Remonter le temps à St-Georges-les-Landes

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2) Les villages

 

Plan de St Georges

n° 28 & 26 Rue du Poète.

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Le jardin des instituteurs, n’étant plus entretenu par les enfants, était à l’abandon… Le comité des fêtes demanda l’autorisation d’y construire une salle des fêtes, autorisation qui leur fut refusée. Cette salle des fêtes, après trois ans de travail a été ouverte à Bantard.

n° 19 (?) Rue du Poète.

P1140286Bâtiments qui servaient d’écurie et de remises pour les attelages de la maison bourgeoise qui est derrière. Vers 1957-1958, le catéchisme se faisait à cet endroit avec Mme Courrière.

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n° 22 Rue du Poète.

P1140287En haut des marches :

Actuellement : Maison d’habitation.
Précédemment : Épicerie – Buvette / M. Bourneau.

M. Bourneau stockait dans les granges de gauche plein de fûts d’essence, de Gas-oil, de pétrole…

Précédemment : Épicerie – Buvette / Mme Blot.

Mme Blot était épicière. Elle donnait tous ses vieux fromages au Forgeron qui aimait bien ça, même s’il y avait des asticots… En échange, il lui apportait des pissenlits qu’il cueillait au cimetière, puisqu’il était aussi fossoyeur… Elle lui disait : “Tu ne les as pas cueillis au cimetière au moins ???Non, non !!!

n° 2 Rue de la Poste.

IMG_0003Maison de droite :

Actuellement : Aucune activité.
Précédemment : Peintre en bâtiments / M. Bernard Marguinaud (1970).
Précédemment : La Poste (Fermée vers 1967).

– En 1967, il a fallu faire un choix entre la Poste de Mailhac et celle de St Georges pour savoir laquelle des deux serait supprimée, et celle de Mailhac a été maintenue…
– Les derniers postiers ont été M. Mareilhac, […] M. Alaplantive, M. Servant…
– M. Servant réparait aussi les postes de radio.
– En cas de maladie, les postiers étaient remplacés par M. Jules Montjovis, le poète marcheur, qui était aussi facteur à Cromac.

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n° 3 Rue de la Poste.

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Maison de gauche :

Cette habitation a servi de cure à un moment.

– Cette maison a appartenu à M. Chaffray, ingénieur agronome, qui travaillait pour la société Sanders qui produisaient des aliments pour les porcs. Au Latier, dans une ferme lui appartenant, il faisait beaucoup d’essais de produits dans une porcherie moderne qu’il avait créée. Il a été aussi la première personne de la région à faire de l’ensilage.
– Mme Chaffray, ancienne infirmière, prodiguait de petits soins à tous ses voisins.

n° 16 Rue du Poète.

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Maison blanche :

Actuellement : Maison d’habitation.
Précédemment : Marchand de chaussures / M. Daniel Desbouiges (Fils de Lucien Alfred Desbouiges).

M. Desbouiges n’avait pas de magasin. Il faisait du porte à porte avec son camion.

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A droite de l’arbre :

Actuellement : Garage et entrepôt de la Mairie.
Précédemment : Maison d’habitation.
Précédemment : Exploitation agricole / Roger Chedeville.

P1140291Bâtiment au fond de la cour :

Garage et entrepôt de la Mairie.

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n° 17 Rue du Poète.

P1140292Au milieu du bâtiment :

Actuellement : Maison d’habitation.
Précédemment : Forgeron – Charron / Thomas père et fils.

En face, il y avait un puits très utile pour ferrer les roues.

A droite du bâtiment :

Maison où habitait M. Thomas.

n° 7 Rue du Poète.

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Actuellement : Maison d’habitation.
Précédemment : Forgeron – Fossoyeur / Jules Monjovis (Père du facteur poète).

• Un jour, M. Monjovis s’était écrasé un doigt sous une pierre tombale. Il est allé au bar d’à côté, chez “la Mère Blot” pour se faire soigner. Cette dernière, pour le désinfecter, prépare un verre de gnôle et va chercher de quoi nettoyer la plaie. A son retour avec un linge propre, M. Monjovis avait été vidé le verre pour se remettre de ses émotions…
• M. Monjovis était un véritable colosse. U n soir, alors qu’il revenait de St Sulpice avec son âne et qu’il avait bien bu, il aperçoit les gendarmes !!! Alors, il prend son âne à bras le corps, le monte dans la charrette, et tire cette dernière. Les gendarmes l’apostrophent et lui font remarquer qu’il n’avait pas de lumière… M. Monjovis leur dit alors : “Adressez-vous au conducteur !!!”
• M. Monjovis a été aussi chauffeur de locomobile.
• M. Monjovis avait un appétit d’ogre. Il acceptait les vieux fromage de son amie l’épicière et se plaisait à dire : « Les asticots, avec un tour de poêle, ça les endort et ça fait de la viande !« 

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n° 5 Rue du Poète.

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Les maisons telles qu’on les voit aujourd’hui.

IMG_0006A droite au 1er plan de la carte postale :

Le marchand de tabac à côté de Jules Montjovis.

Vitrine derrière :

Buvette “Chez La Barraude” / Mme Barraud.

La buvette de Mme Barraud était “accueillante”…

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Maison « Chocolat Menier » :

Actuellement : Maison d’habitation.
Précédemment : Bar Tabac Restaurant Épicerie Bal Cinéma / Marcelle Lagarde (Fille de « La Maria »).

Marcelle a épousé en 1ère noce M. Pingnelain et ils ont eu une fille Mireille et un fils, Guy, fondateur du garage Renault au Grands Chézeaux. et en 2nde noce, elle épousa M. Martinon d’où une fille Josiane. Ce Monsieur Martinon, quand il tenait son rôle d’épicier, n’aimait pas le fromage. Il le servait avec les pincettes !

Précédemment : Buvette – Epicerie / « La Maria ».

La grande salle, à l’arrière, servait pour les bals et le cinéma.

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n° 3 Rue du Poète.

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A cet endroit habitait Louise Navarre. Au moment de la 1ère neige, on amenait à Louise Navarre un nouveau-né de l’année. Elle lui frottait vigoureusement les pieds nus avec cette neige et le bébé n’était plus jamais frileux de sa vie…

n° 2 Rue de l’Église.

P1140303Actuellement : Maison d’habitation.
Précédemment : Restauration rapide / Claude Louis.
Précédemment : Exploitation agricole.
Précédemment : Presbytère.

Eglise

La croix de l’église est tournée de façon à protéger les propriétés du seigneur de Puy Laurent.
La petite rue au fond, qui part de l’église pour rejoindre la route de Mailhac, La rue de l’église, était surnommée « La rue des Cornards ». Si la mariée empruntait cette rue pour se rendre à l’église, le mariage ne durait pas longtemps…

n° 4 Rue du Poète.