Les-Grands-Chézeaux


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Présentation de la commune
Présentation du Bourg
L’église
La chapelle de Saint-Eutrope
L’oratoire
Les cimetières
La seigneurie
Histoire
Familles de notables
Lieux habités
Personnalités laïques et religieuses


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Présentation de la commune

Les commune de La Chatre-Langlin et de Mouhet (Indre), d’Azérables (Creuse), de Saint-Sulpice et de Saint-Georges limitent le territoire des Grands-Chézeaux.
L’extrémité SUD de la commune est arrosée par le ruisseau de la Chaume, qui, sortant d’Azérables, coule dans une direction EST-OUEST pendant 3,15 km. Il est appelé rivière de Mascort en 1503-1528, de Macor en 1514 ;Il forme dans la commune l’étang de Jançay.
Le ruisseau du Peudemont ou Portefeuille, qui prend nais­sance au-dessus de La Goutte-Bernard, baigne la partie Nord de la commune ;il a pour affluent, rive gauche, un ruisselet qui traverse l’étang des Landes.
Au commencement du XVIIe siècle, un procès au sujet des limites des paroisses des Chézeaux et de Saint-Georges, aux alentours de Puylaurent, s’était engagé entre le seigneur de ce dernier lieu et celui de Rhodes ; il ne paraît pas avoir eu de solution.
La commune des Grands-Chézeaux, continuatrice de la paroisse avait originairement une étendue de 1019 ha. 09 a. ; mais une loi du 9 août 1847 lui ayant incorporé les villages de Puy­laurent, La Clidière, La Loge et Puychaffray, distraits de Saint-Georges, sa contenance actuelle est de 1351 ha. 22 a. La population fut, de ce fait, augmentée de 50 habitants

Les visites épiscopales de 1762 attribuent à la paroisse160 com­muniants.

Le plus ancien recensement connu est de 1790 ; il accuse 370 habitants
Les suivants donnent :1806, 302 hab.
1836, 425 hab
1837, 430 hab
1846, 491 hab
1872, 548 hab
1876, 570 hab
1881, 575 hab
1886, 650 hab
1891, 630 hab
1896, 601 hab
1901, 596 hab
Depuis 1886, la diminution est constante.

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Le bourg parait être de formation fort ancienne, car, en 1874, on y a rencontré, sur 1’emplacement du cimetière, des colonnes en briques reposant sur un ciment très poli, des conduites d’eau, des briques à rebord, des substructions, vestiges certains des temps gallo-romains (Cf. Manuscrits l’abbé Dufour).
Le mot Chézeau, qui renferme le nom latin caso (maison), était encore courant dans le langage du XVe siècle pour désigner un emplacement à bâtir. Cazeau est encore usité en provençal dans le même sens.
Le nom de ce bourg est écrit :
Cazalibus eu 1329, 1364, 1408, 1453 ;
villa des Chéseaux, 1401 ;
Les Chazaus, 1410 ;
Saint-Eutrope du Chazaut, 1422 ;
Les Chasaulx, 1457 ;
Les Chazaulx-Saint-Eutrope, 1478 ;
Saint-Eutrope-des-Chésaux, 1514 ;
Saint-Eutrope-des-Chézaux, 1521 ;
Les Chézaux, 1648 ;
Les Grands-Chézeaux, 1770. Cette dernière forme a été con­sacrée par un décret du 17 janv. 1896.

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Présentation du Bourg

Le bourg est divisé en deux parties : l’une connue sous le nom de Rues-d’en-bas, la plus petite, paraît la plus ancienne ; elle fait suite à l’église romane ; l’autre, qui est actuellement la principale agglomération, a dû se former au XVe siècle, près de la chapelle Saint-Eutrope autour d’une large place plantée d’arbres et ornée d’un calvaire ombragé d’ormeaux séculaires, faisant face à une construction Louis XIII agrémentée de deux tourelles en culs-de-lampe et de lucarnes surmontées de boules, se développent les plus importantes maisons du bourg.

On voyait autrefois aux Chézeaux, dit l’abbé Dufour, 7 vieux logis munis de tours ; il n’en subsiste plus qu’un, celui que nous venons de signaler, appelé La Grand-Maison ; il a appartenu aux Goudon, Valleau, Duhail de la Lye, puis a été vendu par ces derniers, en l’an IX, à la famille Aufort ; sur la face opposée aux tourelles se trouve une grosse tour carrée, sorte de donjon avec coulis, sur la porte duquel on lit la date 1614.
Un autre vieux logis, appelé « La Pomme« , existe encore ; la première maison du bourg en arrivant de Saint-Sulpice. Il est remarquable par son toit aigu et ses fenêtres placées en pan coupé ; sur une de celles-ci, on lit la date « 156Z », « Z » remplaçant un 2 plus difficile à graver sur le granit. En 1692-1702, il est possédé par Pierre Goudon, seigneur de 1’Héraudière, prévôt provincial des sénéchaussées de Mont et Basse-Marche.
Tout à côté se trouvait la maison noble de La Chaume-Battestaud, qui appartenait dès 1513 aux Martin de La Goutte-Bernard ; d’elle dépendait une dîme qui se levait sur Virevalais.
C’est dans l’une de ces deux maisons qu’était installé le relais de poste transporté à Boismandé vers 1742.
Citons encore parmi les anciennes maisons :
– Le logis du Boischardon, dont quelques parties subsistent encore; Robert Collin est seigneurdu Boischardon en 1659-1670 ;
– La maison de la Corne de Cerf, baillée à rente le 19 août 1523 par le seigneur de Jançay au notaire Jean Thomas ; elle joignait au chemin de la chapelle Saint-Eutrope à l’église et au cimetière de cette chapelle.
– La maison de Cliampgas, possédée au XVIIIe siècle par les Bigot, existe encore.

Le bourg des Chézeaux avait en 1905, 255 habitants, dont 11 débitants et marchands de vin, soit 1 pour 23 h.
Le recensement de 1841 lui donnait 220 h. ;
celui de 1790, 187 h.

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L’église

L’église des Chézeaux, la dernière construction du bourg au Nord, est un édifice roman remanié au XVe siècle. Son plan est. rectangulaire.
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La chapelle de Saint-Eutrope

Cette chapelle, qui se dressait sur la place des Chézeaux, avait, d’après un plan de M. Dufour, une forme rectangulaire ; elle mesurait 21,75msur 9,60m. L’autel était à l’Est. Derrière lui se trouvait une grande fenêtre de style ogival flamboyant ; les autres fenêtres, au nombre de 6, de même que les deux portes étaient en plein cintre : la grande porte était à l’Ouest ; la petite au Nord. Le clocher à 6 ou 8 pans était identique à celui de Saint-Georges ; il renfermait une cloche enlevée en 1793 ; les voûtes étaient lambrissées. Cette chapelle est mentionnée dès 1422.
Sur la place, on voit encore une ancienne tombe sculptée qui provient de cette chapelle ; elle porte une croix ancrée placée à l’extrémité d’une longue tige ; à droite, se trouve une fleur de lis élancée ; à gauche, une épée courte dans son fourreau avec une garde volumineuse.
La dévotion à Saint-Eutrope était fort ancienne aux Ché­zeaux, car au XIVe siècle une assemblée se tenait le jour de la fête de ce saint ; elle s’est du reste continuée jusqu’à nos jours ; de plus, nous avons dit plus haut, que le bourg avait, aux XVe et XVIe siècles porté le nom de Saint-Eutrope-des-­Chézeaux.
Tous les ans, au 1er mai, les bestiaux amenés autour de cette chapelle y recevaient la bénédiction. Au XVIIIe siècle, nous avons vu qu’elle servit d’église paroissiale ; c’est aussi dans ses murs que se tinrent les assemblées révolutionnaires.
Elle fut sans doute construite par les seigneurs de Chézeaux, plus tard seigneurs de Rhodes ; en parcourant les registres d’état civil, on remarque que les inhumations y furent fort rares.
Cette chapelle fut vendue comme bien national à Antoine Betolaud, notaire à Saint-Benoit, qui la fit démolir.

Une vente du 6 mai 1521 mentionne une maison au bourg joignant le grand chemin de Saint-Benoit à Limoges, le cimetière Saint-Eutrope et le chemin par lequel les “ peilleurs ” font de jour en jour la procession (9396). A quelle ancienne coutume de cet acte fait-il allusion ? c’est ce que nous ne saurions dire ; nous ferons toutefois remarquer l’analogie que présente ce nom avec les mots “ peille ” et “ peillereau ”, qui, dans le patois des Chézeaux, signifient chiffon et chiffon­nier. Les chiffonniers étant, la plupart du temps, des men­diants, on est tenté d’identifier ces peilleurs avec les lépreux de Lussac, dont nous parlons plus loin, qui quêtaient la laine, le chanvre, par le pays, et étaient les hôtes assidus des lieux de dévotion.

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Oratoire

Un oratoire est mentionné en 1478, joignant le chemin de la chapelle Saint-Eutrope à La Goutte-Bernard, près du chemin tendant de cette chapelle à Bonneuil*.

*  Au cadastre, on relève une croix de Saint-Eutrope à l’embran­chement du chemin des Chézeaux à Boismandé et des Chézeaux au Bost.

A la Révolution, Les Chézeaux possédaient un presbytère qui n’existait pas en 1677 ; la cure actuelle a été construite en 1844.


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Cimetières

Il y avait deux cimetières aux Chézeaux :
– l’un autour de l’église actuelle ;
– l’autre autour de Saint-Eutrope, disparu à la démolition de cette chapelle. Sur son emplacement se trouve une croix portant IHS, 1662.

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Seigneurie

La seigneurie des Chézeaux faisait partie de La Terre-aux-Feuilles et relevait de Brosse ; elle fut désignée pendant quelque temps sous le nom de Saint-Vaulry, du nom d’une autre terre possédée par ses seigneurs :
– Pierre de Saint-Julien, le plus ancien connu, donne à bail le 26 mars 1408 à Guillaume, dit Gloumette (vulgairement appelé Guillaume Charpentier) la seigneurie des Chézeaux avec ses appartenances de Saint-Sulpice, moyennant 35 l. Il se réserve les droits de ventes et honneurs, c’est-à-dire les droits de contrôle sur les mutations immobilières survenues dans son fief (9405).
– Olive de Saint-Georges, 1410, sans doute femme du précédent ;
– Louis de Saint-Julien, 1453 ;
– Perrichon de Saint-Julien, époux de Jeanne Chabot.
– Ses enfants Louis, Olivier, Pierre, Anne et Catherine en 1487 ;
– Perrichon de Saint-Julien, 1507 ;
– Marie Barthon, veuve Louis de Saint-Julien, 1515.
En 1518, Christophe Barton, seigneur de La Roche de Noziel, la vendit à Philippe Pot*, abbé de Saint-Yverte, conseiller du roi, président de la chambre des enquêtes du Parlement.

*  L’inventaire de la bibliothèque de ce personnage a été publié dans le Bulletin du Comité des travaux historiques, t. IV, 1857, p. 209.

L’inventaire de son mobilier a été donné dans la Revue des sociétés savantes, t. 1, 1859, p. 296.
En 1524, elle était assencée à Jeanne Pot, veuve Joachim de Mauléon, dame de Touffou. Cuillaume Pot, seigneur de Chemau, rendit aveu pour cette seigneurie le 11 janv. 1572. Possédée ensuite par la branche des Pot de Rhodes, elle fut annexée à Rhodes jus­qu’à la Révolution. Elle valait 6o l. de rente en 1552.
Cette seigneurie, comme toutes celles de La Terre-aux-Feuilles, possédait divisément la moyenne et basse justice et indivisé­ment la haute ; elle avait un moulin banier au Refour, droits de ventes et honneurs à raison de 3 s. 4 d. par livre, droits de plaçage et de greffe.

Des Chézeaux relevait le fief de La Breuilhe, tenu en 1453 par Guillaume de La Breuilhe (9400).

La grande dîme des Chézeaux dépendait de Jançay ; elle se prélevait sur les grains, agneaux, coches, gélines, lins, chanvres et autres choses ; elle est vendue le 1er  mai 1463 par Raoulin de La Celle, seigneur de Jançay, à Thomas Collin, marchand de Saint-Benoît, moyennant 15o écus. Celui-ci la rétrocéda aux héritiers du seigneur le 20 mai 1473 pour le même prix (9406).

Sous l’ancien régime, nous avons signalé aux Chézeaux :
– Des écoles en 1521,
– Un relais de poste aux XVIIe et XVIIIe siècles,
– Un bureau de gabelle, 1679-1715,
– Deux notaires,
– Plusieurs huissiers.
– 1881 : L’école a coûté 34 792 F
– 1883 : Bureau de poste.
– 1894 : Bureau télégraphique
– 1904 : Poste téléphonique en..

L’impôt était levé par quatre collecteurs ; d’après un rôle de taille de 1670, la paroisse payait 1052 l. d’impositions ; ce rôle comprend 38 cotes dans le bourg et 32 dans le reste de la paroisse ; plus 5 mendiants taxés de 1 à 10 s. Cette pièce nous indique que la paroisse était habitée par 2 notaires, 2 huissiers, 2 chirurgiens, 7 marchands, 1 cordonnier, 2 tail­leurs, 1 armurier, 2 maréchaux, 3 tisserands, 3 maçons (Cf. Manuscrits de l’abbé Dufour).

Les Chézeaux, dit l’abbé Dufour, se divisaient en deux pour l’administration de la justice : la partie au Sud de la voie du Sandet dépendait de la seigneurie des Chézeaux, annexée à Rhodes ; le surplus, au Nord, de Puylaurent.

C’était aux Chézeaux que se trouvait l’orme*, appelé des Bans en 1401, sous lequel les seigneurs de La Terre-aux-Feuilles faisaient rendre la justice ; on montre encore dans les Rues d’en Bas une grosse pierre qu’on appelle la pierre d’au­dience ; c’était là sans doute que se trouvait cet arbre.

*  Nous avons dit dans notre première partie, d ‘après un document du XVIe siècle, que cet orme se trouvait dans la forêt des Chézeaux ; il résulte d’un arrêt du Parlement de 1401, retrouvé depuis, qu’il était aux Chézeaux même.

A la fin du XVIIIe siècle, la justice était rendue par un seul juge, résidant à Saint-Benoît, qui venait tous les quinze jours (Cf. Manuscrits de l’abbé Dufour).

Avant les guerres anglaises, il y avait, une foire impor­tante le jour de Saint-Eutrope et des marchés fort suivis ; la foire reprit dans la suite et au XVIIIe siècle, elle était fort renommée pour ses moutons. Les droits de cette foire appar­tenaient au vicomte de Brosse et au seigneur de Jançay. Elle durait deux jours. Le 29 avril, ils étaient levés par le premier, à raison de 1 s. sur chaque marchand et un pot de vin sur chaque cabaretier *;

*  On voit dans une enquête de 1621 qu’en général ceux qui levaient ces droits “beuvoient led. vin et dépensoicnt ce qu’ils avoient levé ”. (9403).

Le lendemain, le second percevait 2 d. sur chaque marchand et une pinte par chaque hôte. De plus, “ à chacun jour de Saint-Eutrope, tous les meu­niers, tisserands, sergetiers, drapiers et hôtes vendans vins sont tenus d’apporter leurs boisseaux, écuelles, aulnes, pots et pintes pour estre mesurés et marqués, en donnant par chacun desd. vigeurs un boisseau neuf marqué des armes du vicomte et doivent payer chacun 5 s. ; chaque tisserand, sergetier et drapier, chacun 5 s. pour la première marque de leurs aulnes et après 1 s., et par chacun hôte 5 s. et un pot de vin *”.

*  Affiche imprimée, de 435mm sur 545mm portant :“ Tarif des droits de plaçage, vente, mesure de boisseaux, aulnage, pinte de vin, droits sur les hostes, vigeries et autres droits qui sont dus aux seigneurs vicomtes de Brosses ”. (Archives de La Goutte-Bernard).

Une affiche imprimée de l’an II porte que le bourg a deux foires, les 16 nov, et 3o avril. Elles furent reportées au 11  brum., et 11 flor.

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Histoire

Louis XIII, en se rendant de Toulouse à Paris, passa aux Chézeaux le 11 nov. 1632. Ce fait et quelques autres de la période révolutionnaire constitueront l’histoire proprement dite du bourg. Sur cette période, en effet, un registre con­servé à la cure des Chézeaux nous fournit des détails inté­ressants.

Il nous fait ainsi assister à la première réunion du corps électoral des Chézeaux le 31 janv. 1790, au cours de laquelle Georges Aufort fut nommé maire. Nous voyons ensuite la municipalité prendre divers arrêtés pour maintenir le bon ordre et défendre les intérêts de ses administrés, donner l’exemple des dons patriotiques puis, plus tard, sous la mairie de J.-B. Aumasson, s’occuper du recensement des grains du contingent ; en déc. 1792, elle constate que le déficit de la commune pour attendre la récolte suivante est de 1800 boisseaux. Le 24 fév. 1793, elle dresse la liste des pauvres, au nombre de 21, et les répartit entre 30 propriétaires qui devront les nourrir.

Nos populations, qui avaient accepté avec enthousiasme les idées nouvelles, furent assez peu empressées à supporter les charges qu’en retour on leur imposait, c’est ainsi qu’aux Chézeaux et à Lussac, nous avons constaté le refus presque absolu que les villageois opposèrent aux appels patriotiques de la Convention le 59 mars 1793, la municipalité des Chézeaux, sur un mandement du district, convoque “ la garde nationale pour se rendre demain lundi au Dorat, à midi, pour voler au secours de nos frères du département des Deux-Sèvres, de Parthenay et de Niort. En conséquence, nous avons fait passer la quésse plusieurs et différentes fois pour faire rassembler lad. garde et les avons sommés, au nom de la Loi et de la Nation, de partir sur-le-champ. Lesquels nous ont répondu de passer les premiers et qu’ils ne vouloient. y aller qu’ils ne fussent autrement forcés ”. (Reg. révol.).

Cependant, au mois d’avril suivant, on constate l’enga­gement de quelques volontaires.

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Familles de notables

Les anciens registres d’état civil des Chézeaux, qui remon­tent à 1648, nous renseignent sur les familles importantes du bourg, qui étaient assez nombreuses.
Nous citerons parmi celles-ci, Les Delaforest :
– Mathurin, précepteur des écoles en 1521 ;
– André, receveur des Ché­zeaux en 1585 ;
– Jean, notaire,
– et Mathurin, son frère, aussi notaire, qui eut, de Sébastienne Petitpied, André, conseiller du roi et lieutenant particulier à Montmorillon, †1673, sa descendance se fixa dans cette ville,
– Jean, seigneur de Monta­beux, marié le 8 février 1655 à Catherine des Collars.
– Les Delafont : Jean, notaire en 1545 ; Claude, greffier et notaire, seigneur de Lorpingon (1625 † 1682) ; Pierre, seigneur de Saint­-Georges, tué le 3 oct. 1661.
On prétend que Petitpied, avocat fameux au parlement de Paris au XVIIe siècle, était originaire de ce bourg (note de M. Bellet) ; nous y trouvons, en effet, une famille de ce nom André Petitpied (1581 †1651) ; Charles, seigneur de La Valette, avocat en parlement (1627 † 1667), puis maîtrede poste des Chézeaux, il eut Louis, seigneur de La Valette, † 1700, qui fut père de René, tous maîtres de poste.
Les Trébilhon étaient fort nombreux Léonard, seigneur des Roches, notaire (1623-1681) ; René, seigneur des Coutures, huissier, eut Marie, mariée le 31 juil. 1703 à Pierre Martin de La Goutte-Bernard, et Claude, seigneur des Coutures, capitaine de gabelles, puis notaire.
Citons encore les Marchat, Demarteville, chirurgiens ; les Depuivinaud, Thomas, notaires.
Toutes ces familles étaient autochtones ; d’autres se fixè­rent aux Chézeaux ; tels les Duhail de Lalye (1719 † an VII), qui vinrent y acheter des bois pour les forges des environs ; les Bigot de La Cansé et de Changast amenés en 1711 par des charges de gabelle ; les Aufort, originaires de La Mar­delle, qui occupent depuis plus de 70 ans la mairie des Chézeaux et qui ont joué un rôle important dans la vie politique du canton. Le premier, Mathias (1736 † 1805), fils de Georges (1701 † 1773), y acheta une charge d’huissier royal. Son fils, Georges, licencié ès-lois, fut le premier maire des Chézeaux et devint administrateur du district, puis notaire. Celui-ci laissa, entre autres :
1° Victor (1795 † 1862), docteur en médecine, père de M. Jules Aufort, ancien prési­dent de la chambre des notaires et maire des Chézeaux, d’où Georges, licencié en droit, et Marc, ingénieur agronome ;
2° Pompée, notaire à Saint-Sulpice, père de M. Ferdinand Aufort, notaire, maire et conseiller général de Saint-Sul­pice, qui a laissé M. Albert Aufort, ingénieur E.C.P. et Mad. Colleville.

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Lieux habités

Liste des villages de la commune des Grands Chézeaux tels qu’ils sont décrits dans la 1ère Monographie.
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Personnalités laïques et religieuses

Liste des Maires, des curés, notaires, sergents, maîtres de poste, maîtres d’école, chirurgiens, sénéchaux, receveurs…
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