Maires
Réfugiés
Associations et activités de la commune
Borne milliaire de Lussac
Activité économique de la commune en 1985
Carrières médicales et paramédicales
Caserne de Pompiers de Lussac-les-Églises
Activités ayant disparues depuis 1905
Les demeures de Lussac
Personnalités
Maires
Du 17 mai 1896 au 9 août 1931 (décès) : M. Léon Maublant
Du 27 septembre 1931 au 8 octobre 1933 (décès) : M. Ludovic Gigaud
Du 12 novembre 1933 au 28 septembre 1944 : M. Georges Belicot
Du 28 septembre 1944 au 28 mars 1965 : M. Auguste Barlier
Du 28 mars 1965 au 28 mars 1971 : M. Fernand Petolon.
Depuis le 28 mars 1971 : Mme Andrée Peyretou
Réfugiés
Pendant la 2ème guerre mondiale, la commune a reçu des réfugiés du Bas-Rhin et de la Moselle. Ils venaient principalement des communes suivantes :
– Wissembourg,
– Haguenau,
– Altenstadt,
– Schleithal,
– Metz,
– Fleury.
Associations et activités de la commune de Lussac-les-Églises
Le Club intercommunal du 3e âge regroupe les communes de Lussac, Jouac, Saint-Martin et Verneuil-Moutiers. Il offre une aide à domicile et des réunions ont lieu chaque mois. Le Conseil d’Administration se réunit une fois par mois pour organiser les activités ; Il existe aussi :
Une société de pêche
Une société de chasse
Une société de sport pour le football
Une association de la Benaize
Une section cycliste rattachée à Magnac-Laval.
Borne milliaire de Lussac
M. Perrier Jean a donné dans le Tome 152 du Bulletin de la Société Archéologique de la Marche et du Limousin une étude succincte de la borne milliaire (séance du 2 octobre 1979).
« Au cours des travaux d’assainissement effectués dans le sous-sol du bourg de Lussac, une tranchée profonde a rencontré, fin mai 1978, dans la partie occidentale de la place, une pierre taillée de grande dimension.
Il s’agit d’une colonne cylindrique légèrement galbée à base quadrangulaire. La pierre, un granit à gros grain, est assez friable, et le sommet de la colonne a souffert récemment. Des éclats menacent d’être arrachés. Longueur du côté de la base 0,60 m ; hauteur de la base 0,50 ; diamètre de la colonne à sa base 0,52 ; à son sommet 0,48 ; hauteur conservée de la colonne 1 m 50, hauteur totale de la pierre 2 m.
Cette pierre présente l’aspect d’une colonne milliaire antique du type le plus courant et cette impression est confirmée par les traces malheureusement infimes d’une inscription aux deux-tiers de la hauteur de la colonne, sur au moins deux lignes, peut-être trois. Les caractères sont tellement usés qu’on ne peut que les deviner par éclairage frisant, mais ils défient toute lecture. Cependant deux lettres C et O qui se suivent à la première ligne semblent sûres. Leur hauteur est de 0,08 m.
On sait que le nom du bourg connu sous la forme Lussacum Ecclesiarum dès le XIe siècle, vient de la présence ancienne de deux édifices religieux voisins, l’église Saint-Martial qui existe toujours et l’église Saint-Étienne, annexe de la première au XVIIIe, fut détruite à la fin de ce siècle.
Les plans anciens montrent que la pierre milliaire a été recueillie devant l’emplacement approximatif de l’élévation occidentale de l’ancienne église Saint-Etienne.
Cette pierre était-elle près de son emplacement primitif ? Il n’est pas possible de l’affirmer mais il semble bien qu’elle ne puisse provenir de loin. La place est de nos jours un carrefour routier assez important. Il est vrai qu’on n’a attribué jusqu’alors une haute antiquité à aucune des routes qui y convergent mais il faut probablement réviser ces points de vue sans doute à une lacune de l’information ».
Activité économique de la commune en 1985
M. Auriault Michel tient un salon de coiffures pour hommes.
Mme Barlier Christiane a repris en septembre 1976 l’alimentation générale tenue auparavant par Mme Maître pendant 28 ans.
M. Bidaud Henri. Ses arrières grands-parents tenaient un hôtel à la Trigalle. Les grands parents étaient tapissiers-bourreliers. Les enfants ont continué puis M. Bidaud Henri a créé un entrepôt de boissons avec dépôt de charbons et d’engrais.
M. Bodin Christian travaille seul en maçonnerie couverture depuis juillet 1982. Depuis peu, il effectue aussi le nettoyage des cheminées.
Mme Bayle Danielle est agent d’assurance depuis le 1er janvier 1973. Elle a repris derrière M. Mâle à la C.M.A.P. (Caisse Mutuelle d’Assurance et de Prévoyance) toutes branches.
M. Boiron Jean est le dernier minotier de la commune de Lussac-les-Églises. Il travaille seul sur le plan local mais sa clientèle s’étend malgré tout jusqu’à Limoges. M. Boiron s’est modernisé en 1965. Il note que les clients s’adressent de plus en plus aux grandes usines de minoterie au détriment des moulins locaux. Les nouveaux boulangers qui s’installent sont cautionnés par les grandes minoteries comme Dunet à Colondannes, Estager à Egletons ou encore les Moulins de Paris.
M. Catteau Patrice a créé une entreprise d’électricité, chauffage et sanitaire le 1er novembre 1975. Il travaille avec un ouvrier.
Mme Decressac Jeanne tient, depuis 1966, un débit de boissons, tabac et dépôt de journaux.
Mme Demousseau Marthe tient un café. Jusqu’en 1980 avec son époux qui était forgeron-serrurier, elle faisait aussi dépôt de gaz.
M. Dufour Christian exerce comme menuisier charpentier ayant repris derrière son beau-père qui avait lui-même succédé à son père. M. Dufour exerce à son nom depuis 1975. Il a formé un apprenti qu’il emploie maintenant à temps complet.
M. Faure Gilbert était artisan peintre de 1976 à 1982. En 1982, il s’installait comme taxi-ambulance dans la France entière.
M. Gallet Michel, d’abord restaurateur à Tilly, s’est installé en 1974 à Lussac. Il tient aussi un bar, fait les noces et banquets. En juillet 1978, il change de locaux. Sa fille Mme Normand s’occupe du supermarché Berry-Prix depuis 1980 avec son époux, 2 employés et 2 apprentis. M. Gallet emploie aussi deux personnes.
Mme Guimbard Jeanine a repris en 1982 le poste d’agent d’assurances de la Mutuelle de l’Indre, tenu auparavant par son mari depuis 1959. La Compagnie couvre les risques incendie, grêle, dégâts des eaux, couvertures, tempêtes, accidents, assurances véhicules et responsabilité civile.
M. Labitotière Marcel a d’abord travaillé comme ouvrier chez son oncle. Depuis 1967, il est à son compte en maçonnerie et couverture.
M. Lavaud père avait créé en 1919 une quincaillerie, un garage pour la réparation des automobiles, des cycles et des motos. Vers 1938, M. et Mme Lavaud ont ajouté un petit commerce d’épicerie. Vers 1954, il existe une reprise en société de fait par le père, le fils et le gendre M. Dutheirs André pour la réparation des machines agricoles, la plomberie, le sanitaire et la couverture. A la suite du décès de M. Lavaud père en 1966 on assiste à la création de la Société Lavaud Jean et Duthiers André. En 1975, l’affaire est scindée en deux. M. Duthiers, avec un employé s’occupe de réparations automobiles et des machines agricoles. M. Lavaud garde la quincaillerie, la couverture, la plomberie, le sanitaire et l’épicerie avec un employé.
M. Martin Maurice est installé depuis 1954 comme tailleur. Il a une clientèle masculine et féminine bien que ne faisant pas le flou pour les femmes. Il travaille dans la région, mais aussi pour Limoges, Bellac, le département de la Vienne et même La Rochelle.
M. Minaret Simon avait une grand-mère qui tenait une épicerie. Puis il y a eu une reconversion, en cycles et vélos. Depuis 16 ans, M. Minaret fait les articles de chasse, pêche, les tronçonneuses, les motoculteurs, les tondeuses à gazon, l’aiguisage des peignes à mouton, les mobylettes et les vélos.
M. Morichon Gabriel est installé comme boucher-charcutier depuis 1963.
M. Narbonne Jean est boulanger-pâtissier depuis 1971 avec un employé. Il a pris la succession de M. Riffaud qui, lui-même, avait remplacé M. Potier.
Mme Peyrat Renée a repris en 1982 la gérance des D.O.C. tenue par son mari de 1966 à son décès, en 1982.
M. Raynaud Christian installé depuis 1982 travaille en maçonnerie générale, caveaux, couverture, plâtrerie et enduits.
M. Rigondaud tenait un garage avec station service qu’il avait vendu en 1982 à M. Desrettes qui a abandonné en mai 1984. Mlle Rigondaud Solange reprend alors la vente de carburant et de pièces détachées. Le garage sera à nouveau ouvert à partir du 15 janvier 1986 par M. Foulon Michel.
M. Rose Henri a repris derrière son oncle en janvier 1948. Il travaille avec son gendre en menuiserie charpente.
M. Rose Maurice est boulanger-pâtissier. Le commerce a été repris par M. Marjault.
Mme Rougier Paulette tient un café-restaurant depuis 1953. Son époux, M. Rougier Robert est expéditeur en viande depuis juillet 1960.
Mme Vérité Patricia a repris le salon de coiffure dames à la suite de Mme Salmon en janvier 1984. Elle a une employée.
Carrières médicales et paramédicales
M. Champemont s’est installé le 1/10/1977 en association avec le Dr Créteur qui avait lui-même remplacé le Dr Duchazeaubeneix décédé, en 1945. A la retraite du Dr Créteur, M. Champemont s’est associé avec le Dr Galtié. Depuis le 1er juillet 1985, les Docteurs Galtié et Champemont se sont séparés.
Mme Créteur est pharmacien depuis 1959. Changement d’exercice en janvier 1986 avec Mme Péricault.
Mme Guignard Liliane exerce depuis 1979 la profession de masseur-kinésithérapeute, profession nouvelle mixte, qui commence à se développer dans les campagnes.
Mme Rose Nicole est infirmière à domicile pour tous les soins infirmiers depuis octobre 1976. Dès le 1er octobre 1984, elle a travaillé en association avec Mme Bustreel Josiane et le 1er janvier 1985 ces deux infirmières ont créé la Société civile Professionnelle Bustreel-Rose.
Mme Lavaud Marie-Rose fut sage-femme libérale de 1919 à 1969.
M. Peyretou Gilbert est chirurgien-dentiste à Lussac depuis 1959. Il a pris la succession de Mme Masson.
M. Gatet Pierre est installé comme vétérinaire depuis le 15 octobre 1944 à la suite de M. Vallaud. A l’époque, les soins se répartissaient comme suit : 1/3 de vaches, 1/3 de porcs, 1/3 de moutons et des chevaux pour l’armée ainsi que 2 ou 3 poulinières par domaine. Actuellement les porcs ont disparu, il ne subsiste plus que les bovins et les ovins. Les bœufs ont été remplacés par la mécanisation avec les tracteurs. M. Gatet a assisté à la disparition progressive du métayage, remplacé par des domestiques, ainsi qu’à la disparition de toutes les petites propriétés mises en location. La clientèle a de ce fait diminué de moitié malgré une superficie égale et un cheptel plus important. En ce qui concerne les soins, le parasitisme est un gros problème mais les indigestions ont pratiquement disparues. La tuberculinisation du cheptel, la lutte contre la fièvre aphteuse et la brucellose se sont répandues.
Caserne de Pompiers de Lussac-les-Églises
Lussac possède un centre de 1ere intervention avec 14 pompiers bénévoles sous la direction de leur Chef de Corps, M. Bidaud Robert.
Comme matériel, ils possèdent :
– 1 F.P.T. : fourgon, pompe, tonne.
– 1 C.I.D. : Camionnette d’interventions diverses.
– 1 V.S.A. B.: voiture de secours aux asphyxiés et aux blessés.
Activités ayant disparues depuis 1905
1 pharmacie,
1 sage-femme,
1 tapissier-bourrelier,
10 cafés,
1 photographe,
1 marchand de tissu,
1 boulanger,
2 boucheries,
5 forgerons,
1 mercerie avec prêt-à-porter,
2 épiceries,
1 garage-auto,
2 cordonniers,
3 ventes d’essence,
2 peintres,
3 menuisiers,
1 quincaillerie,
2 charrons,
5 négociants en vins.
Informations fournies par M. Fage sur les demeures de Lussac
Jusqu’en 1880, Lussac-les-Eglises ne comptait qu’une demeure seigneuriale ou de grande bourgeoisie, c’était le « Château de Lussac » dit « La Borderie », ancien château de l’Age-Bernard d’époque médiévale. En 1789, voyant venir la Révolution, ses habitants s’étaient déclarés « bordiers » ; c’est-à-dire paysans affranchis, jouissants d’un statut leur assurant une sorte de protection.
Effectivement ils ne furent pas inquiétés et le château demeura intact pendant la grande tourmente.
Vers 1880, deux familles d’importants propriétaires terriens sur la commune de Lussac, décidèrent de construire leur demeure dans cette commune. Ces deux familles étaient représentées, l’une par M. Maublant et l’autre pur les frères Louis et Ludovic Gigaud-Lafont.
La première maison construite (1881-1882) fut celle de Louis Gigaud-Lafont, donnant sur la place du bourg, nettement en retrait, dont le portail est aligné sur le tracé de la place. C’est une grande maison bourgeoise, bien typée de la fin du Second Empire et d’un style sobre et élégant. Elle est actuellement habitée par M. Paul Brisson, petit-fils de Louis Gigaud-Lafont.
La seconde, du même style, mais un peu plus importante, dont l’entrée se situe à la sortie du bourg, sur la route de Verneuil-Moustiers a été construite par M. Ludovic Gigaud-Lafont entre 1882 et 1883. Le parc, depuis l’entrée, limité par un grand portail forgé, jusqu’à la rivière l’Asse, compte environ 5 hectares. « Cette réserve » avait été constituée pour permettre l’entretien d’un cheval et de deux vaches, plus un grand jardin potager. Elle est habitée environ 6 mois par an par la famille Fage, descendant de M. Ludovic Gigaud-Lafont.
Dans la descendance des familles Gigaud-Lafont, on peut citer
– M. Louis Fage, zoologiste, océanographe élu en 1950, Président de l’Académie des Sciences,
– M. Jacques Fage, Ingénieur. Pendant 15 ans, M. Jacques Fage a fait sur fond de ciel bleu de l’aérographisme* — silencieux et non polluant — en France, en Espagne et en Belgique.
– M. Louis Brisson, Directeur à la Banque de France
*Pilote de publicité à bord d’un monoplace spécial pour pouvoir écrire dans le ciel bleu, entre 4.000 et 5.000 mètres d’altitude
Une troisième maison, construite par M. Maublant en 1883-1884 est située hors du bourg de Lussac-les-Eglises, près du hameau La Vozelle. Son dessin toujours du style « fin du Second Empire » est plus important et peut s’apparenter à un château car il comporte un corps de bâtiment central flanqué de deux ailes en proéminence. Il est habité, surtout au titre de résidence d’été par la famille de La Faverie du Ché, descendant de son constructeur M. Maublant. A partir de 1883, l’établissement de ces trois familles à Lussac les Églises procurera un regain d’activité à ce bourg dont l’isolement, tout au Nord de la Haute-Vienne, lui donnait une figure de « parent-pauvre », devant de petites cités comme Le Dorat, Magnac-Laval ou Saint Sulpice les Feuilles.
La chasse à courre s’y développa avec ses chevaux et chiens entretenus à Lussac auxquels se joignaient ceux de Messieurs d’Abadie, Le Cointe et Lajarrige, constituant de beaux équipages et de fortes meutes, dont les loups encore fréquents et les renards nombreux firent les frais, entre deux courses aux cerfs.
Parmi les descendants de M. Maublant, soit par alliance, soit en ligne directe, on compte un Inspecteur Général des Narras et deux Ingénieurs.
Notons que la maison du premier métayer du Domaine des Forestilles, construite en 1445 a été restaurée en 1973 sous l’égide de M. Fage et qu’elle peut être visitée.
Personnalités
La commune de Lussac-les-Églises a été le lieu de naissance ou de résidence de personnalités marquantes.
Docteur Joseph Duchazeaubeneix 1880-1944
Ancien élève de l’Ecole de Médecine de Limoges, et ancien Externe des Hôpitaux de Paris et de la Maternité de Lariboisière, le docteur Duchazeaubeneix…
Lire la suite →
Famille Leulier de La Faverie du Ché
Monsieur Léon Meaublant qui fit construire le château de la Vozelle, époux de Madame Thérèze Bonnesset, eut 2 enfants :
André, lieutenant durant la guerre de 14-18, mort pour la France, célibataire.
Germaine qui a épousé M. Adrien Leulier de La Faverie du Ché originaire de Montmorillon, inspecteur Général des Haras. De cette union naquirent trois enfants :
Robert, ingénieur de l’École Centrale, décédé célibataire au château du Ché à Lathus (86) en novembre 1976.
Jean, directeur des Haras, époux de Mme Françoise de Fabry domicilié au château de la Vozelle commune de Lussac les Églises décédée en 1966, directeur honoraire des haras, laissant 3 enfants :
Gérard, exploitant agricole, conseiller municipal époux de Mme Brigitte Le Boucher d’Hérouville, domicilié au château de la Vozelle, 5 enfants.
Hubert, ingénieur de l’École Supérieure d’Électricité, conseiller municipal de St Martin Le Mault où il possède le château situé dans le bourg de St Martin, époux de Mme Gislaine de la Chapelle, domicilié à Paris, 5 enfants.
Madeleine, épouse de Xavier Chaillou de Fougerolle, capitaine de vaisseau, demeurant au château de Fougerolle commune de St Georges s/Layon, 3 enfants.
Simonne, épouse de M. Louis Dubois de la Sablonnière demeurant au château des Vaslins commue de Châteauneuf-sur-Cher, décédée en 1984. Deux enfants également décédés.
Monsieur Barlier Jean, né le 1.04.1908
Monsieur Barlier Jean, fils de M. Auguste Barlier, capitaine en retraite, ancien maire de Lussac-les-Eglises, diplômé de l’école de Saint Cyr, fut sous-chef d’État major de l’Armée à Paris, commandant de la base de Mers-el-Kebir après la guerre d’Algérie, professeur à l’école de guerre, et enfin Directeur de la Défense Opérationnelle du Territoire. Général de Corps d’Armée, retraité, il réside actuellement à Nice mais possède toujours la maison familiale à Lussac-les-Eglises
Epoux de Madame Suzanne Raimbault, une fille.
Monsieur Jean Fauvet né à Lussac les Églises le 11.11.1910
Fils du Docteur Fauvet qui exerça à Lussac-les-Eglises une quinzaine d’années où il est mort prématurément, époux de Madame Jeanne Breton, en 1924. M. Jean Fauvet docteur en médecine, veuf de madame lonela Teodorescu, également docteur en médecine, exerça à Paris. Cancérologue, il fut chef de service à l’institut Gustave Roussy. Il a pris récemment sa retraite.
Bertrand de Cressac-Bachelerie
En 1913, M. Émile de Cressac Bachelerie achète le château de Lussac aux héritiers Ernoul et s’y installe. La famille de Cressac est originaire de la Basse-Marche. M. Émile de Cressac-Bachelerie épousa Suzanne de La Combe. Il est décédé en 1958 laissant pour seul héritier, un fils Bertrand né le 2.01.1899. Ingénieur de l’École Centrale, il épousa Madame Yolande Mulhberger et fit sa carrière comme ingénieur à la R.A.T.P. Parallèlement, il écrivit divers ouvrages ésotériques, fondant même une Société, la société Civile Communautaire des Amis de Bertrand de Cressac dans le but de créer au château de Lussac un centre de pensée et de méditation. M. et Mme de Cressac-Bachelerie sont décédés en 1984 à un mois d’intervalle laissant deux enfants adoptifs. Le château est actuellement la propriété de Monsieur et Madame Lucien Chaustier.
Monsieur Édouard Petit-Pieds
Parmi les personnes ayant eu une certaine notoriété à Lussac on trouve sur le Dictionnaire Biographique et Historique de la Haute-Vienne paru dans les années 20, Monsieur Édouard Petit-Pieds, né le 14.07.1861 à Lussac. Engagé volontaire dans la marine militaire, il navigua comme chef mécanicien sur toutes les mers du monde. Il termina sa carrière comme premier maître mécanicien. Il prit sa retraite à Lussac où il créa la Subdivision de Sapeurs Pompiers dont il prit le commandement. Marié, deux enfants : une fille décédée à vingt ans et une autre fille Suzanne qui épousa Monsieur Vincens, militaire de carrière qui termina sa carrière, avec le grade de colonel. M. et Mme Vincens aujourd’hui décédés, ont eu deux enfants :
Guy, médecin colonel en retraite, aujourd’hui radiologue, a eu 4 enfants.
Monique, épouse de M. André Martin, a eu 1 enfant
Famille Gaillard Bourlat
Propriétaire du Fief depuis la fin du XIXe siècle, Monsieur Gaillard, qui fut notaire du Dorat, vécut à Lussac de nombreuses années, jusqu’à son décès. Son petit-fils, M. André Bourlat, l’habita alors. Le Fief est maintenant la propriété de son frère M. Guy Bourlat et de ses neveux.