Maires
Réfugiés
Origine de Notre Dame des Miracles
Activité économique de la commune en 1985
Commerces disparus depuis 1905
Personnalités locales
Les Forges de Mondon
Maires
Jusqu’en 1935 : M. Moreau Pierre
Élections du 19 mai 1935 : M. Caffy Louis
7 décembre 1940 : M. Auneveux fait fonction de maire
Élections du 6 mai 1941 : M. Vallaud Louis,
Élections du 21 octobre 1944 : M. Gaubert Louis,
Élections du 13 mai 1945 : M. Néraud Joseph,
Élections du 21 novembre 1954 : M. Roulet Émile,
Élections du 22 mars 1959 : M. Buxeraud René
Réfugiés
Pendant la seconde guerre mondiale la commune a hébergé un petit nombre de réfugiés alsaciens et lorrains.
Origine de Notre Dame des Miracles
Au moyen Age, le Noble et puissant Seigneur de Rennes était assiégé par les Normands. Il appela à son secours le Comte de la Marche et trois autres seigneurs.
Arrivés près de Rennes, ces vaillants seigneurs virent le Noble seigneur du lieu dans une position désespérée. La place était sur le point d’être prise. Pleins de confiance en la Sainte-Vierge, ils firent vœu, si elle leur accordait la victoire, de lui faire élever chacun une statue sous le nom de Notre Dame des Miracles.
Marie exauça leur prière. Les Normands furent mis en fuite. Le comte de La Marche autorisa le Seigneur de la Tâche, son brave lieutenant, à fonder une chapelle et à y placer la statue de la Sainte-Vierge sous le nom de Notre Dame des Miracles dans un lieu voisin de son habitation.
C’est M. Perguet, natif de Limoges, et Curé de la paroisse de 1860 a 1864, qui fit frapper les premières médailles de Notre Dame des Miracles.
Activité économique de la commune en 1985
MM. Bonny : les frères Bonny ont fondé une entreprise de maçonnerie depuis 1981. Ils font aussi la toiture avec 5 employés.
M. Pierre Cormier a créé une scierie à la Vaudelle en 1948.
Objectifs de fabrication : traverses de chemin de fer pour la France, sciage à façon pour la clientèle locale, bois de menuiserie et de chauffage.
L’arrivage des bois d’exploitation à la scierie, se faisait, au début, par les bœufs, avec fardiers en bois (armatures et roues ferrées), pour le débardage éloigné ; camions pour transports sur route. Progressivement, tracteurs et remorques les ont remplacés avec encore treuil manipulé.
Les tracteurs servent aussi pour actionner le matériel de sciage en remplacement de l’énergie électrique utilisée au début.
En 1979, année de la mort de Pierre Cormier, ses fils Jean-Claude et Dominique, travaillant déjà à la scierie, en même temps qu’à l’exploitation agricole familiale, continuent avec leur mère jusqu’en 1984, où ils prennent à leur compte.
Ils investissent pour changer et moderniser complètement le banc de scie et le matériel complémentaire (hangar, etc.). Quoique toujours à la Vaudelle, l’emplacement est agrandi, devenu leur propriété. Les mêmes objectifs de fabrication : traverses de chemin de fer en France et aussi en Belgique ; en plus, fabrication de palettes pour l’industrie régionale, bois de menuiserie et de chauffage, sciage à façon.
Les notions de quantité sont variables, les marchés se font en fonction des offres et des demandes, négociées aussi pour les traverses, par le groupement de fournisseurs.
Pour la qualité des bois sciés, il est utile de mentionner la bonne qualité des bois du Limousin, car ces derniers vivent sur des terrains qui les font pousser lentement. Le grain de ces bois est donc particulièrement dur et serré, ce qui est une qualité appréciable en menuiserie… Cependant, les arbres de haies, ont été, il y a longtemps, malmenés et ébranchés pour le menu bois de chauffage. Ils ont été aussi utilisés comme supports de clôtures. Au sciage, les lames de scie rencontrent alors des pointes ou des barbelés qui se sont retrouvés enrobés, au fur et à mesure de la pousse, dans l’écorce et le bois.
M. Fagault Maurice est ambulancier depuis 1974. Le travail s’effectue en famille, avec son fils, dans la France.
M. Imbert Jean-Paul est installé depuis août 1984 pour la maçonnerie, le carrelage et la couverture. Il a un employé : son fils Eric.
Mme Lamort Monique a repris le commerce de sa grand-mère quand celle-ci est décédée il y a une dizaine d’années. A l’origine le bâtiment, construit vers la fin du 19e siècle, servait à un charron-forgeron et on y tenait buvette. Plus tard la forge a été remplacée par un garage actuellement fermé. Un poste d’essence a été installé. Quant à la buvette, elle est toujours opérationnelle.
M. Lardenet Gilbert a créé depuis mai 1978 une entreprise de transport déménagement en métropole et à l’étranger à l’aide de deux camions adaptés à ce travail. Actuellement deux personnes sont employées.
M. Ménard R. travaille dans le bâtiment depuis 1961. A ce jour, Il emploie huit ouvriers alors qu’il en avait 27 en 1977. M. Ménard se réserve la maçonnerie, travaillant en sous-traitance pour la plâtrerie et le carrelage.
M. Nugues « Hôtel le Mondon »
La famille est installée depuis 1976. Elle vit surtout de l’hôtellerie en été, mais le reste de l’année, la restauration est sa principale activité. Sa clientèle vient certes du tourisme, mais elle est principalement constituée par un nombre important de pensionnaires de la Société Dong-Trieu.
L’hôtel le Mondon organise des repas de mariage, les cérémonies, les repas de famille et de réunions à caractère administratif ou économique.
M. Parisot est installé comme plombier depuis 1958.
M. Pierre Mayaud, le beau-frère de M. Parisot, a fait de même en 1985. Il est à noter que la famille Mayaud est une vieille souche de Mailhac avec trois générations de menuisiers ébénistes, dont la dernière, les beaux-parents de M. Parisot, s’est éteinte en 1963.
M. Paturaud André a repris la succession en menuiserie, il est toujours en activité.
Signalons que les épouses des « pousses rabots » tenaient l’auberge à Mailhac. Mme Parisot assure la continuité du « Gai Pinson ».
M. Peuraud Pierre a pris la suite de M. Vachaud en 1958. Avec son épouse ils tiennent une épicerie avec aussi de la bonneterie, de la quincaillerie, des jouets et un dépôt de journaux. M. Peuraud est chineur dans les hameaux avec un camion magasin.
M. Rullaud Michel s’est mis à son compte comme maçon en 1983.
M. Violet Jean-Claude a fondé une entreprise d’horticulture aux Masgrimauds avec vente à la serre, aux marchés de Guéret et aux foires locales. Il offre toute l’année des plantes vertes et des hortensias. A Toussaint il travaille surtout avec les Chrysanthèmes, puis les plantes à massif (pensées, bégonias, pétunias, agératum, sauges, œillets d’Inde, rose d’Inde, lierres, géranium…) au printemps ainsi que les plants de tomates. L’hiver il a un large choix de rosiers, qu’ils soient grimpants, à tiges, buissons, ou polyantha. Sur commande, il fournit aussi les arbres décoratifs et les arbres fruitiers. Aux Rameaux, à Pâques et à Toussaint la vente est aussi axée sur les cinéraires. A Noël il est possible d’acheter des sapins qui pourront être replantés.
Commerces disparus depuis 1905
1 fabricant de chandelles,
Des sabotiers,
1 pâtissier,
Plusieurs épiciers dont un au Four à Chaux, qui tenait aussi débit de boisson,
1 réparateur de cycles à Grand Fat qui a eu son heure de gloire pendant la seconde guerre mondiale,
2 forgerons réactualisés en réparation de matériel agricole mais tous deux disparus,
1 marchand de vins en gros,
5 débits de boisson.
Personnalités locales
Famille Sauzin
Le père de Mme Sauzin, M. E. Peiraud, est né à Saint-Martin-le-Mault. Il fut Directeur de L’école de Chaillac. M. Sauzin Maurice, qui est né à Chaillac, a fait une carrière dans l’enseignement en qualité de professeur agrégé de physique à Colmar, St Germain en Laye, Bordeaux et Versailles.
De l’union de M. et Mme Sauzin (née Peiraud) sont nés 4 fils qui ont, ou ont eu, des situations importantes.
Mme Sauzin a 7 petits enfants qui ont fait ou qui font des études brillantes.
Famille Poitrenaud
La famille Poitrenaud est originaire du Petit-Bois où elle possède encore la petite propriété familiale. Comme beaucoup de familles de la région, les Poitrenaud étaient des paveurs.
En 1912, M. Félix Poitrenaud a créé à Clichy « la Société des Paveurs Réunis » avec Messieurs Alphonse Chaput, Paul de Cromac, avec aussi Messieurs Durand, Sudraud, Juventi, Joly, ainsi que M. Caffy de Mailhac comme comptable (le fils du receveur des Postes de Mailhac). L’entreprise ne cessera de croître.
Pendant la 2e guerre mondiale, le fils de Félix Poitrenaud, Léon, M. Caffy et M. Chaput restèrent seuls à la direction de l’entreprise. Ils refusèrent de travailler pour les Allemands et l’entreprise fut fermée.
A son retour de captivité, M. Lucien Poitrenaud, petit-fils du fondateur, reprit l’entreprise avec trois ouvriers pour aller progressivement jusqu’à employer 1 200 personnes. Actuellement avec la crise économique et la récession, la Société emploie 700 personnes.
Au départ, la Société effectuait surtout du pavage. Actuellement les activités sont les suivantes : travaux publics et particuliers, voirie, assainissement, démolition, génie civil, graves traitées, matériaux enrobés, signalisation routière horizontale et produits spéciaux, ainsi que le pavage.
Le Siège Social est toujours 30, rue Gabriel-Péri à Clichy avec des agences à l’Île-Saint-Denis, à Conflans-Sainte-Honorine et à l’Haÿ-les-Roses. Un laboratoire est installé au port de Gennevilliers pour les produits de revêtements et autres.
M. Lucien Poitrenaud, petit-fils du créateur, est actuellement Président Directeur Général de l’entreprise qui a pris le nom de Société Nouvelle des Paveurs Réunis. A 72-ans, M. Lucien Poitrenaud a 55 ans d’exercice dans l’entreprise.
Les Forges de Mondon
La seigneurie de Mondon appartenait, au début du XVIIe siècle, à Guillaume Pot, et c’est à lui que le pays fut redevable de la création de cette forge…
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Les fouilles de l’abri sous roche du « Pont-du-Loup »
Ces fouilles ont été l’œuvre, d’une part de la Société d’Ethnographie du Limousin et de la Marche et, d’autre part, de la Société « La terre aux feuilles …
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