VALERIE FARET
Le Populaire du Centre
SAINT SULPICE LES FEUILLES : Trois jeunes devant le juge des enfants.
Une affaire rondement menée
Vol, racket et menace de mort : quatre mineurs de Saint Sulpice les Feuilles ont voulu faire régner leur loi au collège Fabre d’Eglantine.
Durant un peu plus d’un mois une poignée de jeunes scolarisés au collège Fabre d’Eglantine a multiplié les actes de délinquance au sein de l’établissement. Cependant, les méfaits ont été de courte durée car, entre le travail minutieux des gendarmes de la compagnie de Bellac, l’aide de la Conseillère principale d’Education, du Principal du collège et la vigilance de la municipalité, le problème a pu être rapidement endigué.
Tout a commencé le 23 septembre dernier lorsque vers 20 heures, un adolescent et une jeune fille de 14 ans s’introduisent par effraction dans la salle d’études du collège en brisant une fenêtre. Rapidement repérés et identifiés par la gestionnaire de l’établissement, il apparaît clairement que leur « visite » était destinée à dérober des marchandises. Tous deux sont convoqués devant le juge pour enfants afin d’être mis en examen le 14 décembre prochain.
Une semaine plus tard, apparemment peu refroidie par cette aventure, l’adolescente, qui selon le commandant Rivet serait « la meneuse » de la bande, participe avec trois autres jeunes de 15 à 17 ans à du racket sur plusieurs élèves du collège. Le mode opératoire est hélas courant : ils interpellent verbalement les jeunes, les entraînent à l’abri des regards et les fouillent afin de dérober leurs effets personnels. Le butin sera d’ailleurs bien maigre : quelques pièces, un téléphone portable et un bracelet qui ont été restitués aux victimes. Du coup, rebelote, ils sont à nouveau convoqués devant le juge pour enfants le 14 décembre.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Le 7 octobre, la jeune fille est interpellée pour menace de mort proférée à l’encontre d’une camarade. Sentant certainement qu’elle avait été repérée comme « la tête pensante » de l’équipe, elle met un couteau sous la gorge d’une des élèves, lui lançant, selon le commandant Rivet « si tu me dénonces, je te plante ! ». Les choses sont claires. S’armant de courage, la victime rapporte les faits à la Conseiller Principale d’Education qui alerte aussitôt la gendarmerie. Devant la gravité des faits la meneuse a été mise en garde à vue et s’est retrouvée devant le juge le 9 novembre.
Aujourd’hui un vol commis dans la cantine le 22 octobre reste encore à élucider mais il y a fort à parier que les auteurs soient déjà sous le coup d’autres mises en examen…