute tout ce qui reste de La Salle de Jançay.
Sénéchaux :  Pierre Guilhot, 1540 ; Jean Micheau, 1592.
Greffiers :  Gaulier, 1540 ; Jean de la Font, 1588.
Receveur :  A. de La Fourest, 1585.