Cromac


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Présentation de la commune
Présentation du bourg
L’église
Familles importantes
Lieux habités
Personnalités laïques et religieuses
Addenda


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Présentation de la commune

La commune de Cromac occupe l’extrémité septentrionale du canton ; elle est bornée au Nord par les com. de Beaulieu, Chaillac et la Chatre-Langlin, toutes de l’Indre ; à l’Est par Saint-Georges ; au Sud par Mailhac ; à l’Ouest par Jouac.
Toute la partie Nord est arrosée par le ruisseau des Riaudes et celui du Portefeuille. Le premier, placé le plus au Nord, coule dans la direction de l’Est à l’Ouest sur une étendue de 2900m, Le second a une traversée de 2800m, il a pour affluent le ruisseau du Peudemont qui coupe la commune sur 650m. L’extrémité Sud est arrosée par la Benaise pendant 5300m. Cette rivière n’a d’affluent dans la com. que le petit ruisseau du Bouchet qui a sa source près du hameau de ce nom après un cours de 1500m, il vient se jeter dans la Benaise, en face de Reculais.
La commune de Cromac est assez étendue ; sa plus grande longueur est de 11200m, sa largeur moyenne de 2300m. Son périmètre peut être évalué à 35500m. Sa superficie est de 2413 h. 28 a.

Sa population, d’après le recensement de 1901, est de 941 hab.
En 1793, elle était de 812 hab
1806, de 857 h
1836,    1036 h
1837,    1056 h
1846,    1111 h
1891,     989 h
1896,     922 h
1901,     941 h

Les procès-verbaux de visite épiscopale, en 1762, donne 550 communiants ; le Pouillé de Nadaud, 650.

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Présentation du bourg

Cromac semble venir de cro, qui est la même syllabe que cra, cret, craig, monticule, éminence, plateau rocailleux, qu’on retrouve dans Cros, Crozant, Craon, Crail, etc. Sa désinence ac indique bien une origine celtique.
Le bourg est, en effet, placé sur un plateau rocheux complètement isolé, la Benaise et l’étang de Lascroux l’enserrent presque de toutes parts.
Il a dû jouir jadis d’une certaine importance, car les documents des XVe et XVIe siècles le qualifient toujours de “ ville de Cromas ” (9378).

En 1793, sa population était de 68 h. ;
de 8o en 1836.
En 1901, elle était tombée à 70 avec 19 maisons.

Les jours d’assemblée, le vicomte de Brosse percevait 4 d. sur chaque marchand y étalant, 5 s. et un pot de vin sur chaque hôte vendant vin.
L’étude de notaire de Cromac a été supprimée en L’an X. Il y avait unhuissier avant la Révolution.
La poste et le téléphone ont été récemment établis.
La construction de la maison d’école a été adjugée le 24nov. 1864 moyennant 9820 francs.
Sur la façade de cette école, se trouve une petite cloche qui porte sur le cerveau : Fonderie de St-Loup, 1861, G. Boitée ; sur la robe on a gravé d’un côté A. J. L. ; de l’autre R. D. M. C., initiales de l’instituteur, du parrain et de la marraine.


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L’église

L’église de Cromac est de style roman du XIIe siècle paraît être une des plus anciennes du pays ; sa forme est rectangulaire.
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Familles importantes

Les registres, les moins anciens du canton, donnent d’assez nombreux noms d’ouvriers de la forge de Mondon, qui, en général, habitaient sur la paroisse de Cromac.
On y trouve peu de familles notables: les Appay, qui se titrent seigneurs de Commergnac, sont fermiers de Lacroux et Soulignac.
Aux XVIIe et XVIIIe siècle, nous rencontrons à Cromac une branche de la famille Delacoux des Roseaux, originaire de Brigueil.


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Lieux habités

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Liste des villages de la commune de Cromac tels qu’ils sont décrits dans la 1ère Monographie.
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Personnalités laïques et religieuses

Liste des maires, des curés, des vicaires, des sergents et des chirurgiens de Cromac
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Addenda

Les registres du district constatent deux arres­tations de suspects dans la commune de Cromac. Celle d’André Martinon-Prélong, effectuée le 22 avril 1793, et celle de Bertholon, faite à Montlambert le 17 du même mois.

Lascroux
Dans un long mémoire rédigé vers 1480, où les officiers du seigneur de Bridiers notent toutes les usurpations dirigées contre le vicomte, nous avons relevé la mention suivante qui nous donne approximativement la date de cons­truction du château de Lacroux.
Pour advertir mond. seigneur et par conseil.
“ Item pour l’entreprinse qu’a fait Guillemym de la barde, seigneur de La Croux, d’avoir basty une forte place contre icelle de Mondon sans le congié et licence de mond. seigneur, qui est son seigneur de fief.
“ Item qu’il a fait un étang joignant à la dite place par lequel elle sera imprenable et en icelui faisant il prend les héritages des hommes de mond. seigneur et en seront deux ou trois desd. hommes en voye de laisser le pays, qui n’est pas à souffrir
”. (E. 9345).

L’ancien château de Lascroux était donc contemporain de Lavaupot, la Goutte-Bernard, Lubignac, etc. édifiés à la fin du XVe siècle au moment où le pays, définitivement pacifié, renaissait des ruines causées par les guerres anglaises.
Cette plainte renferme plusieurs inexactitudes d’abord Lascroux ne relevait pas de Mondon, mais bien de Brosse. Puis l’étang est établi à une distance telle du château qu’il n’était d’aucune utilité pour sa défense.
Le château construit à cette époque était démoli, avons-nous vu précédemment, en 1597 ; celui, dont les ruines subsistent encore en partie, ne remonte donc qu’à la fin du XVIe siècle ou au commencement du suivant.

Ce fief a été possédé par les du Rieux Gaspard, seigneur de Fontbuffeaux, époux d’Anne d’Auberoche, laissa Joseph du Rieux, seigneur du même lieu et de Lascroux, marié en 1684 à Marie Tessereau.

Un procès-verbal notarié du 17 août 1663, constate que le curé, Léonard Rabby, ayant voulu faire dîmer un champ en novaille par son neveu, Pierre Dudougnon, en fut empêché par les trois enfants de Gaspard du Rieux, seigneur de Lascroux, “ assisté de sept ou huit personnes, tant de leurs serviteurs et autres inconnus, armés de bâtons à fer, espées et aultres armes, lesquels lui ont osté la gerbe que led. Dudougnon avoit prise et. levée, en jurant et blasphémant le nom de Dieu qu’il ne lèveroit pas la dîme et que s’il ne se retiroit, qu’ils lui couperoient les oreilles ”. (Arch. Indre, E. 623).

Curés. — Pasquet d’Arrax, 1604-1605 ; Silvain Hivernac, 1620 ; Jacques Pichon, 1620-1650.

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