Martin Gabiat, né vers 1600, prévôt de la Juridiction de Rhodes. En 1623, il demeure à « La Chardière » près de Saint-Georges-les-Landes, lieu qui sera habité par la famille pendant trois siècles.
Étienne, son fils (1642-1710), époux d’Anne Aupetit (décédée en 1670) eut trois enfants dont :
Sulpice (1670-1742), marchand à La Chardière et syndic de Saint-¬Georges-les-Landes. Époux d’Anne de Maillasson, il eut cinq enfants dont :
Étienne (1716-1768) notaire à la Chardière. Époux de Jeanne Mestadier de la Villaubert décédée en 1763 puis de dame veuve de Puyba¬reau. De son premier mariage il eut cinq enfants dont :
Jean-Baptiste (1750-1834), chirurgien et officier de santé, maire de Mailhac, puis de Saint-Georges-les-Landes. Époux de Marguerite Aubrun (décédée en 1834). Un de leurs six enfants, Louis Gabiat, sera maire de Mailhac de 1806 à 1816 et père de 9 enfants. Sylvain, fils de Jean-Baptiste (1787-1866), époux de Marie-Anne Marsaud (1790-1842), demeure à La Chardière. Ils ont neuf enfants qui suivent :
Jean-Baptiste (1811-1844), époux de Geneviève Penot, née à Saint-Georges-les-Landes. Leur fils, Jules-Étienne, entrepreneur à Etampes, meurt à 29 ans, sans descendance.
Marie-Sévère (1813-1913), épouse de Jean-Baptiste Maréchal, fils de Marie-Anne, Thérèse de Pot, originaire de Piégut où le ménage réside. Jeune fille, Marie-Sévère allait porter les produits de la ferme Gabiat de la Chardière au Château de Valençay chez les Talleyrand. Elle est décédée à 100 ans et treize jours chez son neveu, mon grand-père, Camille Gabiat. Pas de descendance.
Jacques Eugène (1815-1898), époux de Françoise Lucas, demeure à La Chardière qui, après eux, sera vendue à leur neveu Camille Gabiat. Le domaine sera ensuite confié à des métayers avant d’être vendu vers 1930 à la famille Aubrun. De cette union naquirent cinq enfants :
– Adèle (1845-1866)
– Aymard (1847-1849)
– Hortense (1855-1888)
Aucun renseignement sur leur descendance ne nous est parvenu.
– Marie, Camille, Léontine (1867-1930) en religion Sœur Jeanne-de-Jésus, Supérieure du Monastère du Verbe Incarné à Azérables (Creuse).
– Léonard, Eugène (1852-1904), employé des Chemins de Fer de la Région Parisienne, époux de Marie Raymondeau (décédée en 1918), originaire de Belâbre (Indre). Après le décès de Léonard, Marie demeure à Aubervilliers où elle tient un hôtel-restaurant comprenant 40 chambres, construites par ses clients, ouvriers limousins du bâtiment. Le ménage a eu six enfants dont deux morts en bas-âge. Les quatre autres suivent :
. – Frédéric et son épouse Léonie Mongaudin dont la descendance s’est implantée à l’époque dans la région d’Ambroise.
. – Lucien, époux de Léonie Engouraud. Ils ont une fille, Ginette, épouse d’Yvan Geirhon, Directeur de banque à Limoges. Sans descendance.
. – Charles, époux de Marie Eyquem. Le ménage a vécu en Hollande. Ils eurent un fils, Henri, professeur à Mont-de-Marsan, décédé, célibataire et sans enfant.
. – Édouard, époux de Marguerite Ffonte, entrepreneur de travaux publics à Paris. Ils eurent deux filles. L’une, Marguerite, épouse d’Alfred Lamarthe, industriel et Président du Syndicat Patronal des Maroquiniers de Paris. Sa sœur, Bernadette, épouse de Jeph Clerc, opticien. Leur descendance est fixée dans la région parisienne.
Pierre Théodore (1817-1887) et son épouse Hortense Chevalier, native de Beauveau. Il fut maire de Saint-Sulpice-les-Feuilles. Ils eurent deux filles : Marie Fernande, née en 1850, mariée à Jean-Baptiste Menu, d’où 2 filles dont l’une épousera André Sainte-Laglié, Président de la Confédération des Travailleurs Intellectuels. La descendance est implantée dans la région parisienne.
Geneviève Hortense, née ne 1863, épouse de Marius Émanaud, eut 2 garçons, 1 fille. Le contact a été perdu avec la descendance.
Adèle (1819-1895) épouse de Jacques, Louis Penot. De leur union naquirent deux garçons, dont l’aîné donnera descendance par les familles Pailler, Audier, Villatte, Compere et Lehelizey, résidant en région parisienne, Normandie et Bretagne.
Marie-Joséphine (1822-1873) épouse de François Peuraud, domiciliés aux Tribardières. Ils auront un fils, Charles qui aura lui-même trois filles. Le contact est perdu avec leur descendance.
Jules (1824-1846) sans descendance.
Firmin, Théodore (1827-1909) épouse en 1857 Léontine Martin fille d’un huissier de Boissy-Saint-Léger. Ce sont les arrières grands-parents maternels de M. Guy de la Chapelle. Ils tenaient un commerce de nouveautés à Paris et se retirèrent à Saint-Sulpice-les-Feuilles (aujourd’hui maison Bossard). Ils ont deux fils :
Fernand Eugène né en 1863 et décédé en bas âge.
Camille, Édouard (1861-1937) grand-père de M. de la Chapelle fit de brillantes études au Lycée de Limoges, Docteur en Droit, Avocat, Maire de Saint-Sulpice-les-Feuilles pendant 33 ans à partir de 1892 et Conseiller Général depuis la même année pendant 30 ans. Député de l’arrondissement de- Bellac de 1898 à 1902. Époux d’Irène Pinturier (1874-1960) fille d’entrepreneurs parisiens originaires de Folles (Haute-Vienne). Le grand-père d’Irène, ouvrier paveur, était « monté » à pied en un mois à Paris où il avait créé son entreprise. Camille Gabiat est membre ou animateur de nombreuses sociétés à caractère régionaliste, scientifique ou patriotique. Président de la Société Gay-Lussac et des Congrès de L’Arbre et de l’Eau, il aimait à parcourir nos campagnes limousines avec ses savants collègues. Il prenait volontiers la parole au cours de ces assises et savait y mêler la note poétique et toujours aimable. Par sa forte personnalité, sa Prestance, ses qualités de cœur et son sens du service, l’immense étendue de sa culture, servie par une éloquence magistrale, il fut un des esprits les plus éminents de notre région. Camille et Irène ont deux enfants :
Robert (1899-1916) décédé de phtisie. Avec lui s’éteint le nom des Gabiat.
Jeanine (1905-1971) née comme son frère à Saint-Sulpice-les-Feuilles épouse en 1929 André Col de la Chapelle (1889-1947) dont le père Georges avait été Directeur du journal La République Française, après Gambetta le fondateur et Méline.
Lui-même est journaliste parlementaire après les années 30. Le ménage réside dans la capitale, mais rejoint la propriété de Saint-Sulpice chaque été avec leur fils Guy. La propriété hébergera également pendant 39-45 les familles Mastis, Mulher et Zeer, réfugiés alsaciens, la région étant zone d’accueil des frontaliers du Bas-Rhin pendant la période de guerre.
En 1961, Jeanine épouse en deuxièmes noces Maurice Gillet (1890-1969) architecte parisien, retraité et veuf comme elle. La propriété de Saint-Sulpice-les-Feuilles est vendue en 1960 à la famille Bossard pour la partie principale et à la famille Robert Pascaud.
Guy, fils d’André et Jeanine, est né le 28 mai 1930 à Bordeaux, époux de Bernadette Clermont, née le 18 avril 1931 à Paris.
Responsable de vente aux automobiles Peugeot, domicilié à Paris, puis à Reims, le ménage a trois enfants :
Chantal née le 21 août 1955 à Paris, employée de banque, épouse de Gilbert Thibault né le 14 juillet 1945 à Paris, cadre de banque. Le ménage domicilié à Bregy (Oise) a une fille Alice née le 22 décembre 1985 à Meaux.
Pierre né le 26 septembre 1961 à Paris est steward. Son épouse, Véronique Granjean née le 13 octobre 1959 au Maroc est hôtesse de l’air. Ils habitent à Limeil-Brevannes (Val de Marne).
Jean, né le 8 juillet 1966 à Reims est étudiant en faculté et domicilié avec ses parents à Reims.
Louise (1832-1837) sans descendance.