Les-Grands-Chézeaux

Eglise de Mouhet

Maires :

De 1877 à 1908 : M. Jules Romain Aufort
De 1909 à 1915 : M. Georges Aufort
De 1915 à 1919* : M. Alzire Léger
De 1919 à 1924 : M. Georges Aufort
De juillet à décembre 1924 : M. Georges Soulat
De 1924 à 1935 : M. Albert Marchadier
De 1935 à 1947 : M. Théodore Aumasson
De 1947 à 1966 : M. Georges Grandjean
De 1966 à 1983 : M. Joseph Lécaroux
Depuis 1983 : M. André Soulat

* Pendant la lare guerre mondiale Monsieur Louis Ballet remplissait la fonction de maire en l’absence du maire et des adjoints mobilisés.

Réfugiés

Pendant la 2e guerre mondiale la commune a reçu des réfugiés venus d’Alsace, de Lorraine, de Normandie et même du Nord. Les trois principales communes d’origine étaient : Salmbach, Coing-Les-Cuvry et May-sur-Orne

Inauguration du Monument aux Morts

Certes il existait dans l’Église une plaque en marbre sur laquelle sont inscrits les noms des enfants des Chézeaux, morts ou disparus, au cours des guerres 1914-1918 et 1939-1945, mais la commune était l’une des dernières de France à ne pas posséder un Monument aux Morts public.
Le Conseil municipal élu en 1977 décidait au cours de sa séance du 26 juin l’érection d’un tel monument devant la mairie.
Une souscription publique ouverte auprès des habitants de la commune remporte le plus vif succès. Elle fut complétée par une subvention du Ministre des Anciens Combattants et par un don de M. Herrmann de Strasbourg, et ami de M. Soulat, alors Conseiller municipal. M. Herrmann avait été réfugié dans notre région en 1939. Ces sommes réunies permirent le financement de ce monument.
Il fut inauguré le ler décembre 1979 en présence de nombreuses personnalités civiles et militaires parmi lesquelles : M. Le Préfet de la Région Limousin, M. le Sous-préfet de Bellac, M. le Sénateur Maire de Limoges, MM. les Députés du Département, M. le Président du Conseil Général, M. le Conseiller Général du Canton, l’Inspecteur D’Académie, M. les représentants de diverses associations d’Anciens combattants et une très nombreuse assistance. Un détachement de l’armée du 15e R.C.B., accompagné de sa musique, et commandé par son Lieutenant-colonel, entouré de nombreux officiers, rendait les honneurs.
Cette cérémonie grandiose pour ce petit bourg se trouvait rehaussée par la remise par M. le Préfet de Région de la Croix de Chevalier de la Légion d’Honneur à M. Eugène Périchet habitant de la commune, né en 1895, ancien combattant de la guerre 1914-1918 qui avait été mobilisé au 63e R.I. de Limoges. Il fut blessé le 17.08.1918.
– Titulaire de la Croix de Guerre, de la Médaille Militaire et de deux Citations à L’Ordre de la division dont je me fais un devoir de citer l’une d’entre-elles : « Gradé d’un courage et d’un dévouement exemplaire. Blessé pendant la reprise d’un barrage le 17 août 1918, est resté à la tête de son groupe et n’est parti au poste de secours qu’une fois l’ennemi rejeté. Déjà cité ».
M. Perichet Eugène a été toute sa vie un exemple de droiture, de sagesse et de simplicité.

Le stade des Grands-Chézeaux

Situé au milieu de son vieux et coquet bourg, la commune a procédé dès 1982 à l’aménagement d’un stade municipal pour répondre au vœu de ses équipes de football créées quelques années auparavant.
Ce stade a été inauguré le 28 août 1983 en présence de M. Le Sous-préfet de Bellac, de M. le Conseiller Général et de MM. Les Maires du Canton. Mais on notait surtout la présence de nombreuses personnalités sportives et en particulier de M. Michel Hidalgo, Directeur Technique National, Sélectionneur, entraîneur de l’Équipe de France de Football, M. Lucien Briard également enfant des Chézeaux, Président des Anciens de la Ligue Parisienne de Football, et M. Henri Alateinte, enfant des Chézeaux, entraîneur sélectionneur de l’équipe de France corporative de Football.
Ce beau terrain de football comprend un bâtiment vestiaire complètement aménagé avec douches, sanitaires, bar.
Le bourg des Chézeaux et quelques hameaux avaient été décrits par M. l’Abbé Dufour dont nous donnons ci-dessous l’intégralité des notes.

Bourg des Chézeaux en 1839

Le bourg des Grands-Chézeaux en 1839 avait toujours sa grande et belle place ; au milieu, il y avait une Croix de Mission en bois avec les instruments de la passion.
Lire la suite →

Activité commerciale de la commune des Grands-Chézeaux

M. Aucharles Daniel tient la seule boucherie-charcuterie de la commune. Il s’occupe aussi de l’achat et de l’expédition de bestiaux.

M. Champigny Abbel est installé à son compte depuis 1979. Il est spécialisé dans la pose de faïence, carrelage et escaliers de marbre à la demande de la clientèle.

M. Dionnet André a fondé depuis 1967 une entreprise d’alevinage de poissons d’eau douce. Du 15 octobre au 15 avril, la maison Dionnet s’adonne à la pêche des étangs toujours nombreux dans notre région. Le produit des pêches (tanches, carpes, brochets, perches, gardons, sandres, anguilles) est gardé dans des bassins alimentés en eau courante par le ruisseau de la Chaume. Dans d’autres bassins on effectue l’alevinage de tous les types de poissons ci-dessus cités, de façon à réempoissonner les étangs pêchés. La vente s’effectue aussi auprès des particuliers mais surtout en gros. Pour cela, M. Dionnet emploie 4 personnes.

M. Dionnet Serge et son épouse ont repris depuis 1975 le commerce tenu au préalable par leurs parents avec alimentation, bazar, chaussures, quincaillerie, des produits divers mais aussi un bar, et bureau de tabac. La maison emploie une vendeuse à temps complet et forme un apprenti-vendeur. La vente s’effectue au magasin et en tournées avec le camion vers Azérables, Saint-Benoît-du-Sault, Saint-Léger-Magnazeix, Chaillac et Saint-Sébastien. La vente à l’extérieur donne un rapport financier supérieur à celle effectuée au magasin.

M. Dauny Louis a modernisé La Fabrique de laine citée par M. Drouault depuis sa création au début du 19e siècle. Actuellement l’entreprise emploie 5 personnes à temps complet. Elle s’approvisionne en matière première surtout sur le plan régional. La production se redistribue de la manière suivante : 30% en vente au détail, 50% dans des magasins de revente spécialisés et 20% à l’exportation. C’est le type même d’une fabrique de laines destinées aux tricots à la main en particulier.

M. Lagrange Roger a fondé en 1960 une entreprise d’électricité générale

M. Lambert Guy a fondé une entreprise de maçonnerie en 1965. Actuellement deux hommes en vivent : le fondateur et l’un de ses fils.

L’entreprise Lecaroux a été créée en 1911 par M. Georges Lecaroux, reprise en 1935 par son fils Joseph, puis en 1972 par son petit-fils Bernard. En 1975 l’entreprise s’est associée avec deux négociants de Magnac-Laval pour devenir « SOCOMA – Société Anonyme » dont le siège social est à Magnac-Laval, 2, rue Joliot Curie.
L’activité de la société est surtout basée sur le commerce de gros : produits agricoles, céréales, produits pétroliers, vins et liquides. La zone d’activité s’étend sur la région Nord de la Haute Vienne, le Sud de l’Indre et le Nord-Ouest de la Creuse. Pour cela, la Société emploie 12 personnes dont 4 aux Grands-Chézeaux à temps complet.

M. Marchadier André a continué l’entreprise de plomberie zingueur-couvreur tenue auparavant par son oncle M. Marchadier Émile. Actuellement l’entreprise Marchadier emploie 3 ouvriers.

M. Perichet Georges installé depuis le 1er mai 1985 au hameau de Puy-Laurent est menuisier-ébéniste avec une spécialisation dans les meubles divers et les barrières.

M. Pingnelin Guy a ouvert un garage le 15 mai 1971. Agent Renault, spécialisé dans la vente de véhicules neufs ou d’occasions, ainsi que l’entretien. la Société emploie 10 personnes à temps complet.

M. Renaud Olivier est installé aux Grands-Chézeaux depuis le 1er mars 1949 avec les activités suivantes : charron, forgeron, menuisier et scieur de bois.

M. Rullaud Bernard s’est installé depuis le 1er janvier 1984 en petite maçonnerie mais aussi pour l’entretien des parcs et jardins.

M. Zucchiatti Raymond pratique la maçonnerie générale. Il ne fait pas le carrelage, ni le plâtre, ni la couverture. Il a repris en 1973 l’entreprise créée en 1946 par son père Aldo Zucchiatti. Actuellement l’entreprise emploie trois ouvriers.

M. Vaugelade Fernand agriculteur à Chez Gaillard a fondé une petite activité de Travaux Agricoles en tout genre depuis 1970.

Depuis le 25 décembre 1985 le bourg des Grands-Chézeaux a eu la joie de voir l’ouverture d’un nouveau commerce : Le Nid Gourmand.
C’est un bar, hôtel, restaurant, brasserie et salon de thé. C’est une S.A.R.L. (Société Anonyme à Responsabilité Limitée) dirigée par M. Alain Gajer et Mlle Brigitte Guemiche.
Ces jeunes commerçants envisagent dans l’avenir de proposer des repas de noces, banquets et tourisme. De même, à plus long terme, un club-discothèque est prévu.

Commerces disparus :

La commune des Grand-Chézeaux a vu disparaître depuis le début du siècle un grand nombre de commerce :
– 3 hôtels restaurants (noces, bals, 2 boulangeries 2 salons de coiffure hommes 2 salons de coiffure femmes
– 2 maréchaux-ferrants
– 3 épiceries
– 1 magasin de tissus
– 1 dépôt de journaux
– 2 cafés-buvette
– 2 sabotiers
– 1 cordonnier
– 1 bourrelier
– 1 minoterie au Pré-Martin
– 1 minoterie au Moulin du Refour
– 1 notaire

Personnages remarquables

La commune des Grands-Chézeaux a été le lieu de naissance ou de résidence d’hommes dont la valeur a marqué l’histoire contemporaine de notre pays.

M. Bonnet Henri (1888-1978) fut d’abord élève de l’École Normale Supérieure de la Rue d’Ulm. Agrégé d’histoire géographie, il accomplit ses trois années de service militaire dans l’infanterie. C’est encore dans l’infanterie qu’il combattra au moment de la première guerre mondiale donnant ainsi sept ans de sa vie au service de l’armée française. En 1919, après le Traité de Versailles, il sera nommé au Secrétariat de la Société des Nations à Genève. De 1935 à 1936 il occupera le poste de Directeur National de l’Institut International de Coopération Intellectuelle à Paris. Pendant la deuxième guerre mondiale, au moment du régime de Vichy, il quitte la France et va vivre aux États-Unis. Après l’intervention alliée en Afrique du Nord, il est nommé Ministre de l’Information à Alger. Dès la libération, il sera Ambassadeur de France à Washington aux États-Unis et ce jusqu’à l’âge de 65 ans. Très apprécié dans l’exercice de ses fonctions il sera promu au grade de Grand Officier de la Légion d’Honneur Française. Aux États-Unis, il sera honoré du litre de Docteur Honoris Causa dans plusieurs universités.

La Famille Quéraud – Decressac
Les origines de la famille Decressac sont très modestes. Cultivateurs de tradition, ils vivaient à Saint-Léger-Magnazeix. Le 28 janvier 1860, Jean Decressac épousait Louise Quéraud dont la famille habitait les Grands-Chézeaux. La famille Quéraud, bons propriétaires du bourg, avait trois enfants : Charles, Léon et Louise.

Charles Quéraud, fit son service militaire en Tunisie. Il se destina aux Travaux Publics et devint entrepreneur à Angoulême. Bien que marié, il n’eut pas de descendant.

Léon Quéraud sortit de l’École Normale de Limoges et fit ses débuts d’instituteur stagiaire à Saint-Léger-Magnazeix. Plus tard, il fut un professeur remarquable au Lycée Gay-Lussac de Limoges. Après des ennuis digestifs il devint rapidement un naturiste végétarien, disciple de Paul CARTON, très convaincu. Monsieur Quéraud écrivait beaucoup, il avait de nombreux amis, de fidèles anciens élèves, des malades qui lui demandaient conseil, connaissant sa valeur de diététicien.
Très adroit, il était un ébéniste averti, il connaissait bien les styles et il réalisa, de nombreux meubles, agréablement sculptés. Il dessinait, peignait, et produisait de curieuses barbotines (peintures sur porcelaine, en relief et cuites au four).
Il avait conservé la vieille maison familiale des Grand-Chézeaux et c’est lui qui fit construire la partie la plus moderne (Grand hall). Étant son filleul, cette propriété fut attribuée, selon sa volonté, lors de son décès le 15 octobre 1939 à M. Jean Decressac.

Famille Decressac
Du mariage de Louise Quéraud avec Jean Decressac naissait un fils Eugène Decressac le 10.12.1860.
De 1875 à 1879, Eugène Decressac, fit des études au Petit Séminaire du Dorat.
Lire la suite →

Famille AUMASSON
Tous les membres de la famille Aumasson sont nés aux Grands-Chézeaux depuis environ quatre siècles. (Voir p. 258 à 259 Drouault).

Parmi les descendants citons :
M. Alphonse Adolphe Aumasson né en 1841, fit des études de vétérinaire à Toulouse, s’installa à Châteauroux, où il fut nommé Directeur Départemental des services vétérinaires de l’Indre.

M. Aumasson Camille, né aux Grands-Chézeaux, le 21 juin 1905, est le fils de Frédéric Aumasson et Marie Simonnet. Il fait des études primaires aux Chézeaux puis des études secondaires à Châteauroux, Limoges et Poitiers. Il est reçu Docteur en médecine à Paris en 1932 en présentant comme thèse : « Impaludation chez les paralytiques générales enceintes ». Il fait son service militaire en Tunisie puis fut mobilisé en 39-40. Il exerce la médecine à la campagne dans la région d’Ahun (Creuse) pendant 50 ans. Il demeure toujours en Creuse où il est aussi Président du Comité de Libération, maire d’Ahun, Conseiller Général et Conseiller Régional. Il est chevalier dans l’ordre du mérite national, Médaille Communale et départementale. Sa fille Christiane a épousé M. Robert Chaubier, médecin. Leur fils est en Math-sup et leur fille en Sup de Co.

Descendants de la Famille AUFORT
Jules, Romain Aufort, (né en 1839, décédé le 29 juin 1913) succéda à son oncle Jules Aufort comme notaire aux Grands-Chézeaux. Habitant le logis de la Lye, il fut aussi maire pendant de longues années suivant la tradition familiale…
Lire la suite →

Famille LAFAY les Grands-Chézeaux
L’ancêtre de notre famille est Sylvain Bonnet dont le père Pierre Bonnet était menuisier au château de Rhodes. Il s’est marié en 1811 avec Eulalie Sigonnaud…
Lire la suite →

Famille Rouet
M. Moïse Bouet, fut garde mobile à Bellac de 1932 à 1939 puis gendarme à Charroux (Vienne) de 1939 à 1955, date à laquelle il prit sa retraite.
De son mariage avec Mlle Lagarde Aline, sont nés deux enfants :
– M. Bouet Roger, né en 1928, décédé le 14 février 1951 à Binh-Lu (Tonkin) en qualité de Sergent, pendant la guerre d’Indochine.
– Mlle Bouet Gisèle née en 1930, institutrice en retraite, a épousé M. Gérard Besseron, entrepreneur de travaux publics, également retraité. Ils ont une fille Carine, reçue au Concours d’entrée de la Banque de France.

M. Soulat André, maire actuel de notre commune, est originaire des Grands-Chézeaux tant du côté paternel que du côté maternel. Il est né à Vincennes (Val-de-Marne) le 5 juillet 1923 et a fait, comme sa femme, toute sa carrière à la Régie Autonome des Transports Parisiens (R.A.T.P.) où il était Sous-directeur, Chef du Service des Études et de l’Organisation.
Ce couple a consacré plus de 80 ans de son activité au grand service parisien.
M. et Mme Soulat sont Chevaliers de l’Ordre National du Mérite et M. Soulat est également Officier des Palmes Académiques.
M. Delattre J.-P. est directeur général de vente et de marketing d’une société qui fabrique et vend des procédés d’assemblage industriel. Son grand-père originaire de Chantouant était maçon de la Creuse.

Famille Viollet
M. Viollet Clément a débuté une carrière dans la Gendarmerie Nationale en 1898 en Bretagne, puis il a été muté dans l’Indre, les Deux-Sèvres, pour terminer sa carrière à Tours comme Maréchal des Logis Chef. M. Viollet Clément avait épousé Mlle Bernard Eugénie. De cette union sont nés trois enfants :
– M. Marcel Viollet, qui fit ses études à Issoudun puis à l’École Normale de Loches. Il fut tué au cours de la 1ère guerre mondiale et porté disparu. Il avait le grade de Sous-lieutenant.
– Mlle Marie-Louise Viollet, a dû abandonner ses études pour raison de santé. Elle a donné beaucoup à l’enseignement en aidant sa sœur pour les activités post et périscolaires.
– Mlle Germaine Viollet, a été Maîtresse d’application à Reignac (Indre-et-Loire) où elle a passé toute sa carrière. Mlle Viollet est Chevalier et Officier des Palmes Académiques, elle a aussi reçu la Médaille de bronze et en 1955 la Médaille d’argent de l’Éducation Nationale.

Famille BONNYAUD
M. Bonnyaud Martial a fait toute sa carrière dans l’Éducation Nationale de 1934 à 1972. Directeur de C.E.S. (Collège d’Enseignement Secondaire) il était Chevalier de Palmes Académiques. Il avait reçu la Médaille de bronze de l’Éducation Nationale ainsi que la Médaille de bronze des Sports.
Mme Bonnyaud Suzanne, née Quinquaud, a été institutrice de 1935 à 1972. Elle est Chevalier des Palmes Académiques et a reçu la Médaille de bronze de l’Éducation Nationale.
Mme Bonnyaud a eu l’amabilité de nous communiquer le nom des enseignants ayant exercé aux Grands-Chézeaux :

M. et Mme Branlant (6 mars 1897 à 1911)
M. et Mme Gourinat à partir de 1912
Mlle Quéraud Marcelle de novembre 1916 à sa retraite en 1950
Mme Marchadier Marie M. et Mme Cathelinaud M. Dubois Marcel
M. et Mine Algayrés
M. et Mme Kartel
M. Couvidou
Mines Sagel et Lardaud
Notons que du 1er octobre 1942 au 30 août 1945 Mlle Marie Fernande Angst, d’origine alsacienne, a exercé aux Chézeaux.

Poursuivant ses recherches, Mme Bonnyaud a noté que la Commune des Grands-Chézeaux a fourni de nombreux membres à l’enseignement :

M. Lafay père, Directeur d’École Normale à Guéret.
M. Lafay Paul, professeur de physique au Lycée Saint-Louis à Paris.
Mme Chausse Germaine née Deglane, institutrice à Jeux (Creuse).
M. Grandjean Georges, Directeur de l’École Départementale de Vitry-sur-Seine.
Mlle Viollet Germaine, Directrice de l’École d’application de Reignac-sur-Indre.
M. Larose, instituteur à Montrouge (Hauts-de-Seine).
Mme Torchon, Directrice de l’École de Filles de Saint-Sulpice-les-Feuilles.
Mme Linet née Torchon Marcelle, institutrice à Chantouant.
M. Torchon Raymond, professeur.
Mme Aujol Simone, née Jallet, institutrice à La Souterraine.
Mme Martinez, née Quinquaud Marie-Louise, institutrice.
M. Prugnaud Jean-Pierre, professeur d’Anglais.
M. Bernin Jean, maître assistant.

Mlle Millier Marie épouse Girard
Mlle Millier, faisait partie des expulsés de la Moselle, non des réfugiés, « Les allemands nous ont mis à la porte avec 30 kg de bagage. Voilà une partie de notre triste histoire… »
Lire la suite →