Cette commune est située au Sud-Est du canton entre les commune de Mailhac et Saint-Sulpice au Nord, Vareilles et La Souterraine à l’Est, Saint-Maurice au Sud — ces trois dernières de la Creuse — et à l’Ouest Saint-Hilaire-la-Treille.
C’est par son territoire que la Benaize, sortant de la Creuse, entre dans le département; elle coule dans la commune dans une direction Est-Ouest pendant 4,5 km.
Le ruisseau de la Planche Arnaise, qui sort aussi de la Creuse, arrose la partie N. de la commune, sur une longueur de 7,8 km et passe près des villages du Monteil et de la Salesse.
Le Glévert, qui porte sur certaines cartes le nom de Benaize, prend naissance au-dessous du Drelet et coule dans la partie Ouest de la commune pendant 7 km.
Enfin l’extrémité Sud est coupée par la Brame qui a dans la commune, un cours de 4 km.
Cette commune est la plus étendue du canton : 4651 hectares; elle est plus longue que large et sa forme est très irrégulière; elle mesure 8,3 km dans sa plus grande longueur et sa largeur moyenne est de 6,9 km. Son périmètre peut être évalué à 66,05 km.
C’est dans cette commune que se trouve le point. culminant du canton; altitudes comprises entre 260 et 359m.
Sous l’ancien régime, le territoire de la paroisse était à peu de chose près celui de la commune actuelle; seul Champlong était contesté.
Nous avons dit plus haut qu’elle était coupée en deux par la ligne de séparation des intendances du Berry et du Limousin, ou du Poitou et de la Basse-Marche : la partie au N. relevait administrativement de Bourges et judiciairement de Montmorillon; la partie au S. de Limoges et du Dorat.
L’état des paroisses en 1680-1686 donne à Arnac, 270 feux. D’après le terrier de 1745, la partie marchoise contenait 270 maisons, 8 moulins et 10 étangs.
Le recensement de 1901 accuse pour toute la commune 468m et 2066 h.Le cadastre, rédigé eu 1835, ne porte que 444m.
Les recensements précédents ont donné
1793 : 1568 h
1806 : 1333 h
1836 : 1792 h
1837 : 2001 h
1846 : 2013 h
1856 : 1957 h
1876 : 1963 h
Un tableau de collecte de 1769 pour la partie marchoise nous fait connaître qu’elle était habitée par 9 bourgeois, 4 marchands, 1 armurier, 2 voituriers, 2 maréchaux, 1 charron, 3 tailleurs, 3 tisserands, 2 sabotiers, 1 cordonnier, 5 meuniers, 3 charpentiers, 14 maçons, 8 paveurs, 1 fontainier, 52 laboureurs, 15 métayers et 9 journaliser (M. N.).
Le Pouillé de Nadaud donne à la paroisse 2100 communiants et les notes de Mgr d’Argentré 1300; le premier chiffre, si on le rapproche du résultat du recensement de 1793, est certainement inexact.