Familles dont l’activité a marqué l’histoire de la commune

M. Bouzat Albert (1873-1964)

Ancien élève de l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm.
Deux premiers prix au Concours Général des Lycées.
Professeur et Doyen de la Faculté des Sciences de Rennes.

M. Bouzat Pierre

Professeur et Doyen de la Faculté de Droit de Rennes.
Président de l’Association Internationale de Droit Pénal.
Président de l’Institut International des Sciences Criminelles en Italie.
Commandeur de la Légion d’Honneur.

M. Letourneur Maxime

Élève de Sciences Politiques, Licencié en Droit, a suivi des Études Supérieures de Droit.
Reçu au Concours du Conseil d’État, il a été auditeur, puis maître des requêtes, conseiller d’État et Président de Section.
Commandeur de la Légion d’Honneur.

M. Delage Robert,

Actuellement en retraite à Lavaupot nous retrace sa carrière.
« A ma sortie de l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud, j’ai enseigné comme professeur pendant 4 ans.
Après ma nomination d’Inspecteur de l’Enseignement Primaire en France, je suis parti en 1938 comme Directeur de l’Enseignement à Tahiti où j’ai été surpris par la guerre.
Après avoir effectué le ralliement de la Polynésie au Général de Gaulle, je suis parti pour la Syrie où j’ai été affecté comme Officier à l’Etat-major du Général Catroux.
C’est de là que je fus appelé à Londres pour• une affectation à Saint-Pierre-et-Miquelon afin d’y régler une situation difficile entre les écoles publiques et les écoles privées.
Après un séjour de huit mois, je suis revenu à Londres d’où j’ai été envoyé à Alger pour participer à la mise en place du gouvernement provisoire, en qualité d’inspecteur conseil de l’enseignement auprès de M. Pleven chargé du Ministère des Colonies.
A la Libération, j’ai regagné Paris où j’ai occupé le même poste, au même Ministère.
En 1945, j’ai été affecté au Cameroun comme Directeur de l’Enseignement.
Trois ans après, je fus nommé au Sénégal comme Adjoint au Recteur, puis en Côte d’Ivoire comme Directeur de l’Enseignement. Après ma nomination d’Inspecteur d’Académie, j’ai occupé à Brazzaville le poste d’Inspecteur Général de l’A.E.F. (Afrique Equatoriale Française) pour les territoires du Moyen-Congo, du Gabon, de 1’Oubangui-Chari et du Tchad.
En 1958, j’ai retrouvé Dakar où j’ai pris les fonctions d’adjoint au Recteur de l’A.O.F. (Afrique Occidentale Française). Dès l’indépendance du Sénégal, j’y suis resté comme Conseiller du Ministre de l’Éducation Nationale et Directeur de l’Enseignement, jusqu’à la date de ma retraite en 1973, où j’ai regagné la France ».

Famille Gabiat

Martin Gabiat, né vers 1600, prévôt de la Juridiction de Rhodes. En 1623, il demeure à « La Chardière » près de Saint-Georges-les-Landes…
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Famille Gaulier

M. Gaulier Jules était clerc de notaire chez Maître Colleville, et aussi agent d’assurances. Il a eu 4 fils
– Armand Gaulier, tué en 1918 au front.
– Louis Gaulier, secrétaire de mairie et agent d’assurances.
– Eugène Gaulier, employé aux Ponts et Chaussées à Paris.
– Charles Gaulier, Inspecteur de Compagnie d’assurances.
M. Gaulier Jean, dentiste, est le fils de M. Eugène Gaulier. Sa fille Mme Bourret est médecin de la D.D.A.S.S. (Direction Départementale de l’Action Sanitaire et Sociale) à Guéret, son époux est médecin à Guéret.

Famille Lescaroux

M. Lescaroux Jean-Baptiste Alfred (18/10/1846-15/03/1902) était forgeron maréchal-ferrant à l’emplacement du bureau de tabac actuel. D’abord restaurateur avec son épouse née Ducourtioux Marie à l’Hôtel Langoile (actuellement Dionnet) ils font construire leur propre café-restaurant, qui deviendra Hôtel après la période de l’Occupation. De ce mariage est né un fils M. Lescaroux Marie Jules Alfred (7/06/1874 – 13/04/1931) qui a épousé Mlle Parbaud Geneviève Héloïse. Ils ont repris tous deux les métiers de famille. Ils ont eu deux enfants :
– Suzanne Lescaroux est née le 18 mai 1902. Elle a résidé à Toulouse pendant sa jeunesse. Après des études brillantes en Biologie Végétale à la Faculté de Toulouse elle a exercé dans un laboratoire de Pathologie Végétale avec son Professeur d’études, jusqu’au décès de celui-ci. Puis elle a fait carrière dans l’enseignement à Paris puis en Haute-Vienne après la 2nde guerre mondiale. C’est en qualité de Directrice de l’École de Filles de Saint-Sulpice-les-Feuilles qu’elle a pris sa retraite.
Mlle Lescaroux a épousé M. François Frachet qui a ouvert un salon de coiffure homme (actuellement Ligneau) à l’emplacement de l’ancienne forge.
– M. Lescaroux Pierre, né le 22 janvier 1904, a débuté dans la météorologie après de solides études en faculté. Il a exercé 3 ans à l’Office de Météorologie de la Rue de l’Université à Paris, puis s’est dirigé comme sa sœur vers la carrière enseignante.
Pendant l’Occupation allemande, il a enseigné dans un cours complémentaire Industriel à Paris.
Après la guerre il a été nommé en Haute-Vienne à la Direction des Services Agricoles (actuelle D.D.A.) et à la construction du Lycée Agricole des Vazeix, il a enseigné en 6e. Au fur et à mesure de la construction de l’établissement, il a enseigné à des niveaux différents jusqu’en classe de Techniciens Supérieurs.
En fin de carrière il a eu des classes mixtes. Il enseignait les Sciences Biologiques (botanique, zoologie et géologie puis la biologie animale).
Il a épousé le 1er septembre 1932Mlle Anne Marie, Françoise Chaize (5/08/1910 – 18/10/1952). Ils ont eu quatre enfants :
– Geneviève, Suzanne Lescaroux, née le 29 juillet 1935, licenciée en lettres, organise des stages d’art dramatique à Paris pour les enseignants qui veulent faire du théâtre. Elle a épousé M. Mandrin Pierre qui est cinéaste.
– Jean, Alfred Lescaroux, né le 20 avril 1940, qui est représentant de commerce.
– François, Eugène Lescaroux, né le 23 août 1942 est mécanicien d’aviation sur le Concorde.
– Michel Lescaroux (6/03/1951 – 18/10/1975). Il était étudiant en 2e année de Doctorat de Pharmacie.

Famille Marzet (Route de Mailhac)

M. Louis Marzet savait signer et compter. Avec d’autres paveurs, il est « monté » à Paris avec des tombereaux tirés par des bœufs pour aller paver Pantin…
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Famille Marzet : le Bourg

En 1760, M. Pierre Marzet, dit la Coulisse, maître charpentier, fut appelé par le Seigneur de Mondon pour réparer le four, de la fonderie, qui s’était enflammé.
Les Marzet resteront dans le travail du bois. Ainsi Eugène Marzet fut menuisier ébéniste avant d’avoir un fond de marchand de vins. Il a eu deux enfants :
– Mlle Marguerite Marzet.
– M. Henri Marzet qui continua la vente des vins. De son mariage naquirent deux enfants :
. – Mlle Blanche Marzet épouse Peyrot Marcel.
. – M. Pierre Marzet, qui a repris à son tour le commerce de vins. De son union sont nés deux enfants :
. – Mlle Jacqueline Marzet.
. – M. Jean Marzet, propriétaire actuel, de la maison fondée en 1883.

Famille Peyrot : Horloger-Bijoutier

En 1891 M. Peyrot Pierre, d’origine creusoise, a épousé Mlle Marie Adrienne Joyeux des Chézeaux. Ils se sont installé comme Horloger-Bijoutier à la suite de la famille Macloux, d’abord sur la place de l’Église, puis à l’emplacement du magasin DOC actuel, avant de faire construire leur propre maison en 1902.
De ce mariage est né un fils : M. Marcel Peyrot, au hameau de la Loge, commune des Chézeaux.
Le 8 mai 1922, M. Marcel Peyrot a épousé Mlle Blanche Marzet de Saint-Sulpice, et en 1930 ils reprennent à leur nom le commerce d’horlogerie-bijouterie.
En 1939, M. Marcel Peyrot était aussi Greffier du Juge de Paix dans la salle d’Audience. En 1975 il a été fait Chevalier de la Légion d’Honneur.
A la suite de son décès en 1978, son épouse Mme Blanche Peyrot a repris le commerce qu’elle tient toujours.
De leur mariage est née une fille Suzanne, qui a épousé M. Paul Couvidoux. Ils ont été longtemps instituteurs, puis lui est devenu Directeur de l’école de Javerdat (Haute-Vienne). Ils sont décorés des Palmes Académiques. Ils ont trois enfants
– M. Michel Couvidoux, Inspecteur dans le domaine de l’Informatique, dans la région de Tours. Il est marié et a 3 enfants.
– Mlle Solange Couvidoux, Docteur en Philosophie, licenciée de sanscrit et professeur à l’École Normale de Loches.
– Marie Thérèse, licenciée de lettres, puis, après avoir obtenu une maîtrise avec mention, elle est devenue professeur à Saint-Gaudens. Elle a épousé un professeur d’Informatique qui exerce à Toulouse.

M. Perrin Jean, Marcel,

Il est né de parents agriculteurs le 15 avril 1932 à Plonnaud commune de Saint-Hilaire-la-Treille. Il a épousé Mlle Penot. Sa grand-mère paternelle, Marie Poussif, est originaire du hameau de la Peurusse, commune de Saint-Sulpice-les-Feuilles.
Lieutenant-colonel de l’Armée de l’Air.
Chevalier de la Légion d’Honneur.
Chevalier de l’Ordre National du Mérite.
Croix de la valeur militaire avec citations.
Après ses études au Lycée de la Souterraine et au lycée Gay-Lussac à Limoges, il entre dans l’année de l’Air le 1er août 1953.
Officier Contrôleur des Opérations Aériennes, il sert sur les bases d’Oran, La Senia (Algérie), Servance et Tours. En opération en Algérie du 18 décembre 1957 au 1er mai 1962, il commande successivement les stations radar de campagne de M’Sila, Hassi Messaoud, Bir-El-Aler, Bone-les-Salines et Bou-Zizi.
Jusqu’au 24 juillet 1969, il sert à l’Etat-major à Paris et est détaché pour 3 ans à l’Ambassade de France à Dakar (Sénégal). Commandant d’Escadron, Chef des Opérations, Contrôleur de Zone Aérienne de Défense, il est affecté à Doullens, Mont de Marsan puis Tours.
Sur sa demande prend sa retraite anticipée le 31-12-82 et se retire à Saint-Sulpice-les-Feuilles.

Famille Matignon

M. Matignon René est né le 3 février 1891 à Gençay, dans la Vienne. Étudiant en pharmacie en 1914, il est mobilisé et part comme brancardier. En 1916 à Verdun il obtient deux citations. En 1917 il fait la Campagne d’Italie. En 1918, à la fin de la guerre, il est démobilisé avec le grade de sous-lieutenant.
M. Matignon termine alors ses études et obtient son diplôme de « Pharmacien de Ire classe» à la Faculté de Bordeaux le 5 juillet 1919. Il se marie le 2 février 1920 avec Mlle Blot Odette, née le 3 juin 1897 à Châtellerault dans la Vienne. A partir de ce jour, il travaille avec son beau-père qui est herboriste à Châtellerault.
Le 1er août 1924, M. Matignon s’installe à Saint-Sulpice-les-Feuilles où il reprend la pharmacie tenue jusqu’alors par Monsieur Eugène Masgrimaud qui avait lui-même succédé à M. Marsaud. Après la naissance d’une fille Madeleine, le 6 février 1921, sa femme travaille avec lui à la pharmacie jusqu’à son décès le 27 août 1954.
Le 12 mars 1935, M. Matignon est autorisé à porter la Médaille Interalliée dite « de la Victoire ».
En 1939, il est à nouveau mobilisé.
Il a alors le grade de Lieutenant du service de santé et il assume la surveillance de la désinfection des trains qui arrivent en gare de Limoges. Au moment de la résistance, M. Matignon ravitaille les maquis en produits pharmaceutiques.
Après la fin de la guerre, le 12 décembre 1952, il est rayé des cadres du Service de Santé comme pharmacien-lieutenant honoraire, et il est promu à titre militaire au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur.
Pendant la durée de la 2e guerre mondiale, la pharmacie est tenue par Mme Matignon car le préparateur M. Roland Pennetier a été déporté au S.T.O. en Allemagne. Mme Matignon, titulaire d’un B.E.P. d’institutrice en 1914 n’a donc pas exercé son métier, et elle a obtenu par la suite, en mars 1948, son diplôme de préparateur en pharmacie.
M. Matignon tient la pharmacie jusqu’à son décès le 8 septembre 1959.

M. le Docteur Larue Maurice

M. Larue est né à Cieux (H.V.) le 21 août 1922. Il commence des études de médecine en 1942 mais est envoyé au S.T.O. en Allemagne en juillet 1943 ; il est affecté au service d’oto-rhino-laryngologie de l’hôpital Universitaire de Göttingen.
Quelques semaines après son arrivée, M. Larue est hospitalisé. Il est rapatrié sanitaire en avril 1944 puis ajourné par le Conseil de Révision de Limoges. En 1949, il souffre d’une rechute de sa maladie contractée en Allemagne. En 1953, il est réformé définitivement. Après la guerre, il reprend ses études de médecine. et présente avec succès sa thèse en novembre 1950. Il s’installe à Saint-Sulpice-les-Feuilles en janvier 1951 où il reprend le cabinet médical du Dr. Bodin. Il exerce à Saint-Sulpice jusqu’à son décès le 14 août 1966.
M. Larue a épousé en 1955 Mme Madeleine Matignon qui avait eu de son premier mariage, une fille Michèle née le 30 avril 1943. De l’union de M. et Mme Larue sont nés quatre enfants :
– François, né le 21 décembre 1955.
– Odile, née le 28 janvier 1958.
– Véronique, née le 26 janvier 1959.
– Sylvie, née le 30 juillet 1961.

Famille Maillasson Octave

M. Maillasson Octave est né le 28 novembre 1900 à Mailhac-sur-Benaize. Il fait toutes ses études primaires à Mailhac-sur-Benaize, ses études secondaires à l’école Primaire Supérieure de la Souterraine puis au Lycée de Limoges. Ensuite il se dirige vers des études de médecine à la Faculté des Sciences de Poitiers. Il fait son internat à l’hôtel Dieu de Poitiers puis aux hôpitaux de la Seine (Hôpital de St Denis 93). Le 5 novembre 1920, M. Maillasson est incorporé au 21e régiment d’Artillerie d’Angoulême jusqu’au 30 octobre 1921. En septembre 1939, il est mobilisé aux Parcs des Chars d’Angoulême en tant que médecin auxiliaire. Il participe aux Campagnes de Champagne et du Pas-de-Calais. Réformé le 31 janvier 1940, il aide les réfugiés et les maquisards pendant la durée des hostilités.
Le 21 septembre 1930, M. Maillasson s’ést installé à Saint-Sulpice-les-Feuilles comme médecin généraliste (succession du Dr. André Renault). M. Maillasson est Médecin des Pompiers et Médecin de la Gendarmerie. Il est nommé Chevalier de la Santé Publique et décoré le 4 octobre 1955 par le Docteur Aujaleu (Directeur Général de l’Hygiène Sociale au Ministère de la Santé Publique) lors de l’inauguration du Dispensaire Intercommunal en présence de Mlle Marie Appay, conseiller municipal, et de M. Georges Briand, Préfet de la Haute-Vienne.
M. Maillasson Octave prend sa retraite en décembre 1969 jusqu’à son décès survenu le 8 juin 1974.
M. Maillasson avait épousé Mlle Madeleine Pezant. De leur union sont nés trois enfants :
– Jeanne-Marie, née le 31 juillet 1936, Médecin du Travail à la Mutualité Sociale Agricole du Loiret (45).
– Philippe, né le 12 octobre 1938, cardiologue à Limoges.
– Bernard, né le 30 janvier 1945, administrateur judiciaire à Angoulême.

Famille Appay

(Renseignements fournis par Mlle Maillasson Jeanne-Marie.)
M. Camille Étienne Appay, avocat à la Cour Impériale de Paris a soutenu le 4 février 1869 une thèse de doctorat : « Du contrat de bail » avec comme Président M. Colmet d’Aage, Doyen de la Faculté et avec comme suffragant M. Duverger, M. Labbé, professeurs, M. Giraud et M. Desjardins, professeur agrégé

M. Charles Léon Appay, de Chartres, a soutenu une thèse de doctorat de droit le 21 mai 1862 :

Droit Romain en latin
Deotorita tutorum
Cuando ex facto tutoris pupili agere vel convernire possunt
Ubi populis educari vel morari debeat et de alimentis ei praestandis Deeo cui pro tutore negocia gecit
cuod falso tutore auctor gestos et ce dicatur

Droit Français
De la minorité et de la tutelle
Code Napoléon ; livre I ; Tome X ; Chapitre 1 et 2 ; Articles 328 à 475
Code de procédure Civile
1ère partie : Livre V ; Titre 6 ; Articles 527 à 542
2ème partie : Livre I ; Titre X ; Articles 882 à 889
Loi du 24 mars 1806 sur le transfert des inscriptions de rentes.
Décret du 25 septembre 1813 sur le transfert des actions de la banque.

Famille Rigoux

M. Rigoux Émile, Alexandre, est né le 26 mai 1900 à Saint-Hilaire-la-Treille. Il épouse Mlle Lucie Perrin née le 4 mai 1903 à la Souterraine.
Les « Rigoux » sont métayers de père en fils à Puyferrat sur la propriété de M. François. Le 17 novembre 1933, pour cause de difficultés économiques notoires, la famille Émile Rigoux quitte Saint-Sulpice pour Paris où étaient déjà établis quelques frères et sœurs. De 1933 à 1939 M. Rigoux Émile travaille comme ouvrier dans les Travaux Publics. Son épouse, d’abord concierge, fait des ménages puis travaille en usine avant d’être employée au métropolitain. De leur union sont nés deux enfants :
– Jean né le 8.11.1924.
– Yvonne née le 11.08.1926.
Pendant la 2nde guerre mondiale M. Émile Rigoux est mobilisé aux usines d’armements Gevelot.
Fin 1946, c’est la constitution d’une association avec des membres de la famille pour la création d’une entreprise coopérative de travaux publics : « Les Paveurs Limousins ».
Participent à cette association MM. Lascoux père et fils, Les frères Perrin, M. Rigoux Émile et son fils Jean. L’affaire est menée à bien avec les conseils bienveillants de M. Dubrac Alexandre.
M. Jean Rigoux assure la Direction de la Société « les Paveurs Limousins » depuis fin 1947.
Sa sœur Yvonne, après des études à l’école Normale Supérieure de l’Enseignement Technique, est professeur agrégée des Écoles d’Ingénieurs, Arts et Métiers.

Famille Dubrac

La famille Dubrac, du latin Duplex Braccus (doubles bras), a son origine aux Masgrimauds qui dépendait de la Vicomté de Brosse et des Seigneurs de Crozant.
M. Dubrac Roger a retrouvé un reçu de la vicomté de Brosse de 1745-1750 pour le paiement des fermages de son ascendant direct M. Mathurin Dubrac.

De même, une copie du passeport qui devait préserver le paveur M. Jean Dubrac dans le département de la Seine en 1806 est consultable ci-dessous

M. Jean Dubrac est aussi cultivateur aux Masgrimauds. Il a un fils M. Dubrac André qui est lui aussi cultivateur. Ce dernier a trois fils M. Henri et Eugène Dubrac (morts pour la France pendant les combats de la 1re guerre mondiale), et M. Dubrac Alexandre qui s’installe comme cordonnier, marchand de chaussures à Saint-Sulpice-les-Feuilles en 1912. Il meurt des suites de la guerre, en 1927. Sa veuve reprend le commerce. M. Dubrac Alexandre a eu trois enfants :
M. Dubrac Roger reprend le commerce familial. Très sportif, M. Dubrac reçoit en 1977, la Médaille de Bronze de la Jeunesse et des Sports. De son union avec Mlle Pagenot Olga naissent deux enfants :
– M. Pierre Dubrac qui continue la tradition familiale de chausseur. Il est marié et a 2 enfants : Claire et François.
– Mlle Danièle Dubrac travaille dans l’informatique aux P.T.T. à Saint-Cyr-en-Val. Elle a épousé M. Michaud, employé à la Caisse de retraite des Cadres à Olivet. Ils ont 2 enfants.
. – Mlle Odette Dubrac a épousé M. Gaston Grandpey, instituteur retraité.
. – Mlle Andrée Dubrac, qui a épousé M. Jacques Delavaud. Ce dernier travaille aux fours à chaux de Saint-Gauthier.

M. Georges Léger,

Originaire de la Souterraine, et époux de Mlle Marie Gaucher de Chéniant, il était maçon chez M. Ladauge. Il a été Champion de France de marche à pied, 1er du Tour de Limoges, 1er du Grand prix de Saint-Sulpice-les-Feuilles devant Damas recordman du monde, 1er du Critérium inter-régional à Brive, 1er du Grand Prix du printemps à Agen, 1er et recordman du Grand Prix d’Issoudun (30 km en 2 h 43), 1er de Limoges Les Cars (record de l’épreuve) et de nombreuses épreuves régionales. En 1941-1942 M. Georges Léger avait le titre d’International de Marche et était vainqueur de plus de 100 épreuves officielles.

Famille Bailly

Vers 1885, après l’incendie de son moulin de Chanteloube sur l’Anglin, près de St-Gilles, mon grand-père Maurice Bailly est venu s’installer à St-Sulpice…
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M. Joyeux Henri

M. Joyeux Henri va à Paris le 17 mars 1920 alors qu’il allait avoir 14 ans le 1er avril. Il est embauché comme manœuvre à la Société des Paveurs de Paris
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