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Présentation
Origine du nom
La justice
La paroisse
La religion
Histoire
Lieux habités
Présentation
Les communes de La Châtre-Langlin (Indre), des Chézeaux, Saint-Sulpice, Mailhac et Cromac enveloppent Saint-Georges. La loi du 9 août 1847, dont il a été question à propos des Chézeaux, lui ayant enlevé 332 ha. 13 a., malgré l’opposition très légitime des habitants, cette commune, n’a plus qu’une superficie de 1621 ha. 18 a.
Elle est arrosée par le ruisseau du Peudemont au centre, le ruisseau des Riaudes au Nord, le ruisseau du Gué de la Ronde au Sud-Est.
Le dernier recensement donne à cette commune 670 hab. répartis en 22 villages ou hameaux. En 1793, elle avait 576 hab.
1806 : 536 h
1836 : 780 h
1896 : 673 h
1901 : 658 h
La loi de 1847 se traduisit par une perte de 50 hab.
Le Pouillé de Nadaud accuse 6000 communiants ; les visites 400, chiffre plus vraisemblable.
Nadaud identifie notre Saint-Georges avec le Saint-Georges de Fontanet, dont l’église fut donnée eu 1095 par Humbaud, évêque de Limoges, à l’abbaye de Bénévent ; cette attribution paraît vraisemblable, car il existe non loin du bourg un lieu dit des Fontenets, où des fondations gallo-romaines ont été rencontrées. Faisons cependant remarquer que tous les autres documents placent Saint-Georges parmi les dépendances du prieuré de Beaulieu.
Origine du nom
Nous voyons cette localité nommée Saint-Georges-Terre-aux-Feuilles, en 1402 ;
Saint-Georges-aux-Feuilles, 1497-1504 ;
Saint-Georges-des-Landes, 1524-1571 ;
Saint-Georges-les-Landes, 1581.
Ce dernier nom provient bien probablement des importants communaux qui entouraient le bourg et qu’on trouve appelé Les Landes au XVIe siècle.
La justice
Le 4 avril 1623, on reconnaît que la justice et féodalité des communautés de Saint-Georges, contenant 200 s. et joignant au grand et vieil cimetière de Saint-Georges, au grand chemin des Chézeaux à Croumas jusques à une pierre appelée Le Chalot-Burais qui divise les paroisses de Saint-Georges et Mailhac, et auquel lieu la procession de Saint-Georges allant à Croumas a coutume de faire une station ; aux terre du Peu de Croumas jusques à un lieu appelé La Grande-Chaudière sur le grand chemin de Mondon à l’étang de Champagnac, appartiennent moitié aux seigneurs de Rhodes et Mondon, moitié aux seigneurs de Puylaurent et Soulignac (9403).
Au moment de la confection du cadastre, en 1836, les bois, bruyères et landes occupaient encore un quart de la commune. Les communaux représentaient à cette époque un dixième de la superficie. Il a été depuis procédé à de nombreux partages ; ceux qui restent indivis n’ont qu’une étendue de 90 h.
La paroisse
C’était autrefois une paroisse fort pauvre. Elle fournissait et fournit encore, malgré l’amélioration des terrains et des défrichements, un fort contingent à l’émigration.
Sous l’ancien régime, elle envoyait surtout des sabotiers, des palonniers (charrons) ; les paveurs, qui forment actuellement la plus grande partie de ses émigrants, y apparaissent dès le début du XVIIIe siècle
Le bourg, placé à la croisée de plusieurs chemins, a, d’après le recensement de 1901, 22 maisons et 83 hab. On y comptait 74 hab. en 1793. Sa progression est plutôt faible. Deux débitants seulement se chargeaient de les désaltérer. A ce point de vue, le bourg était en retard sur les autres chefs-lieux du canton.
Le tarif de Brosse porte que, le jour de Saint-Georges, le vicomte prélève sur chaque cabaretier 5 s. et un pot de vin. De plus, chaque marchand y amenant des marchandises payait 4 d. pour droit de plaçage. Cependant, deux transactions de 1623 reconnaissent que la justice sur la cure et le droit de plaçage devant appartiennent à Mondon, tandis que le droit de plaçage derrière dépend de Puylaurent (9403).
La religion
L’église est rectangulaire, à chevet droit ; elle est éclairée par trois fenêtres étroites en plein cintre qui ont été modifiées à l’extérieur à l’époque gothique.
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La mairie et le groupe scolaire ne forment qu’un seul bâtiment édifié en 1877 moyennant 17000 F.
Histoire
Néant. Les registres révolutionnaires manquent.
En l’an Xl et l’an XII, la commune fut ravagée par une épidémie qui emporta 64 personnes la première année et 48 la seconde ; la moyenne était de 25 à 30 décès.
Dans l’ancien état civil, qui remonte à 1644, nous relevons en 1648 le décès de Marie Barré, femme de Jean Guérinet, ancien valet de chambre du duc de Puylaurent, alors chef de paneterie de Gaston d’Orléans. De nombreux actes concernent, en 1713-1721, les gentilshommes verriers de Puylaurent.
Lieux habités
Liste des villages de la commune de Saint-Georges-les-Landes tels qu’ils sont décrits dans la 1ère Monographie.
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Personnalités laïques et religieuses
Maires. — Lafont, 1793 ; J.-B. Gabiat, an VIII-1830 ; J.-B. Guillaume, 1830-1841; Barthélemy Peuraud, 1841-1843 ; André Appay, 1843-1860 et 1873 ; Etienne Puiferrat, 1860-1871 ; J. Paturaud, 1871-1873 ; Barthélemy Appay, 1873-1888 ; Cam. Puiferrat, 1888-1892 ; J. Lepain, 1892-1899 ; Théodore.Jh. Roby, 1899-1906.
Curés. — Pierre Johanneau, 1468 ; Jean Jay, 1561 ; Simon Marquet, 1561-1564, puis à Voulon ; Léonard Micheau, 1564 ; Léonard Lecler alias Lafaye, 1589 ; Guillaume Charlot, 1604-1624 ; Léonard Colin, 1624 ; René Prévost, 1643-1670 ; Pierre Chanteclerc,.1681-1685 ;J. Coppnie,1690-1707 ; Mathias Barriat, 1707-1722 : J. Gobertière, 1723-1778 ; J. Dubrac, 1779-1791.
Notaires. — Mathieu Aubrun, 1571 ; Gaulchier, 1623 ; P. Caulchier, 1661.1697 ; Jean Jouhannot, 1691-1706 ; ces trois derniers aux Tribardières ; Etienne Gabiat, 1740-1768, à La Chardière ; Silvain Appay, 1769-1785.
Sergents. — Léonard Périgot, 1592 Etienne Goudon, 1769-1778.
Chirurgiens. — Jean Prévost, 1656-1674 ; J.-B. Gabiat, 1729-1790.
Impôt du sang. — Jean Bèges, carabinier au 16ème léger, armée du Centre, est tué d’un coup de feu le 25 juill. 1813.