Syndicat intercommunal d’étude et d’aménagements touristiques de la vallée de la Benaize.

Historique :

Le Syndicat intercommunal d’étude et d’aménagements touristiques de la vallée de la Benaize a été créé le 22 janvier 1971 par arrêté préfectoral.

But :

Étudier, aménager, développer le « phénomène » tourisme dans notre secteur. L’idée première était de faire rechercher les sites intéressants dans la vallée de la Benaize en vue d’y créer un ou des plans d’eau aménageables pour l’activité touristique. Cette recherche fut effectuée par le Service Régional de l’Hydraulique (responsable à l’époque M. Morin, ingénieur des eaux et forêts et du génie rural).

Trois sites intéressants furent indiqués :
– entre Piégut, la Boutinotière, les Rebras (Saint-Sulpice-les-Feuilles) environ 44 ha.
– entre Maillasson et les Bras (St Sulpice Les Feuilles) avec deux variantes : 25 ha ou 62 ha.
– région de Mondon, en aval du lac existant, site le plus joli, le plus intéressant. Selon l’importance de la digue la surface serait de 72 à 150 ha.

L’étude financière sommaire qui fut présentée alors était inacceptable avec les ressources des communes adhérentes.
A ce moment là : peu ou pas de crédit d’État, pas de crédit du département qui, par ailleurs, était engagé dans deux opérations importantes (Vassivière et Saint Pardoux).
A cela, au niveau local, il faut y ajouter une prise de conscience très frigide au niveau de l’impact économique, social et culturel du phénomène tourisme.

Lac Mondon

Le lac Mondon actuel

M. Buxeraud : « Au printemps 1971, le propriétaire (M.-Mme Aubrun) du lac et des terrains (25 ha), (lac 16 ha) me fit savoir qu’il était vendeur de cet ensemble.
En tant que Président, je saisis le Comité d’Administration du Syndicat.
Après discussion, les avis sur l’opportunité d’acquérir étaient très divergents, (du franchement pour, du franchement contre) ; je fus charge :
– de voir les possibilités d’aide financière de la part de l’État.
– de négocier, sans engagement, le coût.
– enfin, après maintes péripéties le Comité donnait son accord à l’acquisition. Nous devenions le propriétaire de l’ensemble le 1er janvier 1972, pour un coût de 700 000 F avec une subvention de l’État de 40% soit 280 000 F. L’autofinancement du syndicat représentait 60% soit 420 000 F, couvert par un prêt en 20 ans au taux de 4% réalisé auprès de la Caisse Régionale de Crédit Agricole« .

Aménagements successifs

1) Aménagement de la plage (1973) coût 91 375 F avec une subvention d’État de 40%.
2) Aménagement de l’hôtel-restaurant, du camping, des sanitaires (ire tranche).
700 000 F en 1974 subventionné à 40% par l’État
325 000 F en 1978
3) Aménagement du camping (2e tranche permettant de le classer 2 étoiles) avec des équipements de loisirs (mini-golf, tennis, jeux d’enfants) en 1985 pour un coût de 1 270 000 F avec une subvention d’État de 250 000 F et une du Conseil général de 237 600 F.

Impacts

1) Socioculturel :

Le Mondon d’avant 1972 : propriété privée avec baignade interdite, ainsi que les promenades et la pêche…
Le Mondon d’aujourd’hui : promenades, loisirs pour tous, baignades, pédalos, pêche, accès libre, pique-nique, mini-golf, tennis, détente, lieu de rencontre pour les jeunes et les moins jeunes. Tout cela n’est pas Traduisible en chiffres, ne peut être comptabilisé au niveau d’un budget. Mais quelle importance au niveau de la vie de chaque jour et de chacun 7… Nos jeunes, à la belle saison se retrouvent agréablement, sainement…

2) Économique :

Les équipements réalisés ont soutenu les carnets de commande d’entreprise de la région.
Personnel employé : 1 à temps complet ; 2 à 3 saisonniers. e) Camping : 3 500 nuitées en 1979 et 5 400 en 1985 ; la moyenne du séjour est de 6 jours.
Les statistiques 1984 donnent pour le Limousin une moyenne de dépenses tourisme de 100 F à 109 F par nuitée. Sur base 100 F : 540 000 F d’argent insufflé dans l’activité économique du secteur pour 1985.
A cela il faut mentionner et ajouter l’impact économique lié à :
– la restauration, l’hôtellerie,
– les résidences secondaires.
– les vacances dans les familles,
– les gîtes ruraux ou communaux.
Pour ces séjours il est certain que l’attrait de Mondon est bénéfique.

Administration du Syndicat

11 communes adhérentes : Saint Sulpice Les Feuilles, Arnac La Poste, Les Grands Chézeaux, Saint Georges Les Landes, Mailhac sur Benaize, Cromac, Jouac, Saint Martin Le Mault, Lussac Les Églises, Saint Léger Magnazeix et Saint Hilaire La Treille.

Chaque commune est représentée par deux délégués élus à chaque renouvellement du Conseil et pour la durée de celui-ci.
Ces délégués (22) forment le Conseil d’Administration du syndicat.

Le Conseil d’Administration élit à chaque renouvellement des Conseils municipaux, un président, et un bureau composé de Vice: Président, secrétaires. C’est le Code d’Administration Communal qui est fait application dans la gestion, la vie et les actes du Comité.

Siège :

Mairie de Saint Sulpice Les Feuilles.

Receveur du Syndicat :

Percepteur de Saint Sulpice Les Feuilles.

Bureau actuel :

Président :
M. Buxeraud René depuis 1971

Vice présidents :
M. Vauzelle Albert maire de Cromac,
Mme Peyretou Andrée maire de Lussac Les Églises,
M. Prieur Serge conseiller municipal St Sulpice Les Feuilles ;

Secrétaire :
M. Drieux Jean-Pierre maire d’Arnac La Poste

Secrétaires adjoints :
Mme Hoffman maire adjoint St Sulpice Les Feuilles
Mme Moog maire de St Léger Magnazeix.