Mise à jour de l’historique de l’église de Saint-Sulpice-les-Feuilles

Les curés

1856 : Abbée Serisay.
1986 : l’Abbée Serisay part à Saint Léonard de Noblat. Il est remplacé par l’abbé Meynier.
Août 1990 : L’abbé Meynier quitte la commune. Il est remplacé par l’abbé Brouta.
21 juin 1996 : Lettre de la paroisse Saint-Jacques informant les Maires des Communes desservies, des changements apportés dans le service paroissial, suite à des mutations de prêtres.

IMG

La lettre de la paroisse Saint-Jacques.

Juillet 1996 : Extrait du Bulletin municipal « Les Feuilles de Saint-Sulpice » n° 172

« Pour l’information des habitants de la Commune, qui peuvent se trouver concernés, voici quelques précisions complémentaires :
– la Paroisse Saint-Jacques est une nouvelle entité, rendue nécessaire par la diminution du nombre de prêtres desservants qui ne peuvent plus habiter dans chaque paroisse, comme autrefois.
– la Paroisse Saint-Jacques regroupe 44 églises, tout autour de La Souterraine. Elle est desservie par 3 curés, résidant à La Souterraine – Dun – Le Grand Bourg, qui sont, aussi, curés de chacune des paroisses comme Saint-Sulpice, Arnac, Bénévent, Azérables, etc… Ils sont aidés par 3 auxiliaires et plusieurs prêtres à la retraite… C’est donc à eux, indifféremment, qu’il faut s’adresser, pour ceux qui le désirent, en prenant contact, de préférence par téléphone aux heures des repas, aux n° de téléphone suivants : 55-76-75-77 et 55-63-05-66″.

Giovanni Gotoli, de Véronne (Italie), est nommé curé, en résidence à La Souterraine
François Lehoux, arrivé à l’âge de la retraite, est nommé auxiliaire, , en résidence à La Souterraine

2012 : Équipe pastorale : P. Xavier Durand (curé) / 1 place Émile-Parrain 23300 La Souterraine
Prêtres auxiliaires : François Lehoux, Bernard Laflavandrie

Reliquaire :

1996 : Extrait du Bulletin municipal « Les Feuilles de Saint-Sulpice » n° 172

« Un  projet existe, également, depuis plusieurs années, à la demande du Ministère de la Culture : exposer. à nouveau, dans l’église, la statuette de l’Ange Reliquaire du 12e siècle, en cuivre doré émaillé, provenant du trésor de l’Abbaye de Grandmont, qui rend Saint-Sulpice célèbre dans les milieux artistiques. Ce reliquaire, très remarqué lors d’une récente exposition au Musée du Louvre (1995), à New-York ensuite (1996), est, maintenant, visible à Limoges, dans une nouvelle exposition du Musée de l’Évêché qui durera tout l’été. Grâce à la bienveillance de Madame le Conservateur de ce musée, qui a bien voulu nous la confier, nous avons pu prévoir d’exposer, dans l’armoire-vitrine du fond de l’église, une copie de ce reliquaire. Souhaitons que la vue de cet objet donne, à certains, l’envie d’aller à Limoges, contempler l’original ! »

5Ange_de_St-Sulpice-les-Feuilles-a3bad Ange reliquaire St-Sulpice les Feuilles détail_0

Précisions sur Ange-Reliquaire, d’après le bulletin du Syndicat d’initiative.

Constitution de l’ensemble :

L’Ange-Reliquaire a une hauteur de 23,6 cm et une largeur de 7.2 cm. Il est constitué de trois parties distinctes :
……– Une figure d’ange coulée à la cire du début du XIIe siècle,
……– Un socle rectangulaire monté sur quatre pieds centrés. La statuette est fixée à son socle par deux rivets venant s’accrocher à une partie métallique verticale solidaire de la base.
……– Un cylindre reliquaire de cristal, probablement ajouté au XIIIe siècle.

Les ailes :

Elles présentent un remarquable travail d’émail.
……– La partie supérieure est traitée à l’imitation de petites écailles de couleur verte, noire, turquoise et bleu de cobalt profond alternées.
……– La séparation du haut et du bas des ailes représente une bande horizontale noire, avec de petits cercles rouges cloisonnés.
…….– Les plumes de l’extrémité inférieure comportent le même palette enrichie d’une teinte ivoire.

Origines :

L’Ange-Reliquaire date de 1120-1140 et du XIIIe siècle. Il est mentionné dans les inventaires de Grandmont dès 1496.
Il a été attribué à la paroisse de Saint-Sulpice-les-Feuilles en 1790, lors de la dispersion du trésor après la suppression de l’Ordre.
Il a été classé aux Monuments historiques le 20 juin 1991.

Répliques :

.– Trois ont été signalées par Marie-Madeleine Gauthier, à Chicago, Madrid et Bruxelles (cette dernière ayant disparu depuis 1972).
.– Le musée du Louvre possède également un exemplaire dans ses collections.