Saint-Georges-les-Landes

Maires
Réfugiés
Activité économique
Activités commerciales disparues
Personnalité locale

Maires :

De 1899 à 1908 : M. Théodore Roby
De 1908 à 1932 : M. Charles Ferrant
De 1932 à 1935 : M. Marcel Jolivet
De 1935 à 1945 : M. Antonin Vauzelade
De 1945 à 1947 : M. Alexandre Michaud
Depuis 1947 : M. Marcel Gorgeon

A Saint-Georges-les-Landes, M. Sulpice Doucet a été le premier officier d’État public civil après la Révolution de 1789 (Voir documents ci-dessous)

En conformité de la Loi du 9 août 1847, il a été retiré à la commune de Saint-Georges-les-Landes Puy-Laurent, La Clidière, La Loge, Puy-Chaffrat, et Les Landes. Tous ces villages ont été rattachés à la commune des Grands-Chézeaux.

Réfugiés

En 1936, la Commune de Saint-Georges-les-Landes avait hébergé une vingtaine de réfugiés espagnols.
Pendant la 2e guerre mondiale la commune a reçu des Alsaciens et des Lorrains venus de Salmbach, Lauterbourg, Haguenau, Scheibenhart et Neewiller

Activité économique de la commune

Les Frères Alloncle (Jean-Jacques et Claude) ont créé une entreprise de travaux agricoles en 1982. Ils travaillent dans le département avec un employé en utilisant comme matériel : des tracteurs, une batteuse, une ensileuse, une pelle, un chargeur, un bull.

M. Bernard André s’est installé comme menuisier ébéniste le 1er février 1976 à Arnac-la-Poste avec un bail de 9 ans reconductible automatiquement.
A partir de 1980 et jusqu’en 1984, il construit un atelier au Gros-Chêne (Commune de Saint-Georges-les-Landes). Depuis le 1er janvier 1985 l’atelier est déclaré et mis en fonctionnement avec une extension en qualité de charpentier, couvreur et sciage à façon.

M. Bertholon a une entreprise de travaux agricoles.

M. Delille a repris l’atelier de M. Bordèche qui avait lui même fabriqué les machines à partir de 1945. Depuis 1981 M. Delille a rénové. Il travaille seul en menuiserie ébénisterie.

M. Després tient le bar restaurant « Le Cochon Fidèle » depuis 1968 à la suite de M. Lenoble. Il offre des spécialités : bières étrangères (187 marques différentes dont 15 non exportées en France), glaces maison, thés, dans une musique d’ambiance avec feu de cheminée l’hiver.
La famille Després a des origines limousines : Mme Després à Boismandé (Saint-Sulpice-les-Feuilles) et M. Després à St Georges-les-Landes.

M. Deschamps Maxime a tenu une cidrerie sur place depuis 1946. Il fait le sciage de bois à domicile pour les cuisinières.

Famille Hérault à Champagnac
Au retour de la guerre 14-18, deux fils d’agriculteur, nés à la Coulinière commune de Cromac, montent une entreprise à Champagnac.
Lire la suite →

M. Jamot Robert exploite un café, épicerie à Bantard. Ce commerce a d’abord appartenu à Mlle Marie Dupland puis aux parents de M. Jamot à partir de 1932. Robert a repris en 1950 et fait les tournées.

M. Marguinaud travaille en qualité de peintre en bâtiment avec pose de papiers peints depuis le 15 juillet 1970.

M. Périchet Louis est né à Bantard, ainsi que les 8 autres enfants de la famille. A partir de 1822, on retrouve des traces de son activité de maçon. M. Périchet Narcisse Camille né en 1877 a pris la succession de son père en 1900. Il est décédé en 1929.
M. Périchet Camille né en 1906, il prend la succession de son père en 1929 jusqu’en 1964.
Ces trois générations de maçons sont nées à Bantard.
M. Périchet Roland né en 1933 à Champagnac a fait ses études de maçonnerie à Limoges et à Bellac au Centre d’Apprentissage puis il a été employé chez son père, artisan depuis 1939. Il a repris l’entreprise à son compte en 1964, il est resté seul jusqu’en 1968, année où il prend deux ouvriers. Au fil des ans l’effectif a augmenté pour atteindre sept ouvriers. En 1984, il est redescendu à 4 ouvriers toujours employés en maçonnerie générale, couverture et plâtrerie.

Activités commerciales disparues depuis 1905

2 batteuses, aux Quatre-Routes,
1 café « Le Rendez-vous de la Chasse », aux Quatre-Routes,
3 cafés, au bourg de Saint-Georges,
2 charrons,
3 maréchaux,
1 maréchal Ferrant, à Larreux,
1 sabotier, au Mazéraud,
1 sabotier, à Larreux,
4 menuisiers dont un tenait un café,
1 épicier ambulant,
Fermeture de la poste en juillet 1967,
Le moulin, de Puy-Laurent,
1 charron, à Larreux jusqu’en 1922,
1 maréchal, au Latier

Personnalité locale

M. Montjovis Henri, plus connu sous le diminutif de « Julot », a été facteur. N’ayant pu faire d’études approfondies dans sa jeunesse (pour raison familiale) il utilise ses loisirs de retraité à écrire des poèmes.
Autodidacte permanent, après son Certificat d’Études, M. Montjovis est proche de la nature, de la vie sous toutes ses formes. C’est plus souvent avec humour et beaucoup de sagesse qu’il confie ses observations sur l’évolution des techniques, les transformations du mode de vie, les structures familiales… Cependant M. Montjovis n’est pas prétentieux. Dans sa dernière édition de janvier 1985 il note dans sa préface : « Ma Poésie n’a aucune ambition. Elle n’a de valeur que celle que mes lectrices et mes lecteurs voudront bien lui donner. Elle est comme elle est… C’est tout ». Il ajoute en appendice « Je n’ai jamais eu la prétention de rivaliser avec les grands maîtres de la poésie... ». Pourtant, ses trois recueils de poèmes « Rêves bleus », « Fleur Bleue » et « Songes bleus » ont fait la joie des jeunes et moins jeunes. M. Montjovis prépare actuellement une nouvelle série de poème. Il a participé à une émission de Radio Limoges en 1979 et à la télévision régionale Limoges FR3.
Certains de ses poèmes ont été sélectionnés dans l’Étrave (Revue des Arts et des Lettres) éditée en France mais aussi en Belgique, au Luxembourg, en Hollande et au Mexique.
En 1985, le Bulletin de la Société Littéraire des P.T.T. consacrait une grande part de la page 50 de son édition à l’œuvre poétique de M. Montjovis.
L’anthologie poétique de 1986 des Arts et Lettres de France édite 3 poèmes (peut-être quatre) de notre poète local.

Facteur, poète, M. Montjovis a aussi à son actif un beau palmarès sportif, dont voici les grandes lignes.
– Trois sélections de Marche athlétique Bordeaux, La Baule Paris.
– Champion de France 1942 U.F.O.L.E.P. juniors zone libre (12 km route : 1 h 03 min 42 s).
– Champion du Limousin 1953 (10 km piste).
– Champion de la Haute-Vienne 1942
– Premier des Critériums et Grands Prix de : Agen, Cahors, Limoges, Issoudun, Lothiers, Limoges, Les Cars, Flavignac, Saint-Sulpice-les-Feuilles, Arnac-la-Poste.
– Deuxième des championnats du Limousin 1941, 1942-1943
– Deuxième du Tour de Limoges 1942
– Premier de la Marche des Facteurs à Limoges le 30 mai 1953
– Cinquième de la Marche Régionale des Facteurs à Brive-la-Gaillarde en 1953
– Et officieusement : Recordman du monde des marcheurs « poids lourds » (107 kg) sur 10 km en 1 h 00 min 07 s. (piste municipale de Limoges le 20 juin 1953).