Ces contes et ces légendes font partie du Patrimoine local. Ils ont été recueillis auprès de la population. En complément à ce travail de recherche, un atelier d’écriture a permis aux élèves d’en écrire quatre, signalés ci-dessous par « Production d’élèves »
Âne de Jappe-Loup (l’)
Chasse Volante (la)
Chasseur de loups (le)
Champ du Dragon (le)
Dahut (le)
Départ des hirondelles (le)
Dernière Martre (la)
Diable à la Saint-Jean (le)
Homme qui défrichait (l’)
Joueur de Vielle (le)
Kiririki n’est pas Cocorico
Lépreux de Lussac les Eglises (les)
Mandragore (la)
Méfiez-vous de devenir Loup-Garou
Malédiction du dolmen (la)
Mère chèbre (la)
Monsieur de Marconfare
Monstre des marécages (le) Production d’élèves
Niai
Nuit où les bêtes parlaient (la)
Pèlerinage Marchois (le)
Périments (les)
Petit Poussin (le)
Pierre levée (la)
Pierre Virdouaire (la)
Roi qui veut marier sa fille (le)
Seigneur de Grassevaud (le)
Sang Vert (le) Production d’élèves
Trois pommes (les)
Vénus attaque Production d’élèves
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Chasse Volante (la)
Certaines nuits sombres, on entend un grand bruit dans le ciel. C’est le convoi des âmes punies à aller en enfer. Il y a là de tout : des criminels, des ivrognes, des enfants non baptisés, des sorcières… enfin ceux qui n’ont pas droit au Paradis.
Le diable les mène à la cravache et ils hurlent de douleur car il n’y va pas de main morte.
Lorsqu’on entend la chasse volante, comme on dit, il faut vite se coucher à plat ventre face contre terre, ou bien courir à la bifurcation des quatre chemins et tracer autour de soi un grand cercle au milieu duquel il ne faut pas oublier de faire une croix.
A défaut de cette précaution, on risque gros.
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Chasseur de loups (le)
Sur une tombe du cimetière de SAINT HILAIRE LA TREILLE figure l’inscription ci-après : « Concession à perpétuité de Jacques BERTRAND, de son vivant propriétaire à la ROUSSELLERIE , commune de SAINT LEGER MAGNAZEIX. Il fut le plus grand destructeur de loups ; en 5 années, il en a pris 27, tous présentés à la mairie de la commune. »
La notoriété de J. BERTRAND était telle qu’il en était resté une anecdote que l’on m’a souvent racontée dans mon enfance ; la voici phonétiquement en patois marchois
« Jacques BERTRAND ! Oh la la… Quère un grand tchoueur de loups… Sã tu coument qu’au fasève ? Eh ben, quante le loup v’oirivève la goule grande ouverte, ou se metève bien en face et ou yu fourève son bras din la goule, si creux qu’ou yi attrappève la quoue et ou le dévirève coumme une chausse ! » |
Jacques BERTRAND ! Oh la la.. C’était un grand tueur de loups… Sais-tu comment il faisait ? Eh bien, quand le loup arrivait la gueule grande ouverte, il se mettait bien en face et il lui enfonçait son bras dans la gueule si profond, si profond qu’il lui attrapait la queue et il le retournait comme un bas ! |
M. POUSSIF SAINT-HILAIRE-LA-TREILLE
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Départ des hirondelles (le)
Certaines personnes ont entendu parler de cette histoire que l’on raconte au sujet des hirondelles, qui explique leur disparition de notre région pendant l’hiver.
A la fin de l’été, vers le mois de septembre, les hirondelles se rassemblent. Oh, de nos jours, les fils électriques sont bien pratiques pour ces réunions ! Mais il n’en a pas toujours été ainsi…
Les hirondelles se donnaient rendez-vous, paraît-il, près des étangs. Et on les voyait se poser en masse sur les joncs et les roseaux, entre deux vols au ras de l’eau. Le lendemain, ces oiseaux avaient disparu !
L’explication était simple et logique. Pour échapper aux rigueurs de l’hiver, les hirondelles se cachaient tout simplement au fond de l’eau, et respiraient à l’aide des joncs ou des roseaux. Quand elles sentaient que les beaux jours revenaient, elles ressortaient et on disait alors que le printemps était de retour.
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Diable à la Saint-Jean (le)
Chez nous, il ne saurait y avoir de Saint-Jean sans le traditionnel feu de joie. C’est une grande réjouissance, aussi bien pour les jeunes que pour les vieux, et personne, n’omet d’y faire prière et vœux… surtout les filles qui voient là le plus sûr moyen de s’assurer un mariage heureux. Tout le monde y vient et, quand je dis tout le monde, je n’omets ni Dieu, ni le Diable…
Une fois, il y a bien longtemps, deux jeunes filles d’un hameau voisin s’y rendaient avec le secret désir de trouver un mari. En passant à travers bois par le raccourci, elles rencontrèrent un cavalier qui, arrêté comme dans l’attente de quelqu’un, leur proposa de les prendre en croupe et de les conduire plus rapidement au village.
Confiantes, ne se demandant même pas ce que cet inconnu faisait là, dans cet endroit perdu, elles acceptèrent.
L’homme était jeune, de belle carrure et parlait comme un livre, si bien que les jeunes filles se sentirent prises sous un charme puissant qui leur fit oublier jusqu’à la Saint-Jean.
Et il parlait, et il parlait. Elles apprirent son rang de prince et le but de sa nocturne : il cherchait une épouse simple, douce et, de préférence issue du commun. Si bien que chacune, pensant avoir sa chance, se prit à minauder pour se faire valoir.
Elles se seraient longtemps trémoussées sur la croupe de la monture de ce prince charmant vraiment modeste si, sur leur chemin, ne s’était trouvé un groupe de jeunes gens qui les fit revenir sur terre :
– Eh là, leur crièrent-ils, où allez-vous comme ça ?
Surprise par le ton que prenaient les autres, elles répondirent qu’elles se rendaient au feu de la Saint-Jean du pays.
– Dans ce cas, leur répondit-on, faites demi-tour, vous allez juste droit sur le puits de Fontas et à cette allure, vous ne tarderez à y choir, bête et vous.
Arrivé sur la place où on faisait le feu, il arrêta sa monture, sauta à terre, reçut l’une après l’autre les deux jeunes filles et , malgré l’attitude jalouse des garçons, les prit par la taille pour les conduire vers le bûcher.
Les gamines qui se voyaient déjà princesses, lui obéissaient docilement et ne se rendirent pas même compte qu’elles entraient avec lui dans les flammes. On leur criait de se reculer mais elles avançaient toujours. Bientôt leur tablier commença à flamber, puis la robe.
On se précipita pour les retenir, les sortir de là, mais l’inconnu les serrait par la taille, comme dans un étau. Ses vêtements restaient intacts et les flammes sortaient par sa bouche.
Voyant que c’était le diable lui-même, le curé qui, par la grâce du ciel, se trouvait là, s’empressa de l’asperger d’eau bénite. Il lâcha les deux « fiancées » plus mortes que vives.
On ne retrouva ni son cheval, ni ses restes. Mais dans le foyer chacun ramassa et garda un tison, pensant que c’était un morceau d’os du diable et, grâce à cela, se crut définitivement à l’abri de ses méfaits.
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Homme qui défrichait (l’)
Certes, les seigneurs avaient des passe-temps qu’on n’aurait pas imaginés. Une fois, il y avait un homme qui défrichait. Il était parti de bonne heure, emportant son quignon de pain, un peu de fromage blanc, et tape que te tape ! Cet homme était, à ce que je crois, des Ages. Le lopin où il avait entrepris son travail, ce n’était peut-être pas très bon, une lande de bruyère dans le communal, une pente où il y avait peut-être plus de pierres que de terre, mais il fallait bien essayer de cultiver un peu de blé quelque part. L’homme ne regardait pas voler les mouches. Pourtant, quand le soleil fut un peu haut, il commença à entendre des coups de fusil vers le château de La Farge. Il regarda, mais ne vit rien. Et toute la journée, il entendit les coups de feu qui claquaient du côté de La Farge. Et même le soir, lorsqu’il rentra chez lui, à la nuit, il dit :
– Nos seigneurs se sont bien amusés tout aujourd’hui ! Ils n’ont fait que tirer des coups de fusil.
– Malheureux ! Dit la femme.
Alors seulement l’homme s’aperçut que sa femme avait pleuré toutes les larmes de ses yeux, et qu’elle ne tenait plus debout tant elle avait eu peur tout le jour.
Car, à vrai dire, c’était sur lui-même que les bourgeois avaient tiré depuis le matin. En regardant par une fenêtre du château, ils avaient soudain vu cet homme qui travaillait sur la colline juste en face. Il y en eut un qui dit
– Quelle belle cible cela ferait !
Sans perdre de temps, ni penser à rien, pour se divertir, il s’empare d’un fusil, et après lui tous les autres s’y essayèrent. Cela dura jusqu’au coucher du soleil, et aucun ne toucha le but tant ils étaient maladroits.
Personne n’avait osé avertir l’homme, et l’homme, lui, piochait, comme si de rien n’était. De temps en temps, il s’arrêtait pour souffler, ou bien pour écouter si les seigneurs s’amusaient toujours. Puis il reprenait sa houe, bien tranquille, bien content. Car celui qui ne sait rien ne souffre pas de mal dans son cœur, comme l’on dit.
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Kiririki n’est pas Cocorico
Cette nuit là, à la métairie, il se passait deux choses étranges: d’abord, l’homme n’arrivait pas à fermer l’œil; ensuite des bruits étouffés et continus venaient de derrière des bâtiments.
Cela inquiéta la femme, non qu’elle eût peur car c’en était, croyez moi, une de peu commode, mais parce que d’habitude son mari dormait à poings fermés et que de coutume on entendait pas d tels bruits dehors… d’autant plus qu’il lui semblait reconnaître des coups de pioche, de marteau, des frottements de pierres, de tuiles…
N’y tenant plus, elle secoua son homme et lui dit:
– Eh… que se passe-t-il donc pour que tu ne dormes pas ?
Au bout d’un moment il finit par répondre d’une voix anxieuse:
– Ah ! ma pauvre femme… je crois bien que j’ai fait une grosse bêtise…
La femme lui répliqua:
– Il n’y a aucune de tes bêtises que je n’ai réparée et tu le sais bien, alors raconte moi celle là qui t’empêche de dormir.
– Ah ! ma pauvre, si tu pouvais encore une fois me tirer de ce mauvais pas… Ecoute… Entends-tu ce bruit?
– Oui et justement je me demandais ce que c’était.
– Apprends que le diable est en train de nous construire une nouvelle maison qui sera bien plus grande et plus solide que celle-ci qui est centenaire…Mais le malheur dans tout ça c’est que s’il a fini avant le chant du coq, il prendra mon âme en échange…et j’ai bien peur d’entrer bientôt dans son sac.
– Tu as bien fait de me dire ton tourment, laisse moi agir, je vais arranger les choses.
Sans perdre de temps, elle ouvrit la fenêtre et au clair de lune aperçut le diable à cheval sur le toit de la nouvelle bâtisse. Il posait les dernières tuiles de son œuvre. Quant aux coqs on ne risquait pas de les entendre de sitôt, la pointe du jour n’arriverait pas avant deux bonnes heures.
Alors la femme changea de voix et les imita:
– Kikiriki…kikiriki…
Surpris, le diable leva la tête, mais on l’avait tellement pris de fois qu’il n’y mordit pas.
– Tu peux toujours faire »kikiriki », lui cria-t-il, je t’ai reconnue, bonne femme…A l’avenir, sache que les vrais coqs font « cocorico ».
Et il plaça ses dernières tuiles en répétant tout haut:
– Ah ! ah ! Kikiriki n’est pas cocorico…Ah ! Kikiriki n’est pas cocorico…
Mais il riait si fort et faisait un tel vacarme qu’il réveilla les coqs.
– »Cocorico…cocorico… », firent-ils pour de bon. Si bien que le diable s’enfuit sans avoir pu poser la dernière tuile qu’il fut obligé d’emporter sous le bras à défaut d’âme.
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Mandragore (la)
Posséder la Mandragore, c’était avoir entre ses mains le plus puissant des pouvoirs. Avec elle, tout pliait devant vous, la richesse et même les femmes ! …Seulement, pour s’en rendre possesseur, il fallait courir de grands risques, entre autre celui de rencontrer le diable, seul dispensateur de cette plante généreuse.
Pour cela, une poule noire faisait l’affaire, et votre courage… le reste. Il fallait choisir une nuit sombre comme un trou de taupe et une croisée de chemins se coupant comme deux traits. Arrivé là, on devait crier très vite :
– Poule noire… poule noire… poule noire…
Si le diable était bien luné et avait besoin de volaille, il ne tardait pas à vous apparaître, impressionnant et peu commode. Alors malheur si vous ne lui adressiez pas le premier la parole. Il vous emportait aussitôt dans son enfer. Par contre, si vous placiez votre mot avant le sien, il vous donnait la mandragore, que l’on appelle également : la main du diable.
– Ma mie, s’exclama-t-il, tu as tout simplement agi comme une bêtasse… et ton diable peut se frotter les griffes… Pourtant, je crois que j’ai trouvé un moyen de t’aider car il me semble l’avoir vu rôder ce matin du côté des Combes…
Et, sur ce, il s’en alla rapidement.
Arrivé dans le petit bois qui borde les Combes, il se mit à siffler comme s’il appelait son chien et, comme de bien entendu, le diable rappliqua.
– Bigre, dit tout haut le bûcheron, je siffle mon chien et c’est un inconnu qui arrive, c’est bien la première fois qu’à mon grand âge je vois ça… et si vous connaissiez mon âge ! …
– Tu as soixante-trois ans, six mois, treize jours et deux heures…
– C’est faux, dit le bûcheron, bien que ce fût la vérité vraie, et je suis aussi fort qu’âgé, regardez et essayez d’en faire autant.
Là-dessus, il brandit sa cognée et coupa net le plus petit des arbustes voisins, en hurlant :
– Par ma force, je suis bien aussi fort que ce jeune homme…
Piqué au vif, le diable lui prit la cognée des mains et coupa net le plus gros des chênes.
– Tiens, bûcheron, rugit-il, en feras-tu autant à quatre mille quatre cent quarante quatre ans ?
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Mère chèbre (la)
Il était une fois un homme qui avait trois chèvres : une blanche, une noire et une « buioune ».
Tous les soirs, en les ramenant des champs, il leur demandait :
– Es-tu saoule, « chèbre » blanche ?
– Dieu merci mon maître !
– Es-tu saoule, « chèbre » noire ?
– Dieu merci mon maître !
– Es-tu saoule, « chèbre » buroune ?
– los chins m’avant tant fait courir dé le bois de Madame qui m’avant fait
enchappa ma petite goulade »
Et comme ça tous les soirs…Un jour, un chien fit tant courir la chèvre qu’il lui fit casser une patte. Alors elle dit à ses chevreaux :« Je m’en vais à SAINT JACQUES faire arranger ma « jacque ». Si le loup vient frapper à la porte, surtout n’ouvrez pas ! Si c’est moi, je vous dirai : » Chebri-chebri- tignon, mets pas ta patte en potignon, y revint de ST JACQUES faire arrangea ma jacque, ovrai, ovrai mos petits la porte à vote mam » »
Le loup caché par là avait entendu le mot de passe, aussi vint-il frapper à la porte des chevreaux, mais comme il avait une grosse voix, les chevreaux n’ouvrirent pas. Alors il revint en prenant la voix de la chèvre, et les chevreaux ouvrirent… Aussitôt il leur demanda : « où sont vos fromages ? »
– Y sont dé note guernail, dé notes petites chemises « fouairouses »…
Le loup monta dans le grenier et mangea tous les fromages. Pendant ce temps, la mère chèvre était revenur et ses petits lui dirent que le loup était dans le grenier. Alors, elle appela : « Loup, descend, les gendarmes te cherchent… » Le loup descendit et elle lui dit : « cache-te din moun « arche », ils ne te trouveront pas ». Le loup le fit.
Pendant ce temps, la chèvre avait fait bouillir de l’eau et arrosa copieusement le loup par des petits trous qui étaient dans le couvercle. Le loup criait : « Eh, commère la chèbre, t’y me brûles » et cela plusieurs fois…
« Torne te de l’aute couta ouè las piouses que te mordant » Elle le répéta 2 ou 3 fois…
A la fin, quand elle le fit sortir, elle lui laissa tomber le couvercle de « l’arche » sur la queue et lui coupa la queue. Alors le loup se sauva en hurlant et la chèvre criait : « Eh las beurgères de la Valade, viraient le loup qué la quoue copade, eh las beurgères des peu viraient le loup que ceu »
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Périments (les)
Aux limites des communes d’Arnac la Poste et de St Hilaire la Treille, les hommes ont toujours redouté les Périments. Les marécages et les tourbières humides constituent les Périments.
La crainte est apparue à la suite de la disparition en ces lieux d’un paysan avec sa charrette et ses bœufs.
Lors des veillées, ce récit était toujours rappelé aux enfants afin d’éviter d’autres catastrophes.
D’après Madame Gimbard (Plonnaud)
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Pierre levée (la)
Légendes concernant le dolmen de Bouery : La Père Levade * (La pierre levée)
Il y a plusieurs versions de la légende ; Voici celle qui m’a toujours été racontée :Cinq fées participèrent à l’installation du dolmen. Elles tenaient d’une main le dessus et de l’autre, elles devaient dresser les supports pour le soutenir.
Quatre demandèrent l’aide de Dieu en disant « aide à Dieu ». La cinquième refusa d’implorer cette aide et alors elle ne put dresser le pilier qui resta à demi levé, comme on peut encore le voir aujourd’hui.Autre légende citée par Albert JOURSAUD
Ce dolmen fut dressé par quatre fées. Celle qui tenait la grande dalle sur sa tête dit : « Avec l’aide de dieu, j’arriverai à la dresser ». Une fée qui n’avait qu’une petite pierre répondit : « Avec ou sans l’aide de Dieu, je dresserai bien la mienne ».
En fait, elle ne put jamais y parvenir. On voit cette pierre, sans doute un pilier, à 1m du monument.
Bulletin de la S.E.L.M. n°34-1969- p139,140
La légende ci-dessus a été reprise par François GUYOT (à quelques mots près) dans « Ethnologie » n° 65-68-1994 -p165.Pierre Vidouaire (la)
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La Pierre Virdouaire (la)
Située sur un monticule, près du village du Bost, la « Pierre Virdouaire », ou « Pierre Vironaise », a sa légende : A Noël, le bloc supérieur se détache et va boire à la rivière.
A proximité, un petit dolmen (détruit lors de la construction du couvent d’Arnac) était connu sous le nom de « Four aux fées »
A côté, la « Pierre Fourchue » était aussi nommée « Pierre du bonheur ». Les filles qui passaient entre les deux éléments de la Pierre se mariaient dans l’année.
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Seigneur de Grassevaud (le)
(St Hilaire la treille)
– Mon petit, sais-tu pourquoi Pierre Bléraud, propriétaire du château de Grassevaud signait «Les hirondelles portent malheur » ?
– Non, grand-père. Raconte !
– C’est une bien triste histoire. En ce temps-là, les seigneurs étaient les maîtres. Pierre Bléraud, Seigneur de Grassevaud, tuait les hirondelles. Un jour, en tirant, il a tué son fils. Fou de douleur, il prit l’habitude de signer «Les hirondelles portent malheur »