Lieux habités (Jouac)

L’ÂGE.
2 m, 12 h
Laige, 1477 ;
En 1786, parmi les dépendances de la métairie de L’Age, on trouve une chaume et côte où sont les masures et vestiges de l’ancien ville de Lage (G.M.). Antoine Guillemin, seigneur de l’Age, 1757.

LES BASTIDES.
7 m, 3o h
Ancien fief relevant de Brosse.
Les Bastides, 1401 ;
La Bastide-au-Brun, 1451 ;
Les Bastides-au-Brun, 1451 ;
le village de Chez-Luquet alias des Bastides, 1577.
Possédé au XVe siècle par une famille Brun : Guillot Brun, écuyer, 1477.
Chaude Giffard, seigneur des Bastides en 1566, eut sans doute Jeanne, mariée à René de Bressoles ou de Bersolles, qui était, en 1577, lieutenant de 50 hommes d’armes de la compagnie de M. de Bapteresse ; c’est probablement le même person­nage que le seigneur de Brezolles, chargé par le roi, en 1605, lors des troubles du Limousin, de prendre possession des châteaux de Limeuil et de Montfort.
Il laissa Louis, seigneur des Bastides et de Rochelusson, gentil­homme ordinaire de la chambre du roi, capitaine de chevau-­légers ; celui-ci eut de Louise de Salignac Gilbert, seigneur des Bastides, mort sans enfants avant 1628 ; Marguerite, femme de Charles de La Vergne, et René, gentilhomme ordinaire et maître d’hôtel du roi, capitaine de chevau-légers, guidon de la compagnie du duc de Luxembourg, qui, eu 1651, se qualifie de baron des Bastides et de Rochelusson. Ces deux terres saisies sur lui furent vendues vers 1682 à Jean Mangin, seigneur de Chizé, conseiller en l’élection du Blanc. Ce dernier mourut aux Bastides et fut inhumé dans le chœur de l’église de Jouac le 3 déc. 1702, “sans tirer à conséquence pour l’aug­mentation des droits du seigneur des Bastides ”. Son fils, François, fut enterré dans la même église, sous le marchepied de l’autel de la Vierge, le 4 nov. 1749.
Pierre Mangin, seigneur des Bastides, décède à Jouac le 9 août
1763 ; ses héritiers vendirent cette terre à Jacques-Charles Surun, époux de Catherine Rougier, qui se titre seigneur des Bastides dès 1788.
Près de ce village M. de Beaufort signale un menhir brisé et connu sous le nom de Pierre-Frite (p. 105).

LE BERNARDAN.
1 m, 11 h
Le mas des Bernar­dens donna lieu, au XVe siècle à un long procès entre le seigneur de Lavaupot et les habitants de Jouac, des Bedeaux, de La Chaume et de Monternon, qui y prétendaient droit de pren­dre du bois pour leur chauffage, pour clore leurs blés et leurs prés, droit de pacage, droit de labourer les terres incultes, à condition de payer par chaque habitant 4 bois­seaux de seigle et ensemble 5 s. de rente et sous réserve pour le seigneur du droit d’agrier ou de terrage sur les fruits croissants ou naissants.
Un jugement rendu le 20 avril 1463 par le sénéchal de Brosse contre Christophe Pot, seigneur de Lavaupot, confirme les prétentions des habitants, mais dit qu’ils ne pourront envo­yer leurs bêtes dans les terres labourées, dont la propriété reste au seigneur, que celui-ci aura la faculté de convertir en prés les effes ou gouttes et que les habitants n’auront aucun droit sur ces prés.
Au XVIIe siècle, les de Vérines se qualifient seigneur du Bernardan.

BETINAIS.
4 m, 18 h
Béthinais, 1519 ;
Etienne Poul­taud, seigneur de Bétinestz, 1565
Betinest, 1608 ;
François-César Couraud, seigneur de La Rochechevreux, Riadoux et du fief de Bétinais, 1752.

LA BOTTIERE.
7 m, 26 h
C’était en ce point que la voie romaine franchissait la rivière, bien probablement sur un pont.
La Bouettière, 1400 ;
Suivant déclaration du 8 janv. 1458, les habitants de La Bouettière devaient à Hérut 4 s. de seigle de rente et 3 corvées ; ils étaient astreignables au moulin Redaud (Arch. Vienne, MD. 391).

LE CHERBOIS.
6 m, 33 h
François Luquet, seigneur du Cherbois, 1668-1723.

CHEZ-PALANT.
9 m, 34 h
Appelé Les Plaignes en 1710-1773
Le village de Chez-Paslant alias Les Plaignes, 1772.

L’HOME.
7 m, 29 h
L’Hosme, 1675 ;
Jean Delacoux, seigneur de Losme, 1753.

LA LEUGE.
1 m, 6 h
Lieu noble possédé en 1612-1617 par Jean Dardre, écuyer, époux de Françoise Bléreau ;
Pierre Collin, 1625
Philippe, son fils, 1632
Louis Collin, 1682-1717
François Delacoux, 1779 (G.M.).

LE LIEU MARION.
Village appelé Hospicium Marion en 1400, le Lieu Marion en 1458, disparu depuis (MD. 391).

MENUSSAC.
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LE MOULIN A L’HUILE.
Le 15 janv. 1456 (v. s.) Jean Brun, curé de Jouac, et Guillaume, son frère, arrentent à Martin Michau, moyennant 4 s., “ une plasse ou plassage pour bastir et hediffier molin, estang au long de la rivière de Benoise en La Combe-au-Brun ”, avec l’écluse, cours de l’eau, entrée et issue à bœufs et à charrettes ; ils se réservent le droit de pêche, cependant Michau pourra pêcher avec “ un gorc et vergeat* aux deux boutz de lad. escluse et iceux y tendre quand bon lui semblera ”.

*  Vergeat est le nom patois du verveux.

Le 22 fév. 1461, le même Micheau acquérait de Valentin Gaulier “ l’appou­yage en la terre dud. Gaulier, appelée La Rivière Gaulis, d’une excluse du molin dud. Martin assis en La Combe-au-Brun ”. En 1655, le moulin construit sur cet emplacement était désigné sous le nom de Moulin à l’Huile ; les habi­tants de Monternon y étaient astreignables et il était alors à blé et à drap (G.M.).

LE PERMINAUD.
17 m, 52 h
Le Perminault, 1675
On y trouve un notaire eu 1693-1731.

LE PEU DE JOUAC.
21 m, 78 h
Le Puys de la Tour, 1526
Le Peux de la Tour, 1617
Nous avons dit à propos de la seigneurie de Jouac que ce fief était aux Guillemin depuis 1634; ils le possédaient encore à la Révolution. Château moderne à M. Gigaud-Lafont.

PIERREFOLLE.
20 m, 76 h
Nom indiquant l’exis­tence d’un dolmen sans doute détruit depuis longtemps.
Village placé sur un coteau dominant la Vallée de la Benaize ; au pied, un vieux moulin avec passerelle rustique ; joli site.
Petrafolla, 1400.
C’est un maître maçon de ce village, Léonard Delacoste, qui en 1674, entreprend la construction du château de Saillant.

LES REDEAUX.
2 m, 24 h
Le Redault, 1400
Suivant déclaration de 1459, les Redaux dépendent d’Hérut.
Seigneurs : Jean de Lavergne, 1658;
Jean de Bony de Lavergne, 1718 (M.D. 391).

LES ROUILLES.
1 m, 2 h
Se prononce flou-i-lles
La Roilhe, 1457
Les Rouilhes, 1598.

RIBOULET.
Localité disparue, devait des rentes et des vinades à Hérut suivant déclaration du 28 fév. 1458.

LESALLEUX
1 m, 9 h

L’ETANG
2 m, 7h

L’ETRILLE

LE POINT DU JOUR
3 m, 8 h