Une quincaillerie ouverte depuis 126 ans à Saint-Sulpice-les-Feuilles

Ouverte il y a 126 ans à Saint-Sulpice-les-Feuilles, la quincaillerie Chez Dumy est un des plus anciens commerces du département. Un magasin familial qui a su conserver son authenticité pour traverser le temps. Découvrez les photos de ce magasin atypique mais authentique.

Implantée le long de l’avenue de Colleville à Saint-Sulpice-les-Feuilles, la quincaillerie Dumy présente un gigantesque bric-à-brac de matériel de jardinage, de bricolage, d’articles de droguerie, d’électricité, de pêche ou de petit électroménager.

Difficile de savoir où donner de la tête

« Ne me demandez pas le nombre d’articles en magasin, je n’en ai pas la moindre idée » prévient Maryse, vendeuse à la quincaillerie depuis 27 ans.

C’est elle qui tient la boutique, avec ses deux collègues salariés Philippe et David.

Le patron, c’est Jean Dumy, arrière-petit-fils du créateur de la quincaillerie, Gabriel Dumy, en 1894.

L’année de l’assassinat du Président Sadi Carnot. Ça remon

« À l’époque, mon arrière-grand-père avait racheté cette quincaillerie qui était ailleurs dans Saint-Sulpice. Il faisait partie des maçons de la Creuse et c’est en 1910 qu’il a construit ce magasin avenue de Colleville, après son apprentissage à Paris. Ca n’a pas été toujours facile, le magasin a traversé les deux guerres. Mais nous nous sommes transmis la quincaillerie de génération en génération, par fidélité à ce patrimoine familial. « 

Jean Dumy (Patron de la quincaillerie Dumy)

Jean Dumy est aujourd’hui à la retraite, mais il reste le gérant, associé avec ses deux frères à la tête de la quincaillerie. 

Un bond dans le temps

Un endroit, empreint de charme, vestige de cette France rurale et de ses objets du passé : les saloirs, les bouilloires pour les gazinières, les cafetières en émail, les moules à fromages, les chauffeuses pour le lit, les faux œufs pour attirer les poules au nid, les pièges à ragondins…

Franchir la porte de la quincaillerie Dumy, c’est presque faire un bond dans le temps.

Franck Jacquet

Photos Thomas Jouhannaud

Article du Populaire du Centre publié le 26/01/2020