Accidents climatiques

En 1597, une épidémie décima la paroisse de Lussac, à tel point qu’il ne se trouvait plus d’officiers pour rendre la justice.

Le 20 décembre 1604,à Lussac-les-Eglises , un tremblement de terre fut ressenti à Lussac pendant la messe, il dura un quart d’heure.

Le 10 février 1645, un violent ouragan emporta la couverture de l’Eglise de Lussac-les-Eglises.

En juillet 1693, aux Grands-Chézeaux, une grêle dévaste tout.

Le 12 juillet 1729, à Lussac-les-Eglises, deux personnes furent tuées sous le clocher de l’église paroissiale à cause de la foudre.

Les inondations de janvier 1755 et juin 1757 causèrent de grands dégâts à la forge de Mondon à Mailhac-sur-benaize.

En 1767, une épidémie sévit sur la paroisse d’Arnac où on compta 121 décès.

Les inondations des 12-14 juillet 1792 causèrent de grands dégâts à tous les moulins à Mailhac-sur-Benaize.

Le 15 juillet 1806, un ouragan accompagné d’un fort orage, qui dura de 9 heures 15 à 9 heures 38 du soir, ruina toute la région de St-Sulpice, découvrant les bâtiments, brisant les arbres et couchant les récoltes.

En 1860, aux Grands Chézeaux, la châtaigne manque entièrement. Le raisin ne peut mûrir à cause de l’été froid et pluvieux. Le vin est très cher.

En 1861, aux Grands-Chézeaux, la neige et la gelée du 5 au 6 mai font un mal immense à la vigne et aux fruits. Le vin est très cher.

En 1863, aux Grands-Chézeaux, l’été est très chaud. Il y a 35 degrés à l’ombre, 40 au soleil.

En 1867, aux Grands-Chézeaux, il y a une abondance extraordinaire de pommes de terre et de châtaignes.

En 1868, le 15 et le 16 août,aux Grands-Chézeaux,le tonnerre ne cesse de gronder, l’eau tombe à torrent, la rivière déborde de toutes parts, l’eau passe sur les chaussées des étangs. Les flots dans leur fureur, renversent les maisons, déracinent les arbres, font rouler les rochers.

L’année 1870, aux Grands-Chézeaux, est remarquable pour sa grande sécheresse et sa chaleur. De mai jusqu’à octobre, il ne tombe que peu d’eau. Les puits tarissent presque tous, les rivières sont à sec. La récolte de blé est assez abondante, celle du foin n’est que moitié des années ordinaires. Le prix des bêtes diminue de beaucoup, un grand nombre périt pendant l’hiver rigoureux qui suit, faute de nourriture.

Le dimanche 28 juillet 1872, une grêle de grosseur énorme tombe sur les paroisses de Mailhac, Cromac, Jouac,et Lussac. Les arbres sont déracinés, les moissons hachées. Il y a 505 carreaux brisés dans la paroisse des Grands-Chézeaux.

Le 16 septembre 1874, aux Grands-Chézeaux, la paroisse est encore ravagée par la grêle. L’abbé Dufour avait aussi noté pendant les mois d’octobre, novembre et décembre 1873, et les mois de janvier, février 1874 une épidémie de fièvre typhoïde dans le bourg. Plus de 30 personnes atteintes. La plus grande terreur règne dans la paroisse