Le procès-verbal suivant constate la fonte de trois cloches qui n’existent plus.
“ Le vingtième jour du mois de juillet 1664 ont été bénites trois cloches :
– La première pour l’église, qui est appelée la cloche du Saint Sacrement, sous le nom de saint Blaise et de sainte Mathurine,
qui sont Blèze Demaillasson et Mathurine Jammot ;
– La segonde qui est pour Saint-Miche1 a esté parrain Me Roux de Maillasson et damoiselle Eslenne Pot ;
– La plus petite pour sonner aux processions a esté parin Léonard de Maillasson et Marguerite Chambon.
Signé : Demaillasson, Héllène Pot, B. de Maillasson, Perrot. ”
Une délibération du district du 25 floréal an II constate l’envoi à Morterol de deux cloches de Saint-Sulpice pesant ensemble 1,5oo l.; elles devaient ensuite être transportées à Limoges.
En 1879 l’unique cloche qui restait a été refondue. Elle a été remplacée par deux autres cloches signées Bollée, d’Orléans.
La première pèse 572 k. Elle donne le “ sol dièse ”
“ Septembre 1870.
Léon XIII, pape.
Alfred Duquesnay, évêque de Limoges.
Mathurin Bandel, curé de la pse.
J.-B.-F. Aufort, vice-président du conseil général, maire de Saint-Sulpice, parrain.
Mlle Marie-Albertine de Pot, marraine.
Ad gloriam sacratissimi cordis Jesu.
Afin de satisfaire à tous, on me fit une soeur jumelle, l’on m’amoindrit un peu pour elle sans rompre l’accord entre nous. ”
La deuxième, plus petite ne pèse que 320 k. Elle sonne “ la dièse ”
“ Septembre 1870.
Léon XIII, pape.
Alfred Duquesnay, évêque de Limoges.
Mathurin Bandel, curé,
Jean-Bate Ferdinand Aufort, maire,
Marie-Charles de Puifférat, ancien préfet du Puy-de.Dôme, parrain,
Madame Marie-Thérèse-Emilie-Louise Dubrac, veuve Gauthier, marraine.
Ad laudem Beatissimoe Virginis Immaculatoe.
De même que l’oiseau chanteur lui dit sa complainte, à la Vierge sainte je dis les soupirs de mon coeur. ”
Toutes deux sont signées Bouée, d’Orléans.