1) Le Bourg
2) Les villages
Entrée du bourg en venant de Las Croux.
Actuellement : Maison d’habitation avec garage.
Précédemment : Garage / Armand Mingaud.
La forge n’étant plus rentable, M. Mingaud a été obligé de se reconvertir. Il a alors construit ce garage à la sortie du bourg. De son côté, Mme Mingaud assurait le transport des écoliers et avait un taxi.
Scierie / M. Chaput (A l’emplacement des arbres à droite).
M. Chaput, après avoir travaillé avec M. Cormier, à La Vaudelle, est venu s’installer à Cromac où il a travaillé une dizaine d’années.
Actuellement : Maison d’habitation.
Précédemment : Chambres louées par Mme Chaput après les premiers congés payés de 1936. Elles étaient sans doute aussi occupées par les réfugiés en 1939-1940…
n° 7 Grand Rue.
Garage à gauche de la maison :
Actuellement : Maison d’habitation.
Précédemment : Charron / M. Fredaigue.
Il arrivait que “le père Fredaigue” fabrique des tombereaux, non pas à la dimension voulue par le client, mais à la dimension du bois disponible ! D’autre part, il n’avait pas de matériel électrique, il coupait son bois à la main. Il fallait 3 semaines voire un mois pour faire une charrette.
Maison à droite du garage :
Actuellement : Maison d’habitation.
Précédemment : Forgeron / Armand Mingaud.
Précédemment : Forgeron / Émile Redon (On aperçoit le trémail sur la carte postale à droite).
Armand Mingaud a fait son apprentissage chez Émile Redon et l’a remplacé après la guerre.
n° 1 Place du Commerce (A droite de la photographie ci-dessous).
Actuellement : Maison d’habitation.
Précédemment : Boulangerie – Journaux / Marie-Thérèse Marguinaud et son fils Jean-Marie.
Précédemment : Boulangerie – Journaux / Jean Marguinaud (Vers 1945).
Les livraisons étaient effectuées avec un camion sur la commune de Cromac et dans les hameaux des communes voisines.
Précédemment : Boulangerie Marguinaud (Père de Jean).
Jadis, il arrivait que les clients de la boulangerie apportent leur rôti ou leur dinde à cuire dans le four du boulanger. La technique se pratiquait aussi entre voisins lorsque l’un d’eux “ chauffait le four”. Mais, dans certains villages, et même dans certaines maisons particulières, il y avait des fours. Après cuisson, on conservait le pain dans des maies pour le conserver une huitaine de jours.
[caption id="attachment_9935" align="aligncenter" width="300"] Un paillot[/caption]Avant cuisson, on utilisait des paillots (Paille de seigle avec des ronces) à l’intérieur desquels on mettait un linge propre dans lequel on déposait la pâte préparée manuellement puis on fermait. Pour faire “lever” , “ monter” la pâte, les paillots étaient déposés sous les édredons qui avaient gardé la chaleur des occupants de la nuit. On faisait des tourtes délicieuses de cette manière… Ainsi la population locale a pu manger “ du pain blanc” pendant la période de la seconde guerre mondiale.
Précédemment : A l’étage, chambres louées par Gaston et sa femme Chaput.
Après les congés payés de 1936, votés sous le gouvernement du Front Populaire, l’hôtel était complet. Il arrivait qu’il y ait une quinzaine de personnes à table… Toutes les chambres étaient prises ! D’autres étaient même louées un peu plus loin (Voir ci-dessous).
n° 3 Place du Commerce (Au centre de la carte postale ci-dessous).
Actuellement : Maison d’habitation.
Précédemment : Cuisine du Restaurant de Mme Chaput (Cf. n° 5 Place du Commerce).
n° 5 Place du Commerce.
A gauche :
Actuellement : Café -Tabac – Relais Poste / Annie Michelet (2001).
Précédemment : Café Tabac Poste essence / Marcel Michelet (1971).
Précédemment : Épicerie – Tabac – Mercerie – Tissus / Mme Chaput.
Mme Chaput était la fille de M. Redon. Son mari, Gaston Chaput était menuisier.
Précédemment : Hôtel Restaurant de la Benaize / Mme Chaput.
Le coiffeur M. Berroyer des Rivailles, y a travaillé quelques années durant la seconde guerre mondiale. Il n’a jamais eu de salon de coiffure au sens où nous l’entendons.
A droite :
Actuellement : Maison d’habitation de Mme Michelet.
Précédemment : Grange.
Sur l’ancienne carte postale ci-dessus, on aperçoit à gauche le poste à essence en face de l’hôtel restaurant. Juste derrière cette pompe à essence, nous voyons la maison Genin (Boucherie) avant qu’on ne construise le premier étage.
n° 2 Rue de la Poste.
Actuellement : Maison d’habitation.
Précédemment : Maçon / Ernest Delaneaud (associé avec Robert Berthelon, des Plaignes).
L’épouse d’Ernest, Germaine Delaneaud, était couturière. Elle avait toujours comme apprenties des filles de la région, en général deux. M. et Mme Delaneaud leur servaient de chaperons en les amenant aux bals.
n° 4 Rue de la Poste.
Actuellement : Maison d’habitation.
Précédemment : Poste (Fermeture vers 2003-2004).
n° 10 Rue de la Poste.
Actuellement : Maison d’habitation.
Précédemment : Ancien abattoir de M. Genin.
n° 13 & 15 Grand Rue.
A droite, au n° 15 ( L’étage a été ajouté plus tard) :
Actuellement : Maison d’habitation.
Précédemment : Boucherie / Camille Genin.
Camille Genin achetait ses bêtes dans les fermes et les tuait Rue de la Poste. Il avait une camionnette. Son commerce a duré jusque dans les années 50.
Maison du centre, au n° 13 :
Actuellement : Maison d’habitation.
Précédemment : Buvette / Moïse Perrot.
n°1 Impasse des Écoles.
Tout à fait à droite de cette carte postale :
Actuellement : Maison d’habitation.
Précédemment : Hôtel.
Juste à gauche de cet hôtel :
Actuellement : Maison d’habitation avec un étage.
Précédemment : Boucherie de Camille Genin, sans étage.
n° 1 Place du 8 mai 1945.
Actuellement :AEP de la Benaize. Syndicat Intercommunal d’Alimentation en Eau Potable.
Précédemment : Presbytère.
Parfois, si l’archevêché ne nommait pas immédiatement un curé, il arrivait que le local du presbytère soit récupéré par la mairie pour y loger le secrétaire de mairie !
n° 2 Place du 8 mai 1945.
La Mairie et l’ancienne cantine scolaire.
n° 4 Place du 8 mai 1945.
Actuellement : Maison d’habitation.
Précédemment : Boucherie Charcuterie (Avant 1914).
Le charcutier conservait son sel contre un mur. Ce sel avait tellement imprégné le mur que ce dernier était toujours humide par la suite. L’humidité “traversait” le mur, dans le logement voisin.
n° 5, 6 & 7 Place du 8 mai 1945.
Au n° 5 (Derrière la voiture sur la photographie) :
Actuellement : Gite “La Maison de Cromac”/ Simon Willis.
Précédemment : Maison Aubrun, qui logeait gratuitement les secrétaires de mairie.
Au n° 6 (Porte de gauche, à l’arrière de la barrière blanche sur la photographie ci-dessus, derrière le trémail ci-dessous) :
NB : “Trémail” = “travail” pour ferrer les bêtes.
Actuellement : Maison d’habitation.
Précédemment : Forgeron – Serrurier Boutique / Roger Mâle,
A la place du travail pour ferrer les animaux a été installée par la suite une pompe à essence. Après la guerre, Roger Mâle a transféré son atelier près du cimetière pour laisser la boutique.
Précédemment : Forgeron – Serrurier Boutique / Robert Mâle. Sa femme tenait une buvette.
Au printemps, quand arrivaient les faucheuses, les moissonneuses, étaient stockées sur la place pour être réparées. La journée de travail commençait très tôt, les socs étaient battus dès 5h du matin…
Précédemment : Forge – Boutique / M. Auguste Aumasson.
Les gens appelait « La Boutique » l’endroit où étaient reçus les clients. Mais on n’y vendait rien de particulier…
Au n° 7, Maison à droite :
Actuellement : Maison d’habitation.
Précédemment : Café / Mme Aumasson puis Mme Mâle.
n° 4, 6 & 8 Rue des Fontaines.
Au n° 4 (Enseigne « Hôtel Touchon Penot« ) :
Actuellement : Maison d’habitation.
Précédemment : Exploitation agricole / Georges Riffaud (Gendre de M. Duris).
Précédemment : Exploitation agricole / M. Duris.
Précédemment : Menuisier – Cidre / Fernand Touchon (Fils d’Ursin).
Précédemment : Menuisier / Ursin Touchon.
Précédemment : Café – Restaurant “Touchon Penot”/ Ursin Touchon (Ursin touchon s’est marié avec une demoiselle Penot).
Au n° 6 (Partie centrale gauche du bâtiment du fond) :
Actuellement : Maison d’habitation.
Précédemment : Cinéma – Théâtre dans une grande salle pendant la durée de la seconde guerre mondiale.
Madame Lefort était une actrice de renom. Pendant la guerre, elle apprenait aux enfants le théâtre. Il y avait tous les ans deux ou trois représentations (Ex : “La Belle au Bois dormant”)
Sa fille, une grande pianiste, s’est mariée avec M. Paintendre, le propriétaire du Château de Lascroux. Elle a alors arrêté le piano après son mariage. Par ailleurs, comme la famille Paintendre possédait des salles de cinéma à Paris, elle organisait la projection de films récents dans la salle (Ex : “Les visiteurs du soir” – 1942).
Précédemment : Cantine.
Au n° 8 (Maison un peu en retrait au fond à gauche) :
Actuellement : Maison d’habitation.
Précédemment : Poste (1901).
n° 17(?) Grand Rue (Vers le cimetière).
Actuellement : Atelier inutilisé.
Précédemment : Boutique / Augustin Vidal (1 ou 2 ans).
Précédemment : Forge – Serrurier / Roger Mâle.