JANVIER
FEVRIER
MARS
AVRIL
MAI
JUIN
JUILLET
AOUT
SEPTEMBRE
OCTOBRE
NOVEMBRE
DECEMBRE
Dictons en vrac
JANVIER
– Poussière en janvier, abondance au grenier.
– S’il tonne en Janvier, remplis ton grenier.
– Mieux vaut voir un chien enragé qu’un soleil chaud en Janvier.
– Mieux vaut un voleur dans son grenier que du beau temps dès le 1er mois.
– Neige à l’épiphanie, le grenier se remplit.
– Quand Janvier entre doux comme un agneau, il sort comme un taureau.
– S’il fait beau à la St Guillaume, (10.01) on aura plus de blé que de chaume.
– Un doux mois de Janvier n’amène jamais une bonne année.
– Quand il ne pleut pas en janvier, il faut étayer le grenier.
– Vaudrait mieux voir un loup sur le fumier qu’un homme en chemise en Janvier.
– St Antoine (17.01) et St Sébastien (20.01) emportent le plus dur de l’hiver.
– S’il gèle le jour de St Sulpice (19.01), le printemps sera propice.
– Si à la conversion de St Paul il pleut, le vigneron au vin dit adieu. (21.01)
– Quand il fait beau à la St Vincent, (22.01) le vigneron s’en va en chantant.
– A la St Vincent, (22.01) l’hiver monte ou descend, ou se casse les dents.
– L’hiver n’est jamais bâtard, s’il n’arrive tôt, il n’arrive tard.
– Si Janvier est trop doux, Dieu ait pitié de nous.
– Quand est sec le mois de Janvier ne doit se plaindre le fermier.
– De tous les marchands, en janvier, les plus contents sont les drapiers.
FÉVRIER
– A la Sainte Agathe (5-02) sème ton oignon même dans la glace.
– S’il fait beau à la Sainte Eulalie (12-02) pomme et cidre à la folie.
– Mieux vaut un loup dans le troupeau que Février trop beau.
– Beau Février, c’est disette au grenier.
– Quand Février ne donne pas de mauvais temps, mars vient qui lui jette des pierres.
– Si Février est chaud par aventure, Pâques ramènera la froidure.
– Février qui donne neige, bel été nous garantit.
– Neige de Février, vaut du fumier.
– Si le ciel est chaud pour la St Valentin, plénitude de biens (14.02).
– En Février le tonnerre fera tenir toute l’huile de noix dans une cuillère.
– Quand le merle chante en Février il faut remonter le bois au grenier.
– Février tout doux promet printemps en courroux.
– Quand Mardi-Gras est de vert vêtu, Pâques mettra des habits blancs.
– Quand il tonne au mois de Février, mets tes barils au grenier.
– Belle avoine de Février, donne espérance au grenier.
– Gelée du jour de la Sainte Honorine (27.02) rend toute la vallée chagrine.
– Vin soutiré en février est toujours bien clarifié.
MARS
– S’il pleut à la St Aubain (1er mars), l’eau sera plus chère que le vin.
– Si Mars commence en courroux, il finit tout doux, tout doux.
– Au jour de Sainte Colette (06-03) commence à chanter l’alouette.
– S’il neige au jour de St Thomas (le 7.03) c’est de la farine que t’auras pas.
– Des fleurs que Mars verra, peu de fruits tu mangeras.
– Les fleurs de Mars on n’en a que le regard.
– Mars nébuleux, été pluvieux.
– Vigneron, vide vingt fois ton verre si la pluie en Mars inonde la terre.
– Quand on entend le tonnerre en Mars, les vaches sont traites. Hélas !
– S’il pleut avec St Victorien (23.03) tu peux sûrement compter sur du bon foin.
– A l’annonciation (25.03), les hirondelles reviennent annoncer la belle saison.
– S’il gèle à la St Gontran (28.03) le blé ne deviendra pas grand.
– Soit au commencement, soit à la fin, Mars montre son venin.
AVRIL
– Quand en Mars il tonne, chacun s’étonne. En Avril s’il tonne, la nouvelle est bonne.
– Caprices d’avril font tomber les fleurs et trembler les laboureurs.
– Avril pleut pour les hommes et Mai pleut pour les bêtes.
– Jamais femme d’esprit n’a tondu ses brebis en Avril.
– En Avril ne te découvre pas d’un fil, en Mai fais ce qu’il te plaît.
– Quand il tonne en Avril, prépare tes barils.
– Avril frais, blé et vin donne. Froid il le moissonne.
– Quand il pleut à la St Georges (23.04) sur 100 cerises on a 14.
– S’il pleut le jour de la St Marc, (25.04) les guignes couvriront le parc.
– Quand St Marc n’est pas beau (25.04) pas de fruits à noyaux !
– Les Mois d’Avril et de Mai font la farine de toute l’année.
– D’Avril, les ondées font les fleurs de Mai.
– Ce n’est jamais Avril si le coucou ne l’a dit.
– Récolte n’est assurée que la lune rousse ne soit passée.
MAI
– Rosée de Mai donne vin à la vigne et foin au pré.
– Un Mai sans rose rend l’an morose.
– Bourgeon de Mai, remplit le chais.
– La rosée de Mai fait tout beau ou tout mauvais.
– Mai froid et rigoureux ne rend personne heureux.
– Quand il pleut le 1er jour de Mai, les vaches perdent la moitié de leur lait.
– Quand le raisin naît en Mai, faut s’attendre à du mauvais.
– Quand il pleut les premiers jours de Mai, Madame tes coings sont perdus.
– Mai froid, n’enrichit personne mais il est excellent quand il tonne.
– Le froment sera mal nourri si Mai ne voit sa fleur ni son épi.
– Le mois de Mai ne s’en va sans son épi de blé.
– Gare qu’il ne gèle à la Ste Estelle (11.05).
– Sont biens nommés les Saints de glace, Mamert, Servais et Pancrace (11.12, 13.05).
– A la St Honoré (16.05) s’il fait gelée le vin diminue de moitié.
– S’il tonne le jour de St Pascal sans grêle, ce n’est pas un mal (17.05).
– Froid Mai, chaud Juin emplissent la grange jusqu’au coin.
JUIN
– Année de foin, année de rien.
– La lune de Juin gouverne toutes les autres jusqu’à Noël.
– Beau temps de Juin, abondance de grain.
– Prépare autant de tonneaux qu’en Juin tu compteras de jours beaux.
– Le temps qu’il fait en Juin, le 3, sera le temps de tout le mois.
– Juin froid et pluvieux, tout l’an sera grincheux.
– S’il pleut à la St Médard(08.06), le 1/3 des biens est au hasard.
– Juin bien fleuri est un vrai paradis.
– En Juin c’est la saison de tondre brebis et moutons.
– Pluie d’orage à la St Silvène (20.06) apporte beaucoup de vin dans les verres.
– Si St Jean (24.06) fait la pissette au coudrier, pas de noisette.
– A la St Jean les jours sont plus grands.
– S’il pleut àla St Pierre (29.06) la vigne est réduite au 1/3.
– St Pierre et St Paul pluvieux (29.06) font 30 jours dangereux.
– Un pré est bien vaurien quand en Juin il ne donne rien.
JUILLET
– Juillet ensoleillé remplit caves et greniers.
– Si tu veux de bons navets sème-les en Juillet.
– S’il fait beau en Juillet, bonne récolte, s’il pleut moisson molle.
– A la St Thierry (1er.07) aux champs jour et nuit.
– Pluie du matin en Juillet est bonne au vin.
– En Juillet mois d’abondance, le pauvre a toujours sa pitance.
– Quand reviendra la St Henri (13.07) tu planteras ton céleri.
– Quand il pleut à St Victor (21.07) tu planteras ton céleri.
– Quand il pleut à St Victor (21.07) la récolte n’est pas d’or.
– A la Sainte Madeleine (22.07) il pleut souvent car elle rencontra son maître en pleurant.
– A la Sainte Madeleine la noix est pleine.
– De glands sera votre porc privé, si à la St Jacques (25.07) votre toit est mouillé.
– Souvent juillet orageux annonce un hiver rigoureux.
AOUT
– Le temps de la mi-août arrange ou défait tout.
– Soleil rouge en Août, pluie partout.
– S’il pleut à la mi-août, les noisettes sont perdues.
– Quand il pleut au mois d’Août, les truffes sont au goût.
– A la fête de St Laurent (10.08) si tu as des noix regarde dedans.
– A la Sainte Claire (11.08) si la journée est chaude, comptez sur les fruits à couteaux, ils seront beaux.
– C’est vers la St Hippolyte (13.08) que le raisin change le plus vite.
– Quand il pleut le jour de l’Assomption (15.08) il pleuvra jusqu’à la nativité de Notre Dame(08.09).
– C’est le soleil en Août qui donne aux pommes leur goût.
– En Août le soleil se levant comme un rouge miroir annonce de l’eau pour le soir.
– Cigogne à la St Barthélémy (24.08) un doux hiver nous est promis.
– Si la lune de St Louis (25.08) se fait temps beau, soit réjoui.
– Fine pluie à St Augustin (28.08), c’est comme s’il pleuvait du vin.
– En Août et en vendange il n’y a ni fête, ni dimanche.
SEPTEMBRE
– Septembre sans pluie tarit fontaine et puits.
– Pluie de Septembre favorise semailles et vendange.
– S’il fait beau à la St Gilles (1er.09), il fera beau jusqu’à la St Michel.(29.09)
– Septembre emporte les ponts ou tarit les fontaines.
– Pluie du jour de St Grégoire (3.09) autant de vin de plus à boire.
– A Notre Dame de Septembre (8.09) le raisin est bon à prendre.
– Le temps de la nativité de Notre-Dame (8.O9) dure tout un mois sans variété.
– Lorsque beaucoup d’étoiles filent en Septembre les tonneaux seront trop petits en Novembre.
– En Septembre les fainéants peuvent s’aller pendre.
– Septembre se nomme le Mai de l’automne.
– Septembre chaud de jour, dans les champs chariots lourds.
– Septembre le vaillant surmène le paysan.
– Si Mathieu (21.09) pleure au lieu de rire le vin, en vinaigre vire.
– Semis de la St Maurice (22.O9) récolte à ton caprice.
– Un automne en fleurs annonce un hiver plein de rigueur.
– Un bel automne vient plus souvent qu’un beau printemps.
– Quand les hirondelles voient le St Michel (29.9), l’hiver ne vient qu’après Noël
OCTOBRE
– Octobre glacé fait vermine trépasser.
– Octobre au coin du feu fera venir le leu (forme ancienne de loup).
– Brouillard d’Octobre et pluie de Novembre, beaucoup de biens du ciel font descendre.
– Qui sème à la St Léger (2.10) aura seulement du blé léger.
– Sème au jour de St François (4.10), il te rendra grain de bon poids.
– Brouillard d’Octobre et pluie de Novembre font bon Décembre.
– A la St Serge (7.10) va acheter tes habits de serge.
– S’il pleut à la St Denis (9.10) l’hiver sera humide et sans glace.
– En Octobre le tonnerre fait des vendanges prospères.
– En Octobre il faut que l’homme vite s’habille quand le mûrier se déshabille.
– Octobre en brumes, un mois à rhumes.
– A la St Luc (18.10) la betterave devient sucre.
– A St Crépin (25.10) les mouches voient leur fin.
– Quand les St Simon et Jude (28.10) n’apportent pas la pluie, celle-ci n’arrive qu’à la Ste Cécile (22.11).
– Quand Octobre prend fin, dans la cuve doit être le raisin.
– Fin Octobre fumez bien et vous récolterez de même.
– En octobre, qui ne fumera rien ne récoltera rien.
NOVEMBRE
– Quand en Novembre il a tonné, l’hiver est avorté.
– A la Toussaint si la belette est blanche, emplit 2 fois ta remise de branches.
– La neige le jour des trépassés annonce un printemps ensoleillé.
– Si le vent du Sud souffle pour la St Martin (11.11) l’hiver ne sera pas coquin.
– Tel jour St Brice (13.11), tel Noël, tel jour de l’an.
– Pour Ste Cécile (22.11) chaque fève en fait mille.
– Quand l’hiver vient doucement il est là à la St Clément (23.11).
– A Ste Flora (24.11) dans ton jardin plus rien ne fleurira.
– Quand Ste Catherine (25.11) au ciel fait la moue, il faut patauger longtemps dans la boue.
– A la Ste Catherine tout arbre prend racine.
– A la Ste Delphine (26.11) surtout chauffe tes reins.
– Neige de St André (30.11) peut 100 jours durer.
– Qui plante pendant l’Avent gagne une année de temps.
– En novembre, le fou engendre car en août gît sa femme.
DÉCEMBRE
– Noël du balcon, Pâques au tison.
– A Noël sur les perrons, Pâques sur les tisons.
– Qui en Décembre cherche l’ombrier à Pâques cherchera le foyer.
– La neige des Avents a de longues dents.
– En Décembre froid, si la neige abonde, en une année féconde le laboureur a foi.
– Neige de St Nicolas (6-12) promet du froid pour 3 mois.
– Quand St Ambroise (7-12) voit neiger, de 18 jours de froid nous sommes en danger.
– Décembre de froid trop chiche ne fait pas le paysan riche.
– Pluie d’orage dans les Avents empêche l’hiver d’arriver en son temps.
– Si l’hiver ne fait pas son devoir en Décembre ou Janvier, au plus tard il sera voir dès le 2 Février.
– Quand secs sont les Avents, abondant sera l’an.
– Celui qui a ses porcs au sel, n’est pas en peine de passer Noël.
– Hiver sitôt qu’il est trop beau nous promet un été plein d’eau.
– Noël porte l’hiver dans une besace quand il ne l’a pas devant il l’a derrière.
DICTONS EN VRAC
Mauvais an entre en nageant, mais s’il gèle, l’année sera belle.
Année de neige, année de bons grains.
Quand le coq chante à la veillée, il a déjà la queue trempée.
Lune barbouillée appelle vent ou giboulée.
Temps qui se fait beau la nuit, dure peu quand le jour luit.
Si le soleil luit sur les chandelles, gardez votre foin, vous en aurez grand besoin.
Balaie la neige devant ta porte avant de te plaindre sur le gel qui couvre le toit du voisin.
Soleil levant rouge ardent, est un signe de vent.
Quand la montagne a son chapeau, mets ta pelisse ou ton manteau.
Brouillard ouvrant la matinée annonce une belle journée.
Brouillard dans la vallée, bonhomme va à ta journée ; brouillard sur le mont, reste à la maison.
L’âne qui brait sans fin, annonce la pluie pour demain.
Une blanche gelée a souvent le derrière noyé.
Il n’est pas de samedi en France où le soleil ne fasse sa révérence.
Corbeau le soir croasse quand l’eau du ciel s’amasse.
Si le rouge-gorge chante le matin, beau temps certain.
Le vent qui souffle le jour des rameaux, ne change pas de sitôt.
Héros, vous ressentez vos blessures ; annoncez-le car la pluie est sûre.
Les Pâques pluvieuses sont souvent fromenteuses.
Le coucou avant les feuilles annonce beaucoup de paille mais pas de grain.
Si resplendissant que soit le soleil, le plus petit nuage qui passe, le dérobe à nos yeux.
Pluie de la matinée et pleurs de fiancée ne dure qu’un bâillement.
Rosée du matin, tout va bien, rosée du soir, il peut pleuvoir.
Si le martinet crie sans arrêt, mets ta capuche et tes souliers.
La pintade perchée qui crie, appelle la pluie.
Il ne faut pas couper les chardons le jour de l’Ascension, il en viendrait dix sur le même tronc.
Quand les pigeons sont perchés, la pluie est annoncée.
Plante qui graine se sème en lune croissante.
Plante qui racine se sème en lune décroissante.
Pentecôte mouillée fait la moisson rouillée.
Un anneau autour du soleil fait pleurer la femme du marin.
Quand l’abricotier est en fleur, jour et nuit ont même longueur.
S’il pleut le jour de la Trinité, le blé diminuera de moitié.
Au cinq de la lune, tu verras quel temps dans le mois tu auras.
Moucherons au coucher du soleil, pour demain un temps vermeil.
Dans la poussière, on voit les poules, avant l’orage qui se roulent.
Pleurs de femmes et pluie d’été, gros ruisseaux n’ont jamais fait.
Les oignons bien habillés verront fortes gelées.
Hirondelle volant haut, le temps va rester au beau.
D’un été bien chaud vient un automne pendant lequel souvent il tonne.
Peu de fruits au groseillier, peu de blé au grenier.
Tonnerre au mis d’août, grosses grappes et bon moût.
Si la lune est nouvelle en beau, avant trois jours il tombe de l’eau.
Nuages obscurs, jaunes ou verts, annoncent grêle avec éclairs.
Si les carpes sortent de l’eau, c’est de la pluie pour bientôt.
Chouette chantant le soir, beau temps et bel espoir.
Quand le coq chante souvent, c’est signe de changement de temps.
Si les fourmis font de gros tas, un dur hiver viendra.
Soleil rouge promet de l’eau et soleil blanc fait le beau temps.
Dimanche matin la pluie, bien souvent toute la semaine ennuie.
Qui son fumier enterre, en nouvelle lune doit le faire.
Quand les corneilles s’assemblent, du bois pour ton hiver assemble.
Semailles prématurées trompent souvent, semailles tardives trompent toujours.
La terre est toujours gelée pour le porc paresseux.
Quand l’eau sort au bois mort, toute l’année elle sort.
Ne te moque pas des chiens avant d’avoir traversé le village.
A colombe saoule, les cerises sont amères.
Ne crachez pas dans le puits, vous pourriez peut-être en boire l’eau.
Jamais renard n’eut gorge emplumée pour dormir grasse matinée.
Petite étincelle peut engendrer un grand feu.
Dieu n’a pas voulu que le premier jardin soit effacé par le premier péché.
Quand on a la chemise sale, il ne faut pas monter au mât de cocagne.
Corbeaux avec corbeaux ne se crèvent jamais les yeux.
L’amour est semblable à la rosée qui humecte à la fois les orties et les lys.
Laboure de travers ou tout droit ; si tu fumes bien, du blé tu auras.
Si tu ne veux pas que les corneilles t’assiègent de leurs cris, ne sois pas la boule du clocher.
Si nombreux que puissent être les méandres de la rivière, elle finira par se jeter àla mer.
Coucher de poule et lever de corbeau éloignent l’homme du tombeau.
On connaît une bonne source dans la sécheresse et un bon ami dans l’adversité.
Quand le gibier est parti ; on devine comment il fallait s’y prendre.
Quand un chien nous aide à passer le fleuve, vous ne demandez pas s’il a la gale.
Il ne faut pas juger du sac sur l’étiquette.
Un œil suffit au vendeur, mais l’acheteur n’en a pas trop de cent.
S’il pleut le jour du mariage, beaucoup d’écus rentreront dans le ménage.
Si un arc-en-ciel dure un quart d’heure, on ne le regarde plus.
Le chien au chenil aboie à ses puces, mais le chien qui chasse, ne les sent pas.
On achète pas un bœuf à l’empreinte du sabot.
L’abeille est honorée parce qu’elle travaille, non pour elle seule, mais pour tous.
Bien des gens sont comme ces horloges qui indiquent une heure et en sonnent une autre.
Si le coq chante à midi, c’est le signe d’un temps de paradis.
Les fautes et les hérissons naissent sans dard, c’est ensuite que nous ressentons leurs blessures.
Au jardin de l’avocat, un procès est un arbre fruitier qui s’enracine et ne meurt pas.
Quand le loup est pris, tous les chiens lui lardent les fesses.
Un grain de blé n’emplit pas le crible mais il aide son compagnon à le remplir.
La chasse endurcit le cœur aussi bien que le corps.
La justice est comme la cuisine, il ne faut pas la voir de près.
Ce ne sont pas les mauvaises herbes qui étouffent le bon grain, c’est la négligence du paysan.
Comme les vieilles portes ferment mal, ne faites pas trop de confidences au vieillard.
Il en est des enfants comme des champignons, ils ne sont pas tous également lions.
On entend tomber la pluie et non la neige. Les petites douleurs parlent haut, les grandes se taisent.
Qui vient trouver un cheval sans défaut, doit aller à pied.
Qui craint de se mouiller ne prend pas de truites.
Qu’est-ce donc une mauvaise herbe, sinon une plante dont on n’a pas encore découvert les vertus?
Deux moineaux sur un même épi ne sont pas longtemps unis.
Si on avait toujours des cerises et des raisins, on pourrait se passer de médecin.
Médecin de village, on vient le chercher en voiture et il s’en retourne à pied.
Selon l’oiseau le nid ; selon la femme le logis.
Une centaine de citadins ne peuvent dénouer le nœud fait par un paysan.
Beaucoup de gens sont comme la lune qui ne nous montre jamais qu’une face.
On ne trouve pas de lièvre sans terrier ni de femme sans excuse.
La lune et l’amour, quand ils ne croissent pas, décroissent.
Le saule est faible et pourtant il lie d’autres bois.
Le chat aime le poisson mais répugne àse mouiller les pattes.
La maison est à l’envers lorsque le coq se tait et que la poule chante.
Qui perd sa matinée, perd les trois quarts de sa journée.
Le vrai mérite est pareil au fleuve, plus il est profond, plus il est silencieux.
Mieux vaut ta propre morue que le dindon des autres.
Les pots fêlés sont souvent ceux qui durent le plus longtemps.
D’une bonne vigne, prenez le plant ; d’une bonne mère, prenez la fille.
C’est aux épluchures qu’on reconnaît la ménagère.
C’est une demeure bien triste là où la poule glousse plus fort que le coq.
Un vieil ami est un cheval harnaché.
Une poignée d’amis est meilleur qu’une charretée de ducats.
Vous pouvez obliger un âne à traverser l’eau, mais vous ne pouvez pas l’obliger à boire.
On reconnaît le cheval en chemin et le cavalier à l’auberge.
La bonne abeille ne se pose pas sur une fleur fanée.
L’avare est un cheval chargé vin, mais qui boit de l’eau en chemin.
Le méchant est comme les mouches qui ne s’arrêtent qu’aux plaies.
La rose n’a des épines que pour qui veut la cueillir.
Si la femme du pêcheur dîne rarement, celle du chasseur ne dîne jamais.
Choisis ta femme non à la danse, mais à la moisson.
Ne loue pas le jour avant que le soir soit venu et ta bru avant qu’un an soit passé.
Nul ne jette des pierres sur un arbre dépourvu de fruits.
Chaque coq est maître de chanter sur son fumier.
La faim regarde àla porte de l’homme laborieux, mais elle n’ose pas entrer.
Quand les cuisiniers sont nombreux, la soupe est trop salée.
Les arbres coupés en nouvelle lune se charançonnent.
La pierre la plus rugueuse s’aplanit en passant de main en main.
Si un petit arbre est sorti de terre sous un baobab, il mourra arbrisseau.
Un oiseau en cage ne chante pas d’amour, mais de rage.
Les poussins ne meurent pas des coups donnés par la poule.
Avec le temps et la patience, la feuille du mûrier devient satin.
Trois marmites, c’est grande fête ; trois femmes c’est la tempête.
Il faut couvrir le feu de la maison avec les cendres de la maison.
Le paysan entre deux avocats est comme le poisson entre deux chats.
Mieux vaut un oiseau de misère qu’un oiseau de volière.
Les tonneaux vides sont ceux qui font le plus de bruit.
Quand il touche la forêt, le feu dévore aussi bien le bois vert que le bois sec.
Si nombre d’oiseaux se réfugient à terre, la tempête va venir d’une forte manière.
Le juge est comme l’essieu de charrette ; dès qu’on le graisse, il cesse de grincer.
L’aubergine de mauvaise qualité n’est pas atteinte par les parasites.
C’est quand la charrette est embourbée que l’on connaît le nom des bœufs.
Pendant la vieillesse, on se chauffe avec le bois qu’on est allé chercher dans sa jeunesse.
Qui lance une pierre dans la boue s’éclabousse la figure.
Un vieux four est toujours plus aisé à chauffer qu’un neuf.
Un arbre peut produire un million d’allumettes, une allumette peut détruire un million d’arbres.
Quand même la couche serait à ton goût, ne dors pas sous le soleil d’août.
Un invité et un poisson ne sont bons que trois jours.
Quand on sème un grain de blé, on en récolte cent, méfions-nous de semer un grain de méchanceté.
Une bonne jument s’achète à l’étable tandis qu’une rosse doit courir les foires.
Le méchant est comme le charbon ; s’il ne vous brûle pas, il vous noircit.
La femme est une feuille de menthe : plus on la froisse, plus elle embaume.
Il ne faut cesser de semer parce que les oiseaux auront mangé quelques grains.
A la maison on s’écarte de sa mère ; au cœur de la forêt, on ne fait qu’un avec elle.
Qui souffle dans le feu, aura des étincelles et de la fumée dans les yeux.
Celui qui veut manger des œufs, doit supporter les poules.
La loi est une toile d’araignée, le bourdon s’y fraie un passage, mais la mouche s’y empêtre.
Lorsque le taureau est à bout, les couteaux pleuvent sur lui.
Quand la maison est trop haute, il n’y a rien dans le grenier.
Encore que la scie morde beaucoup, parfois elle se mord les dents.
Si la charrette et le buffle s’accordent, qu’importent les ornières du chemin.
Même lavé à l’eau de rose, l’ail ne perd pas sa saveur.
Quand les buffles et les bœufs se donnent des coups de cornes, ce sont les mouches qui trinquent.
Le dard du mépris parvient à percer l’écaille de la tortue.
Des petits coups répétés abattent un grand chêne.
Les nids les plus chauds sont ceux que l’on ne voit pas.
Même dans une cage d’or, le rossignol regrette son bosquet.
Le chien qui a léché des cendres, ne se fie plus à la farine.
Beaucoup d’amis ressemblent aux feuilles que chasse le vent du malheur.
Quand il y a plusieurs bergers, le troupeau est souvent dévoré par les loups.
Pour un clou, on perd un fer, et pour un fer, on perd le cheval.
Quand la charrette est renversée, chacun vient donner des conseils.
Changer de fontaine, c’est casser sa cruche ; changer de gué, c’est être dévoré par les caïmans.
Une porte qui grince peut durer longtemps sur ses charnières.
La luxure est comme le poivre, elle ne se tolère qu’à petites doses.
Le mensonge est un os que l’on jette aux autres mais qui vous étrangle.
Il y a toujours une guêpe pour piquer, même un visage en pleurs.
Les bonnes nouvelles sont toujours retardées mais les mauvaises ont des ailes.
Quand le chariot est brisé, beaucoup de gens vous disent par où il ne fallait pas passer.
C’est la branche chargée de fruits qui s’incline le plus.
La science est le tronc d’un baobab qu’une seule personne ne peut embrasser.
Certains se croient géants pour être assis sur la bosse d’un chameau.
Quand les gros poissons se battent, les crevettes doivent se tenir tranquilles.
Chasse la nature à coups de fourche, elle reviendra à pas de course.
La pierre précieuse redouble d ‘éclat quand on la frotte.
Le canari ne porte que ses ailes mais ses ailes le portent.
L’homme qui a inventé les «mais » et les «si » aurait pu changer la paille en or.
Quand le voleur pactise avec le serviteur de la maison, il peut faire sortir un bœuf par la cheminée.
La meule de dessous moud aussi bien que celle de dessus.
N’éteins pas le brandon qui fume si tu n’as feux qui mieux éclairent.
Les sirènes ont leur chant beaucoup plus doux quand elles attirent sur les écueils.
Ce ne sont pas les grands bœufs qui font les bons labours.
C’est quand il regarde ses pattes que le paon défait sa roue.
L’aigle, quand il est malheureux, appelle le hibou son frère.
Une rose parmi les orties reste toujours une rose.
Le lis qui pourrit, sent beaucoup plus mauvais que l’herbe mauvaise.
Si l’étalon et la jument trottent, comment le poulain irait-il lentement ?
Quand le tigre et le buffle se battent, les roseaux sont écrasés.
L’amphore garde toujours l’odeur du premier vin qu’elle a contenu.
Le rossignol chante mieux dans la solitude des nuits qu’à la fenêtre des rois.
Le fil dont on renoue les amitiés rompues, n’est qu’un fil d’araignée.
Les grands arbres donnent plus d’ombre que de fruits.
La figue verte mûrit au contact de la figue mûre.
Mange trop, tu palpiteras comme un poisson ; manges peu, tu sauteras comme une gazelle.
Qui hésite et bat le buisson, un autre vient qui prend l’oisillon.
Le cheval qui est seul àcourir, passe toujours pour un bon coursier.
On prend plus de mouches avec un rayon de miel qu’avec un tonneau de vinaigre.
Le manche de la hache se retourne contre la forêt d’où
il vient.
Les tonneaux vides et les sots font toujours le plus de bruit.
Croire à la pitié d’autrui est aussi fou que de compter sur la flamme d’une lampe dans le vent.
Qui jette des orties chez son voisin, les verra pousser dans son jardin.
Ne mangez point de cerises avec les grands de crainte qu’ils ne vous jettent les noyaux au nez.
L’ébréchure de la hache se reproduit sur l’entaille.
Pâques se fait toujours pendant la pleine lune de Mars.
Lune chebrolle, terre molle.
Lune pend, terre fend.
Halo auprès, l’eau au loin.
Halo au loin, l’eau auprès.
Le temps blanc ramène la bergère du champ.
Si les poules se mettent à l’abri, la pluie est pour longtemps.
C’est à Février de remplir ses fossés et à Mars de les vider.
Hâle de Mars, pluie d’Avril et rosée de Mai font bonne année, Juin amène paille et foin.
Si le soleil brille sur la chandelle, (chandeleur) il brillera sur la javelle.
Quand le pivert chante (pleu,pleu,pleu) il annonce la pluie,
Au temps où les moulins tournaient à l’eau on l’appelait l’avocat du meunier.
Pas de rosée le matin, pluie dans la soirée.
Si le soleil levant est rouge, c’est du vent dans la journée.
Si le soleil couchant est rouge, c’est du beau temps pour le lendemain.
Si les feuilles et le foin montent en tourbillon, la pluie sera là dans les trois jours.
Si les moucherons font les scieurs de long, (montent et descendent) la pluie est pour bientôt.
Si les pierres sèchent trop vite après la pluie, le beau temps ne durera pas.
Si les étoiles sont claires et brillantes dans le ciel, c’est du beau temps, si elles sont épaisses, c’est du mauvais temps pour bientôt.