Gendarmerie

Aperçu historique

La gendarmerie nationale est une des plus vieilles institutions françaises.
Elle est l’héritière des « Maréchaussées de France », force militaire qui fut pendant des siècles le seul corps exerçant dans notre pays des fonctions de police.
Ces maréchaussées placées sous l’autorité des maréchaux étaient composées de « gens de guerre disciplinés, chargés de contrôler et de surveiller d’autres gens de guerre débandés et pillards ». Par la suite, progressivement leur compétence s’étendit à l’ensemble des populations du territoire. L’implantation des brigades base de la structure actuelle, date de 1720.
En 1791, la maréchaussée prit l’appellation de gendarmerie nationale et perdit les fonctions de justice prévôtale qui lui avaient été précédemment confiées. La loi du 28 Germinal an VI (17 avril 1798) codifia les principes d’action et les missions de cette institution précisant notamment ses attributions en matière de police administrative et de police judiciaire.
Tous les régimes qui se sont succédé par la suite ont respecté le texte législatif, véritable charte de la gendarmerie, et les décrets d’application de 1820, 1824 et 1903 n’ont fait qu’en adapter les règles à l’évolution économique, sociale et administrative de la nation.
Le caractère militaire de la gendarmerie a été constamment maintenu. S’illustrant depuis la fin du XVIIIe siècle dans les combats qui se sont déroulés aussi bien sur le territoire national qu’Outre-mer, la gendarmerie voit, de nos jours, s’accroître ses tâches en nombre et en importance. A ces missions de tous les temps vient s’ajouter une participation importante à la défense du territoire.

Brigade de Saint-Sulpice-les-Feuilles

Elle se compose de personnel et de matériel. Le personnel a un effectif actuel de 7 militaires dont :
– 1 Adjudant commandant la brigade.
– 1 Chef faisant fonction d’adjoint au Commandant de brigade.
– et cinq gendarmes, agents de police judiciaire, habilités à exécuter les divers services.
Elle dispose d’un matériel pour les déplacements ou les services :
– 1 véhicule de grande capacité Estafette.
– 1 véhicule de petite capacité R4.
L’unité dispose du téléphone comme moyen de communication et d’appareils radio qui permettent de communiquer à la Compagnie et au Groupement du département de la Haute-Vienne.
Les militaires de la brigade exercent leur compétence territoriale sur le canton, qui se compose de neuf communes : Saint-Sulpice, Arnac, Mailhac, Saint-Georges, Les-Grands-Chézeaux, Cromac, Saint-Martin, Jouac et Lussac.
Principale mission : la surveillance des campagnes, les postes de surveillance sur les grands axes (Route Nationale 20 et le CD 912) appelés police de la Route, ainsi que la constatation des accidents et l’établissement de toutes les procédures d’ordre judiciaire, administratif et militaire.
La brigade est rattachée à la Compagnie de Bellac, placée dans l’arrondissement. La Compagnie de Bellac est rattachée au Groupement de Gendarmerie à Limoges, (un Groupement par département).
Le Groupement dépend de la Légion de Gendarmerie du Limousin qui supervise les trois départements de la Haute-Vienne, Creuse et Corrèze.
La Légion de Gendarmerie est rattachée à la Région de Gendarmerie de la e Région à Bordeaux qui dépend de la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale à Paris.
La Compagnie de Bellac est commandée par un officier de gendarmerie au grade de Capitaine, le Groupement par un officier au grade de Lieutenant-colonel la Légion par un officier au grade de Colonel et la Région commandée par un Général.
Les Brigades assurent le service permanent de jour, comme de nuit, et les jours fériés fêtes et dimanches soit 24 x 24.
Depuis les deux guerres, la Gendarmerie a beaucoup évolué. Avant la guerre de 14-18, les gendarmes se déplaçaient à pied ou à cheval. Les brigades étaient le plus souvent placées sur des itinéraires fréquentés ou empruntés et où le brigandage sévissait.
Après la guerre de 14-18, les gendarmes se sont déplacés à pied ou à cheval, mais l’époque de la bicyclette est arrivée et dans les campagnes, les premiers gendarmes à bicyclette ont fait leur apparition. Aussi le gendarme à cheval a totalement disparu dans les campagnes à partir de 1930. Des moyens nouveaux sont apparus, les motos et des unités mixtes ont été créées (brigades-mixtes), avec un effectif de gendarmes à motocyclette, qui a commencé à sillonner les routes et les campagnes.
Le premier poste de gendarmerie sur le canton a été créé sur la commune d’Arnac au Montmagner en bordure de la Route Nationale 20, qui est une voie de communication depuis de très longue date (ancienne Route Royale).
La création de la brigade remonte à , un poste existait également à Arnac-la-Poste.
La Brigade de Lussac-les-Églises a été supprimée en 1969, en raison du casernement insalubre. Cette brigade était à effectif de cinq militaires, un chef commandant de brigade et quatre gendarmes, agents de police judiciaire. Cette brigade avait compétence sur Lussac, Jouac-Saint-Martini Verneuil et Tersannes. Jusqu’en 1969, cette unité assurait principalement de la surveillance ; sur ces communes, il y avait peu d’accident et fait judiciaire.
Avant 1969, la brigade de Saint-Sulpice était également à 5 militaires, même effectif que Lussac. Elle avait compétence sur les communes de Saint-Sulpice, les Chézeaux, Arnac, Mailhac, St-Georges et Cromac. En 1970 l’unité est passée à l’effectif de 6 militaires un chef et 5 gendarmes et en 1972 à 7 gendarmes.
Le casernement de l’ancienne brigade se situe à l’emplacement de la maison de retraite à Saint-Sulpice. En 1972 des logements et bureaux plus modernes ont été construits pour une brigade à effectif de 7.
L’importance de la circulation sur la Nationale 20 a modifié les services de surveillance en service de police de la route en raison des accidents de la circulation, une moyenne de 30 par an, et des infractions graves et nombreuses à la circulation routière.
Depuis la dernière guerre l’évolution a été importante au sein de la gendarmerie, de la bicyclette, ou du gendarme à pied, des moyens actuels sont importants comme l’hélicoptère qui se trouve basé à Limoges-Bellegarde et par beau temps intervient dans le cadre de transport des blessés graves, ou de recherches de malfaiteurs. Dans quelques années comme les autres administrations, la gendarmerie va être dotée de moyens informatiques à tous les échelons, de plus en plus le gendarme sera un technicien compétent et évolué, contrairement au gendarme de jadis qui faisait de la prévention, et n’avait pas les moyens toujours appropriés à ses missions. Les quelques procès-verbaux dressés étaient écrits de la main en plusieurs exemplaires.
Aujourd’hui les écrits se sont multipliés et la gendarmerie fournit aux administrations un nombre important de procès-verbaux, rapports, lettres, fiches de correspondance… (Cela fait partie de ses missions et attributions).

Conclusion :

La gendarmerie nationale poursuit depuis des siècles, sa tâche au service du bien public en voyant constamment s’accroître en nombre et en importance les missions qui lui sont dévolues. Réalisant une couverture complète à quadrillage serré, de tout le territoire national, elle vit au contact des populations.
Les règles auxquelles obéissent ses relations avec les différentes autorités civiles et militaires, en sauvegardant sa liberté d’action, lui permettent d’apporter aux pouvoirs publics un concours apprécié. Son efficacité repose principalement sur la valeur et les vertus de ses personnels : initiative, goût des responsabilités, compétence, conscience professionnelle, sens de la discipline et du devoir, esprit de sacrifice, loyauté et fidélité.
La gendarmerie représente, par sa vocation, ses missions et ses possibilités, l’un des grands services publics de la Nation.