Régnier Pot, chevalier, (seigneur de la Prugne-au-Pot, la Roche-Nolay, Bagneux, etc.), commença la grandeur de sa race.
Nous le trouvons, en 1381, échanson de Philippe le Hardi.
Philippe le Hardi, comte de Touraine et duc de Bourgogne, quatrième fils du roi Jean et l’un des princes les plus puissants de la chrétienté. On sait quelle carrière batailleuse fut celle de Philippe pendant toute la minorité du roi Charles VI, son neveu.
Régnier Pot ne manqua à aucune de ses expéditions et c’est ce qui explique l’époque tardive de son mariage, car il approchait de cinquante ans lorsqu’il épousa, à Vincennes, le 29 novembre 1392, Catherine d’Angouselle.
Après la mort de son bienfaiteur, il trouva la même faveur auprès du nouveau duc Jean sans Peur et du roi Charles VI, son cousin. Celui-ci lui confirma la possession de la terre de la Roche-Nolay, en Bourgogne, qu’il avait acquise de Louis de Savoie, il le nomma conseiller et chambellan de sa maison, lui confia diverses missions en Languedoc et en Guyenne de 1411 à 1419, l’établit capitaine du château de Parthenay en Poitou en 1419, et en 1420 il lui donna la terre et seigneurie de Baigneux.
Enfin, après avoir été nommé, avec plusieurs autres, pour poursuivre devant le roi les meurtriers du duc Jean, assassiné en 1419 sur le pont de Montereau, Régnier fit son testament le 6 mars 1425, par lequel il substitue à son fils Jacques, en cas de mort, son cousin Jean de la Trémoille, baron de Dracy.